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 golden are the bones of woe. (leev)

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Leevi Wolf
Leevi Wolf
fondatrice ✏ golden are the bones of woe, their brilliance has no place to go. Some lamb.

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ARRIVE(E) LE : 24/10/2011
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MessageSujet: golden are the bones of woe. (leev)   golden are the bones of woe. (leev) Icon_minitimeVen 11 Aoû - 21:33


leevi wolf.
✏ Golden are the bones of woe, their brilliance has no place to go. - stan rice

► nom. wolf. Tu détestais ce nom hérité d'un père violent. Puis tu as compris que c'était toi, le loup.
► prénom. leevi. L'Amérique t'emporte dans son giron, elle te façonne, te condamne. Américain. Tu le redeviendras, à chaque fois que l'on te demandera ton nom.
► âge. trente-et-un ans. Chaque printemps t'émerveille. Chaque gâteau te fascine. Chaque bougie t'illumine. Mais chaque année te bouleverse, et la perspective du temps filant te laisse sans voie, au bord de la longue route de ta vie.
► classe sociale. Moyenne. L'argent n'est pas ta première passion. Si tu n'as jamais connu la véritable aisance, tu parviens à surnager dans l'océan de la vie.
► job/étude. Tu as été musicien et parolier. Longtemps, l'argent sonnant et trébuchant a empli de cliquetis le fond de tes poches à la vitesse de tes paroles. Tu écrivais, tu jouais, tu illuminais la scène de ton aura enfantine et de tes vers mélodieux. Puis, tu as laissé les devants de la scène pour y amener d'autres talents. Tu découvres des jeunes plein de dons et fait éclater leur aura, lorsque la tienne se plonge dans l'oubli.
► groupe. Broken heart. Tu t'émerveilles du contact rafraîchissant du vent sur ton visage, de la chaleur apaisante d'un contact serein entre quelques amis, du chant des oiseaux au petit matin. Toute douleur est productive, et tu sors de chaque épreuve plus fort, plus grand, meilleur.
► statut. Célibataire. Tu trouves la solitude épuisante. Si tu as une capacité à t'émerveiller de tout, le célibat n'est pas fait pour toi. Chaque jour, tu regrettes le temps des sourires au réveil, des secrets sur l'oreiller et des jeux dans la foulée. Tu n'es pas homme à la solitude.

► avatar. Liam sexy Hemsworth.

tes tics, tes manies. ✏ 01. tu ne connais pas de plus grand plaisir que de t'installer sur la terrasse d'un café, tasse à la main, cigarette dans l'autre, recueil de poésies confortablement posé sur la table, le soleil sur ta peau et la chaleur dans ta gorge. ✏ 02. chaque anniversaire t'est déjà un cadeau. ton âme enfantine se conserve là où les années marquent ton visage. tu déchires les papiers cadeaux avec l'avidité d'un gamin, et ton sourire illumine tant la pièce qu'il fait faiblir le flamboiement des bougies. ✏ 03. tu aimes l'odeur de la rosée du matin. ✏ 04. tu es un créateur en quête d'une muse. ton âme se nourrit des poèmes de stan rice, de baudelaire, de walt whitman. o captain! my captain! rise up and hear the bells. ✏ 05. tu es un bon ami. ✏ 06. ta franchise détonne. tu ne connais pas le mensonge, pas même pour protéger les autres. d'aucuns diront que tu es monstrueux, parce que tu dis ce que tu penses, et tu penses ce que tu dis. ✏ 07. tu ne réfléchis pas les choses, tu les ressens. c'est comme ça que tu vis intensément. ✏ 08. si tu es capable d'avoir des discussions sérieuses, tu peux exaspérer par ta naïveté. ton âme d'enfant te force à ne voir que le blanc. ✏ 09. ton divorce t'a laissé brisé au carrefour du malheur. longtemps, t'as jonché le sol, incapable de te relever. puis tu y es arrivé. aujourd'hui, le sourire rayonnant sur ton visage est ta plus belle revanche. ✏ 10. tu vibres au son de la musique des talents que tu lances sur la scène. tes petits oiseaux s'envolent, et tu ris. ✏ 11. la scène, les hourras et les lumières te manquent. t'es devenu un inconnu, après avoir côtoyé les anges du rock and roll. ✏ 12. t'as visité toute l'europe. t'es pas vraiment un grand baroudeur, mais t'aimes t'émerveiller de nouvelles choses. ✏ 13. t'as déjà bien assez connu la violence avec ton père alcoolique, qu'aujourd'hui tu la fuis. les coups et les cris te terrorisent.


derrière l'écran.
► ton pseudo/prénom. comment tu t'appelles, jeune padawan ? ► pv, scénario, inventé ? ta réponse ici (lien vers le scénario/pv si c'en est un). ► comment as-tu trouvé JoD ? ta ► et t'en penses quoi ?ta réponse ici. ► des trucs à ajouter/améliorer ?: ta réponse ici.

