|
| (plùm-joan) you give me a meaning, something i can breathe in. | |
| Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: (plùm-joan) you give me a meaning, something i can breathe in. Dim 13 Aoû - 22:22 | |
| |
plùm-joan aminali osborne. she's got a wild heart.
► âge. t’es née il y a vingt ans. t’es un bébé plùm. un petit bébé que tout le monde veut protéger. ► job/étude. t’avais pas d’ambition quand t’as débarqué ici. tu voulais juste qu’on te foute la paix. tu voulais te sauver et vivre dans un arbre. mais, on a eu de l’ambition pour toi. parce qu’apparemment t’es très intelligente plùm. apparemment, t’écoutes rien en cours parce que tu t’ennuies. pourtant, t’es dans une filière pas si mal, une filière pas trop classique. t'entres en deuxième année d’arts plastiques. ► naissance. t’es née au mois de décembre, le treizième jour du mois. t’es pas d’ici, t’es née à plusieurs milliers de kilomètres. t’es née dans la savane africaine, en afrique du sud. dans une réserve naturelle où les lions blessés étaient recueillis. t’es née en même temps qu’un lionceau. un lion qui a toujours fait partie de ta vie jusqu’à ce qu’un braconnier l’abatte. mais, t’as du quitter tout ça. t’as dû rentrer dans le pays de ton cher père. ► statut. t’es célibataire, tu veux pas t’enchainer à quelqu’un. tu veux garder cette liberté qui t’es si précieuse. t’es instable de toute façon. tu sais très bien qu’il y a personne qui pourrait te gérer. il y a personne qui pourrait te supporter au quotidien. puis, t’aimes pas vraiment cette notion de fidélité. tu veux pouvoir aimer qui tu veux, quand tu le veux. ► classe sociale. il parait que t'es de la classe aisée. et ouais, des parents vétos faut croire que ça gagne bien et en plus ils sont plutôt généreux avec toi. mais tu t'en fout toi des billets verts. t'aimes pas cette notion que du papier peut acheter presque tout. non, toi t'as juste envie de vivre librement sans contraintes, sans tout ça. ► orientation sexuelle. t'as jamais aimé mettre des mots sur les choses. tu n'es pas du genre à te ranger dans une case. non toi, tu te contentes de profiter de la vie. filles ou garçons ça t'es complètement égal.
► groupe. the candle burned out. ► avatar. zendaya perfect coleman.
|
tes tics, tes manies.un ► t'as grandi au milieu des animaux. t'as toujours eu des animaux dans ta vie et tu crois que tu pourras jamais te passer d'eux. en afrique, en plus des animaux sauvages, t'avais aussi des chiens et des chevaux. tu montes à cheval depuis que tu sais marcher. alors, tes parents ils t'en ont racheté un de cheval quand t'es arrivée ici. ils t'ont acheté un chien aussi. ils ont sûrement crû que ça t'aiderait. sauf que non. ok tu les aimes tes animaux. mais non, ça ne changera rien au fait que l'on t'a arraché à la seule chose que tu connaissais. deux ► officiellement, t'es revenue aux états-unis parce que ta grand-mère est malade. pourtant, cette femme tu ne la connais pas. tu as du la voir trois ou quatre fois grand maximum. mais bon, c'est la mère de ton père donc bon pas l'choix, t'as suivi le mouvement. officieusement, c'est surtout parce que tes parents n'avaient plus le droit à d'aides pour la réserve et que vous risquiez de tout perdre. trois ► socialement handicapée. tu ne sais pas te comporter en société parce que t'as jamais été habituée à ça. ta mère te faisait l'école à la maison. t'es confrontée aux gens et au monde réel seulement depuis que t'es arrivée ici. alors, t'as bien essayé de continuer à te comporter comme quand t'étais en afrique sauf que ça marche pas. tu finis par te rendre compte qu'il va falloir que tu fasses des efforts. quatre ► tu fumes pas de cigarettes, seulement des joints. de temps en temps. t'as commencé parce qu'on t'as dit que ça te ferait du bien. effectivement, tu planes dès que tu fumes ça. mais bon, la vérité te revient toujours rapidement en pleine tronche. et non, ça n'a pas de pouvoir magique pour te faire retourner d'où tu viens. tant