Partie en freestyle, vas-y présente toi.  


Dernière édition par Leevi Wolf le Ven 11 Aoû - 21:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: golden are the bones of woe. (leev)   golden are the bones of woe. (leev) Icon_minitimeVen 11 Aoû - 21:48


tell me who you are

01. CHILDHOOD. Le soleil est déjà haut dans le ciel quand tu quittes la maison de tes parents. Tu n'es qu'un enfant haut comme trois pommes, mais tu vogues déjà de tes propres ailes. Tu prends le chemin du zoo, cette route que tu connais par cœur, pour rejoindre ton havre de paix, ce labyrinthe animal où tu te perds des heures durant et où tu oublies de songer aux crises de ton père. Là-bas, il n'existe plus. Ton sourire s'illumine lorsque tu prends ton billet d'entrée, et tu exécutes ton rituel hebdomadaire. Cette visite t'enchante, t'illumine, t'apaise et te fascine. Pendant quelques heures, la lourde main de ton père ne pèse plus comme une menace sur ton visage. Pendant quelques heures, le piaillement des oiseaux remplace les hurlements frénétiques de ton père en pleine crise. Pendant quelques heures, tu emplis tes narines de l'odeur de l'herbe verte mêlée à des relents de barbapapa sucrée, pour oublier l'âcre puanteur de la vodka. Tu y restes jusqu'à ce que la nuit tombe, sourd aux cris de ton père et aux pleurs de ta mère qui doivent, comme chaque semaine, te chercher avidement. Mais toutes les girafes du monde ne te feront pas oublier la crise qui suivra ton retour, les coups qui jailliront d'une main brutale et les sanglots qui mouilleront la voix de ta mère, impuissante à te défendre, envahie de peurs et d'angoisses. La nuit est tombée, désormais. Il te faut prendre le chemin du retour, tu traînes les pieds, tête baissée. Tu siffles la mélodie que tu as écouté le matin même, mais ta voix s'éteint à mesure que tu devines l'ombre de ta maison, là-bas, au loin, perdue dans la nappe de brouillard qui suit l'obscurité. Mais ce jour-là, ton cœur bondit dans ta poitrine. Tu continues à avancer, mais tu distingues nettement, au loin, des lumières bleues et rouges qui font reculer la nuit, un vacarme de sirènes qui font trembler tes genoux. Tu es un enfant intelligent, tu devines aisément les choses. Et ce jour-là, si l'on emmène ton père en ambulance, tu sais au fond de ton cœur que jamais plus il ne relèvera les mains sur toi. C'est là ton meilleur souvenir d'enfance.

02. ARIZONA. Ta mère et toi avez quitté New York à la suite de ce décès si peu tragique. Si elle voulait seulement rejoindre son frère en Arizona, tu voyais dans ce voyage l'occasion de laisser cette valise morte loin derrière toi, à des kilomètres de distance, et de devenir un autre débarrassé du joug tyrannique de ton paternel. T'avais douze ans. Tu n'étais qu'un gamin aux yeux larmoyants et à la mine basse. Tu deviendrais un homme au regard droit et à l'âme joyeuse. Las des malheurs et des pleurs, tu voulais changer, te transformer. Le bus qui vous conduit en Arizona t'amuse et tu te jettes sur les vitres pour observer ces grattes-ciels new yorkais que vous laissez derrière vous. Un sublime sourire traverse ton visage lorsque tu croises le regard de ta mère veuve de quelques jours.
Tu as vingt et un ans. Majorité. La fête bat son plein, la musique hurle dans tes oreilles lorsque tes doigts se jouent des cordes de ta guitare. Tu es sur le devant de la scène, et tu plonges ton regard dans la foule qui vous observe, vous dévore, vous admire. Tu te sens puissant, tu te sens enfin grand. Néanmoins, la vie te paraît un long chemin jonché d'obstacles et de mystères, mais tu as appris à relativiser. Maintenant que tu n'es plus gouverné par la peur des coups de ton père, tu peux enfin te lâcher, et tu t'épanouis dans la musique et la poésie. Cela ne fait aucun doute quand on te croise, à la terrasse d'un café, écouteurs dans les oreilles et recueil de poésies dans les mains : l'évidence s'impose à l'âme, tu es un artiste. On te prévient très tôt que c'est un chemin dangereux, que tu n'auras pas d'argent, que la précarité deviendra ton meilleur ami, mais toutes ces considérations économiques ne t'intéressent pas. Toi, tu ne réfléchis pas : tu te contentes de ressentir, pleinement, sereinement, la puissance de la musicalité dans tes veines et la beauté des vers sur le page. Tu n'es plus américain, tu n'es plus terrifié, tu n'es plus vraiment toi. Ce jour-là, tu décides de prendre ta vie en main, et tu plonges une dernière fois tes yeux dans la foule qui t'applaudit. Tu te sens vivre, ça te suffit.  