pis, tu continues quand même. cinq ► t'aimes pas les nouvelles technologies. premièrement, parce que tu n'y comprends pas grand chose. deuxièmement, tu ne vois pas l'intérêt de raconter ta vie sur internet. troisièmement, tout le monde fait ça et toi, t'aimes pas faire comme les autres. bon ok, faut que t'avoues que t'as quand même un compte twitter, instagram, facebook, snapchat mais c'est seulement parce que ta soeur t'as forcée. six ► t'as toujours aimé dessiner. déjà en afrique, t'aimais te sauver dans la savane avec ton bloc note et ton crayon noir. les traits se faisaient naturellement. tu n'as jamais pris de cours, tu as toujours tout fait à l'instinct et tu aimes croire que tu n'es pas si mauvaise pour ça. au fil du temps, tes coups de crayons se sont affinés pour devenir de plus en plus précis. tu aimes dessiner ce qui t'entoure, capter les expressions des gens et les retranscrire sur le papier. tu aimes aussi inventer, laisser libre cours à ton imagination débordante. sept ► s'il y a bien une chose pour laquelle tu t'es adaptée très vite en arrivant aux états-unis c'est bien la nourriture. déjà tu es très gourmande donc l'adaptation se fait toujours très vite. tu es vite devenue accro à tous ces fast foods et autre malbouffe. on t'aurait dit ça il y a encore quelques temps, tu aurais ri au nez de la personne. mais force est de constater que tu as craqué même si tu sais que ce n'est pas la meilleure chose au monde ni pour ta santé, ni pour la planète. huit ► éternelle retardataire, tu ne sais pas respecter un horaire. on pourrait presque croire que tu le fais exprès mais même pas. tu n'as tout simplement pas conscience que le temps passe si rapidement. toi, tu vis à ton rythme, toujours dans ton monde. et de toute façon, tu te fiches bien de respecter des heures ou des dates. puis, ça embêtes pas mal de monde tout ça alors ça te plait encore plus. tu finirais presque par faire exprès. neuf ► t'aimes le danger plùm. t'aimes faire des choses où tu pourrais y laisser ta vie. tu te sens vivante quand tu fais ça. une bonne dose d'adrénaline. inconsciente ? complètement. peut être que tu veux attirer l'attention. attirer l'attention de ces parents qui n'ont jamais fait attention à toi. pourtant, tu sais qu'ils t'aiment. t'aurais peut être aimé qu'ils le montrent un peu plus au lieu de te laisser toujours livrée à toi-même. puis maintenant, c'est trop tard. maintenant, tu ne leur laisse pas la place qu'ils méritent. tu continues de n'en faire qu'à ta tête parce qu'après tout, t'as toujours eu peur du changement. dix ► le silence et le calme, voilà ce que tu aimes par dessus tout. tu n'aimes pas parler pour ne rien dire. tu es plus une adepte des gestes, des actes. s'il y a quelque chose à faire, tu ne vas pas le dire, tu vas le faire. tu trouves qu'il est inutile de parler alors tu te contentes du strict minimum. les gens qui parlent trop te donne mal à la tête. et c'est avec ta finesse légendaire que tu n'hésites jamais à leur dire de se taire. - caractère:
sud africaine au caractère de feu. t’es aussi sauvage que le lion que tu as toujours côtoyé. les lions avec lesquels t’as grandi. tu es une jeune femme indépendante. très tôt, trop tôt, livrée à toi même il a fallu que tu t'adaptes rapidement. t’es débrouillarde joan et tu n’as besoin de rien ni personne pour t’en sortir. tu ne veux pas être redevable de toute façon. tu ne veux pas d’aide. les mains tendues, tu les repousses. tu ne veux pas de la pitié des gens. parce que oui, t’as toujours cette impression que les gens viennent t’aider que par pitié. dans la savane, il te fallait être polyvalente. tes parents n'étaient pas là. ils étaient bien trop occupés avec les différents animaux à soigner, à guider les touristes qui venaient visiter la réserve. tu les as toujours détesté ceux-là. tu as toujours détesté voir ces abrutis trainer dans les parages. ils étaient pas chez eux. ils empiétaient ton territoire ces étrangers. plusieurs fois, tu