03. ELLE. Tu retrouves ton groupe dans les loges de la tournée. T'as vingt-sept ans. T'es désormais un nouvel homme, sur de toi, charmeur, optimiste et réjouissant. T'es l'ami idéal, le bon déconneur, l'artiste accompli à la musique écoutée. Tu déchires tout sur la scène, porté par les notes de ta gibson. Mais ce soir, plus que de raison, il te manque quelque chose. Il te manque quelqu'un. Elle n'est pas là. Tu ne vois pas son regard illuminer un bref espace de la foule, tu ne devines pas ces longs cheveux blonds dans le public, ni sa voix suave hurler les paroles de ta musique. Elle n'est pas là, et la scène perd de sa saveur. Tu te remémores la veille au soir. « donne-moi ta main. » Tu lui donnes sans broncher. A tes côtés, au fond du lit sur lequel vous avez complètement rabattu la couette pour vous cacher à l'intérieur, elle rayonne de bonheur. Tu la regardes, et tu brûles d'un amour simple, d'un amour beau, d'un amour curieusement adulte. Pour elle, tu serais prêt à imaginer l'avenir. Pour elle, tu serais prêt à te poser de vraies questions. Alors, tu lui donnes ta main. « je repars en tournée en europe demain. et toi, avec le groupe, vous allez en amérique pour quatre mois, c'est ça ? quand est-ce qu'on se reverra ? » Tu sens la tristesse dans sa voix, les sanglots qui se perdent dans sa gorge. Tu réponds par l'affirmative, mais tu sens que cela ne pourra pas durer plus longtemps. Pour elle, tu changerais tout. Pour elle, tu changerais toi. Elle ne te pousse pas à quitter la musique, mais tu le fais pour son bonheur. Ton dernier concert a une saveur amère. Tu pleurerais de quitter cette sensation délectable qui te fait toujours vibrer comme à la première représentation. Mais tu pleurerais davantage de la quitter, elle. Alors, tu l'accompagnes en Europe. En Espagne, vous dansez. En Italie, vous vous embrassez. En Norvège, vous vous réchauffez. En Angleterre, tu songes à la demander en mariage. A Paris, tu achètes la bague. A Rome, elle t'avoue t'avoir trompé avec le bassiste de son groupe. En Arizona, tu repars seul, le cœur brisé, l'âme en miettes, les yeux larmoyants et tu te sens à nouveau comme quand t'avais huit ans. Ton père ne te frappe plus mais pourtant, la douleur est toujours là. Seulement, désormais, le diable a de longs cheveux blonds. Tu te sens faible, et tu te sens impuissant. Elle t'a mise ko. Et tu pleurs longtemps.

04. CRÉATEUR. Tu te retrouves seul, tu te sens perdu. Au fond de toi, tu l'es. Loin de la scène, loin de ton groupe reparti dans un océan d'acclamations, tu es seul et perdu dans le silence. Tu n'es plus toi-même, quand tu n'es plus avec elle. Le matin, quand tu te lèves, ton cœur se fige dans ta poitrine. Le soir, quand tu te couches, le souffle coupé, ton âme s'assombrit. Plus rien en toi n'est vraiment toi. Loin des sourires de ta jovialité, à des kilomètres de l'optimiste qui t'égaye, tu n'es plus un enfant amusé, tu deviens un homme désabusé. Puis tu as retrouvé goût à la vie, petit à petit, pas à pas comme un enfant chancelant. Si tu n'as pas retrouvé le goût sucré de la scène, tu as retrouvé la musique à travers les yeux émerveillés de jeunes talents prodiges qui t'accordent leur confiance. Tu les lances, tu les conseilles, tu les épaules, et tu deviens leur grand frère. Lorsque tu assistes à l'envol d'un artiste que tu as découvert, c'est tout ton corps qui vibre au son de leur voix rauque.

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