t'es surprise à espérer que le roi de la savane n'en fasse qu'une bouchée. tu savais qu’ils n’auraient eu aucune chance. mais non, ils semblaient bien trop fiers comme des coqs à prendre dans leurs bras des lionceaux. bien trop heureux d’avoir une photo de leur gamine tenant un petit simba dans les bras. parce que ouais, les gens se croient toujours dans un dessin animé. sauf que la vie c’est pas ça. la vie c’est pas de prendre un lion comme un chaton. tu sais toi que la vie est plus difficile que ça. t’es réaliste plùm. t’es une lionne plùm-joan. t’es aussi sauvage qu'elles. et t'es aussi fière, très fière, trop fière. ton plus gros défaut sûrement. il n'est pas question que tu te rabaisse devant quelqu'un. petite fille sauvage, petite fille qui n'aime pas parler. tu te passes bien de ces longs discours, de longs bavardages. tu te passes volontiers de tous ces problèmes futiles. t’as connu la liberté et tu détestes être enfermée ici. tu ne te sens pas à ta place. t’as l'impression d'étouffer avec tout ça autour de toi. t’aimes pas les états-unis. t’aimes pas l’arizona et pourtant, tes origines sont ici. pourtant, toi tu te considères comme étant de là-bas. tu aimes grimper aux arbres. tout en haut pour admirer la vue. ce n'est pas aussi beau que ton afrique natale l'arizona. mais ça fait l'affaire. t’'as pas eu le choix de toute façon. t’es sauvage plùm. tu ne comptes pas te laisser dicter ta vie par quelqu'un. tu prends tes décisions seule. t’es bornée et tu fonces droit dans le mur même si tu sais que t’as tort. tu es une accro aux sensations fortes. t’aimes l’adrénaline, tu l’aimes un peu trop sûrement. t’aimes te sentir vivante. alors, tu pousses et repousses les limites toujours un peu plus loin. ta vie ne tient qu'à un fil parfois. mais, tu manques de confiance en toi. tu ne sais pas appréhender les gens. toute cette vie c'est trop compliqué pour toi. et t’as peur en fait. tout était plus simple quand tu étais avec tes lions. tout était plus simple quand ces nouvelles technologies ne venaient pas empoisonner vos vies parce que non t’avais pas de téléphone ou d’internet dans ta savane. t'es entière toi joan. tu ne sais pas faire semblant. tu ne supportes pas les faux semblants, tu ne supportes pas le mensonge. tu ne supportes pas l'hypocrisie dans laquelle tu vis. tu ne supportes pas ces sourires de façade. quand tu veux dire merde, tu le dis et tu te fiches de ce que les gens pensent. t'aimes faire la gueule, t'aimes faire savoir quand quelque chose ne te plait pas. t'as parfois besoin de gueuler parce que tout t'énerves. puis tu t’éclipse tout aussi vite que t’as pété les plombs parce que t’aimes pas qu’on te remarque. t’aimes être tapie dans l’ombre comme la lionne qui chasse. t’aimes observer les autres de loin. tu pars plusieurs heures loin de la ville parfois parce que t'as besoin de la nature, t'as besoin de te ressourcer. la nature, tu t'y sens bien. t'aimes les nuits à la belle étoile. t'aimes regarder les étoiles en buvant une bière et fumant un joint avec des gens que t'aimes. parce que quand t'aimes quelqu'un plùm, tu fais pas semblant. tu lui donnes tout, tu lui donnes trop et on te brise. t'es une petite fille perdue joan. t'es une petite fille qui a du mal à comprendre le monde dans lequel elle vit plùm-joan. derrière l'écran. ► ton pseudo/prénom. STRANGELOVE. mais appelez moi alison ou ali. ► pv, scénario, inventé ? tout droit sorti de ma petite tête. ► comment as-tu trouvé JoD ? le petit lutin qui m'a soufflé de jeter un oeil dans les projets bazzart. ► et t'en penses quoi ? il est plus que parfait, mais je serais pas objective je crois ► des trucs à ajouter/améliorer ?: coeur sur vous les chatons
Dernière édition par Plùm-Joan Osborne le Lun 14 Aoû - 22:19, édité 19 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (plùm-joan) you give me a meaning, something i can breathe in. Dim 13 Aoû - 22:23 | |
| tell me who you are il l’a rencontré pendant un voyage en afrique du sud. il était l’un de ces simples touristes qui rêvent de prendre une photo avec un bébé lion. elle était la responsable du lieu. elle avait pris la direction de cette réserve alors qu’elle n’avait que vingt trois ans. il était tombé sous son charme. un coup de foudre, une évidence comme diraient certains. elle était celle qu’il attendait depuis si longtemps. mais, il y avait tout un continent qui les séparaient. il ne se faisait pas plus d’espoir en lui donnant ses coordonnées. il était persuadé que tout ça n’était que bon pour un film hollywoodien. jamais il n’aurait pensé que six mois plus tard il emménagerait dans la réserve. il n’aurait jamais pensé se marier en plein milieu de la savane. deux jolies petites filles. une première poupée brune pointait le bout de son nez. une naissance difficile. par chance, il avait eu le temps de se rendre à l’hôpital de la ville la plus proche. sûrement ce qui avait sauvé la vie de cette petite fille. la deuxième, n’aura elle jamais connu la civilisation. même pas née à l’hôpital, c’est toi qui a pointé le bout de ton nez plùm. ta mère te donnait la vie alors que ton père aidait une lionne blessée à mettre bas. il avait risqué sa vie mais il n’avait pas pu la laisser à son sort. il n’avait pas pu se résoudre à voir la vie de cette mère et son petit disparaitre sous ses yeux. tu aurais pu ne jamais le connaitre. mais, le destin semblait en avoir décidé autrement et elle ne lui avait rien fait. elle s’était contentée de partir. pas loin, toujours là proche de vous. une sorte de bonne étoile. elle avait veillé sur toi. tout du moins, tu aimais le croire. tu aimais croire que le lionceau à qui elle avait donné la vie était une sorte de parcelle de ton âme. tu aimais croire qu’une parcelle d’étoile s’était séparée en deux pour te donner vie à lui et à toi ce soir là. tu voyais cet animal comme ton jumeau, ton âme soeur. un lien particulier entre vous sans que tu ne l’ai approché à moins de cinq mètres. tu savais ce que tu risquais si tu pénétrais sa bulle. tu ne l’as jamais fait tu n’as jamais voulu. tu le respectais bien trop. il avait besoin de son espace vital comme toi tu avais besoin du tien. tu l’a suivi de loin pendant ses parties de chasse alors que tu n’étais qu’une enfant. perchée dans un arbre, tu observais ce roi de la savane. tu aimais voir ses interactions avec ses lionnes. tu aimais voir ses petits grandir au fil des saisons. ces mêmes lionceaux qui lorsqu’ils étaient abandonnés par leurs mères finissaient dans le centre que tenait ta mère. nourris au biberon, ils devenaient les peluches des touristes qui venaient envahir ton territoire. tu n’avais jamais pu le supporter. tu n’avais jamais aimé voir ces gens envahir ton espace personnel. ces touristes débarquant par dizaines et venant troubler le calme de cette savane. tu n’aimais pas les gens. la seule personne que tu tolérais dans ton espace c’était ta grande soeur. celle qui était ton opposé. celle qui se prêtait toujours volontiers à faire visiter votre petit bout de paradis à ces étrangers. mais cette soeur te protégeait toujours. elle était un pilier, un pilier sur lequel tu pouvais toujours t’appuyer. elle était toujours là pour toi. tu l’aimes et tu l’aimeras toujours ta soeur. puis, le calme paisible de la savane a basculé. un braconnier qui vient tué ton lion. qui vient tuer ta moitié. une partie de toi qui se brise. tu n’as que quatorze ans et tu sais que tout ne seras plus pareil. tu méprises toujours un peu plus ces touristes qui viennent chez toi. tu te refermes, tu fuis. tu passes encore plus de temps loin de chez toi. tu pars parfois des nuits entières juste pour observer cette faune qui est finalement si fragile. cette faune qui peut être détruite à tout moment par une bande de fous qui prétend être supérieure aux autres. un être qui croit avoir le droit de vie ou de mort sur les autres. ces hommes que tu passes plus de temps à fuir parce que tu sais que le vrai danger, c’est eux.
encore une fois alors que t’arrives en cours, tu n’es pas dans ton état normal. t’as la tête d’une fille qui a passé la nuit dehors. et c’est ce que t’as fait. t’as passé la nuit en haut de l’un des arbre d’un parc de la ville. t’as regardé les étoiles, t’as fumé des joints et tu t’es laissée planer. t’as pensé à l’afrique que t’as quitté depuis quelques mois. t’as pensé à cette nouvelle vie que tu détestes. t’avais l’objet dernière génération, que tes parents t’avaient offert en arrivant à oro valley, qui avait vibré toute la nuit. comme d’habitude t’étais partie comme ça. t’étais partie comme ça sans rien dire à personne. tu n’en voyais pas l’intérêt. tu revenais toujours de toute façon. tu ne comprenais pas qu’ici le monde était bien plus dangereux que dans ta savane. tu ne comprenais pas que les gens ici étaient bien plus féroces que les lions que tu avais passé tant d’heures à observer. ces lions que tu regrettais. ces lions avec qui tu avais un lien si particulier alors que tu ne les avaient jamais approchés. mais, ils te ressemblaient. tu avais l’impression qu’ils te comprenaient. malheureusement, tu te retrouvais comme un lion de zoo ou un lion de cirque. t’étais enfermée dans une cage. cette cage c’était ta nouvelle vie. ta nouvelle vie à laquelle tu ne voulais pas te plier. cette nouvelle vie qui ne te ressemblait pas. ta vie c’était pas ça. ta vie c’était pas aller en cours pour obtenir un bon boulot derrière. tu te fichais bien de tout ça toi. toi, t’avais aucune ambition. tu voulais juste vivre. tu voulais juste te laisser porter. mais t’es là. t’es là à passer les portes de cette salle de classe. tu les regardes tous. ils ont tous le nez collé à l’écran de leur portable. ils vivent tous à travers un écran. plus aucun d’eux ne prend le temps de regarder. plus aucun ne s’extasie des petits plaisirs de la vie. il faut être le premier à avoir le plus de likes. des likes obtenus par de purs inconnus. ce n’est pas comme ça que tu vois la vie toi plùm. toi ta vie, ce n’est pas à travers ton téléphone que tu veux vivre. tu ne sais de toute façon même pas l’utiliser. puis, ton regard s’accroche au sien. ses yeux bruns te percent l’âme. il te fait ça à chaque fois ce con. pourtant, il a rien de plus qu’un autre. il est même plutôt banal. il ne sort pas du lot, il n’est pas de ces gens qui attirent les regards. pourtant, il attire le tien. tes pas te mènent jusqu’à la place libre à ses côtés. tu sais pas pourquoi tu te poses à cette table. tu te mets jamais à côté de personne d’habitude. il faut croire que t’as dans l’idée de te sociabiliser un peu pour une fois. tu te laisses tomber lourdement sur la chaise, il te dévisage. faut croire qu’il s’y attendait pas à ça. « qu’est-ce que tu fais là ? t’es en retard en plus et on dirait que t’as dormi dehors. » tu prends ta tête entre tes mains, il te fatigue déjà. quelle mauvaise idée que t'as eu là à t’installer à ses côtés. monsieur le bon élève ne semble pas apprécier ta présence à ses côtés. « fermes-la tu veux. » non finalement ce n’est peut être pas aujourd’hui que tu vas commencer à faire des efforts avec les gens. t’as pas envie qu’il parle. tu veux qu’il se taise et que tu puisses pioncer sur ta table tranquillement. tu veux pouvoir l’observer discrètement parce que t’es certaine qu’il y a plus que ça en lui. t’es sûre qu’il est bien plus que le premier de la classe, celui qui sait tout sur tout, celui qui parle pour ne rien dire. parce que ça, il n’a pas arrêté de te parler tout au long du cours. il n’a pas arrêté de te faire des reproches sur ton attitude. comme si ses mots changeraient quelque chose.
il sait que tu parles pas beaucoup. depuis un mois, il s’est habitué à ta façon d’être. de toute façon, il a pas vraiment le choix. il sait que tu préfères hocher la tête quand tu es d’accord avec lui. il a toujours cette façon de te regarder qui te trouble. on peut pas dire qu’au départ ça t’enchantait. des cours de rattrapage, t’as jamais compris pourquoi on t’a imposé ça. ok, tu n’en glandes pas une. ok, tu ne te présentes pas aux examens. tu ne vois pas l’intérêt de le faire. tu n’as pas besoin que l’on te mette une note sur ce que tu sais juste parce qu’ils veulent le vérifier. tu ne veux pas te plier à cette nouvelle société. alors, tu dois le voir tous les jours. une heure tous les soirs. tous les soirs, à l’entendre parler. il te fatigue à parler autant. il te prend pour une imbécile qui ne sait rien. pourtant, il finit par comprendre au fur et à mesure que tu n’es pas si bête. il se rend que tu fais exprès, que tu mets toute la mauvaise volonté du monde. tu lui fais bien comprendre qu’il te dérange tous les soirs à venir ici. et ce n’est pourtant pas totalement la vérité. tu as pris l’habitude à ce qu’il vienne, à ce qu'il parle beaucoup. à ce qu’il te dise toutes ces choses que tu sais déjà. tu te surprends à ne pas aimer les silences qu’il peut y avoir. pourtant, ce n’est pas toi qui fait la discussion, c’est lui qui parle pour ne rien dire. parce que lui, il semble en avoir besoin de parler. il n’aime pas le silence. tu finis par comprendre qu’il y a des raisons pour ça. au fil des jours, tu comprends que sa vie n’est pas parfaite. parfois, il vient avec des bleus sur la peau. tu es observatrice joan. tu vois tout ça mais tu ne dis rien. tu te dis que s’il avait envie d’en parler il le ferait. sauf que tu ne comprends pas que ce n’est pas si simple de tout dire. puis après tout, tu n’es même pas son amie. tu es seulement cette fille qui lui permet de gagner de l’argent facilement. puis, il y a ce jour où il ne vient pas. alors, ça t’énerve. il t’a pas prévenu, il a rien dit et t’as attendu pendant plus de trois quarts d’heure. t’as fini par prendre ce truc qu’on appelle téléphone et tu cherches dans ton répertoire son nom. « pourquoi t’es pas là ? » pas de longs discours, jamais avec toi. le temps te semble long avant qu’il ne prenne la parole. « lâches moi, ça te regarde pas… » et il raccroche, te laissant là sans aucune réponse. tu ne sais pas quoi en penser. t’es perturbée par tout ça. perturbée par ce qu’il te fait sentir. c’est fou, tu t’inquiéterais presque pour lui. les choses ne s’arrangent pas alors qu’il ne vient pas en cours les jours suivants. une semaine, une semaine qu’il ne vient pas. ce n’est clairement pas dans ses habitudes ça. tu l’as déjà vu venir même malade à mourir. tu t’inquiètes un peu plus jusqu’à ce qu’il revienne. il t’ignore, pas un mot. ça te met encore plus en rogne. tu t’installes tous les jours à ses côtés espérant qu’il parle parce qu’au final, t’aimes bien l’entendre parler même si tu prétends le contraire. mais il ne dit rien. rien du tout. il ne vient plus te donner de cours non plus. tu ne sais pas ce que tu as fait. peut être que justement tu n’as rien fait. peut être que tu l’as épuisée à te comporter comme cette sauvage. il est peut être temps que tu te remettes en question. peut être temps que tu évolues. il faut que tu te bouges, tu ne peux pas continuer comme ça. tu vas finir par être rongée par cette solitude plùm. tu ne l’avoueras jamais mais tu as besoin des gens. finalement, tu ressembles encore une fois aux lions plùm-joan. toi aussi tu as besoin de vivre avec tes semblables, toi aussi tu dois vivre en groupe.
Dernière édition par Plùm-Joan Osborne le Lun 14 Aoû - 16:29, édité 6 fois |
| | | Leevi Wolf fondatrice ✏ golden are the bones of woe, their brilliance has no place to go. Some lamb.
RAGOTS : 1029 ARRIVE(E) LE : 24/10/2011 POINTS : 409 | Sujet: Re: (plùm-joan) you give me a meaning, something i can breathe in. Dim 13 Aoû - 22:24 | |
| Omg, comment j'suis déjà fan. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (plùm-joan) you give me a meaning, something i can breathe in. Dim 13 Aoû - 22:54 | |
| en espérant que le reste te plaise tout autant |
| | | Leevi Wolf fondatrice ✏ golden are the bones of woe, their brilliance has no place to go. Some lamb.
RAGOTS : 1029 ARRIVE(E) LE : 24/10/2011 POINTS : 409 | Sujet: Re: (plùm-joan) you give me a meaning, something i can breathe in. Dim 13 Aoû - 23:46 | |
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: (plùm-joan) you give me a meaning, something i can breathe in. | |
| |
| | | | (plùm-joan) you give me a meaning, something i can breathe in. | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |