|
| some days you just have to create your own sunshine. | |
| Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: some days you just have to create your own sunshine. Mer 16 Aoû - 22:37 | |
|
❝some days you just have to create your own sunshine❞ Leevi & Lighea Journée de merde, dans une semaine de merde. Rien de bien nouveau sous le soleil. Lighea s'était imaginée qu'en n'ayant pas encore repris les cours, les choses se passeraient mieux. Mais c'était sans compter ses heures à la supérette, qu'elle avait augmentées afin de mettre un peu plus de coté... Enfin si seulement c'étaient ses heures, qui étaient le problème et pas son patron un peu trop libidineux ! Chaque fois qu'elle sent son regard se poser sur son corps, Ligh a un vieux goût de bile qui lui remonte dans la bouche et une envie de hurler qui la prend aux tripes. Mais pourtant, la brune n'a jamais réagi, se l'est toujours interdit. Elle se tait, parce qu'elle a besoin de ce travail, qui ne paie pas si mal au fond. Alors après une longue journée, bien plus épuisante qu'elle ne devrait l'être, elle n'a qu'une envie : se blottir dans les bras de quelqu'un pour s'y sentir en sécurité. Ça, et peut être une bière, ou un verre un peu plus fort ! Alors Lighea sort son portable et en quelques caractères elle vient de s'inviter chez Leevi. Je sors du boulot et j'ai envie de te voir. T'es chez toi ? Il est ce qu'il se rapproche le plus d'un petit ami pour Lighea, alors qu'en réalité entre eux, il n'y a rien d'officiel. Pas de promesses, pas d'étiquette, rien si ce n'est cette complicité et ce respect qu'ils ont l'un pour l'autre. Bien sûr, la brune comme toujours éprouve quelque chose pour lui, parce que la jeune femme a toujours été comme ça. Amoureuse au moindre regard qu'elle croise, ou du moins ressent-elle ce qui se rapproche le plus de l'amour pour elle. Le chemin la menant à la demeure de Leevi, elle le fait en marchant, écouteurs dans les oreilles. Ses pas sont rythmés par les notes des derniers tubes à la mode, pas vraiment son genre de musique, mais lorsqu'elle a besoin de se vider la tête, c'est la meilleure solution qu'elle ait trouvée. Lorsqu'elle arrive enfin chez Leevi, elle sonne à sa porte, retirant ses écouteurs par la même occasion. Et lorsque la porte s'ouvre, elle n'attend pas une seconde avant de se hisser sur la pointe de ses pieds pour déposer un rapide baiser sur la joue du brun. « J'ai besoin d'un remontant. Monsieur le pervers a encore reluqué mon décolleté toute la journée. Lance-t-elle alors qu'elle pénètre dans la pièce, comme si elle était chez elle. Après tout, Lighea a toujours pris ses aises, peu importe où elle se trouve. Pas de bonjour, pas de comment ça va, aucune de toutes ces banalités qu'elle déteste tant. En plus, c'est pas comme si y avait beaucoup à regarder ! » Finit-elle avec une pointe d'humour, se retournant vers le jeune homme, sourire aux lèvres. Lighea n'a jamais été complexée par son corps, elle l'a toujours accepté tel qu'il lui avait été donné. Alors loin d'elle l'idée de chercher un compliment par ce biais. Elle s'arrête un instant, jette un rapide coup d'œil à ses vêtements; elle porte encore son uniforme, chemise à carreaux orange d'un mauvais goût certain et petit foulard encore noué autour de son cou. Heureusement qu'elle peut porter un jeans de couleur noir et des ballerines assorties, ça sauve un peu l'histoire. « Ha oui, tu m'avais jamais vue dans mon uniforme avant... Sexy, hein ? » Elle plaisante encore une fois, alors qu'elle retire ce foulard qu'elle déteste tant et qui lui donne un faux air de femme des années 50.
| © Pando |
|
| | | Leevi Wolf fondatrice ✏ golden are the bones of woe, their brilliance has no place to go. Some lamb.
RAGOTS : 1029 ARRIVE(E) LE : 24/10/2011 POINTS : 409 | Sujet: Re: some days you just have to create your own sunshine. Mer 16 Aoû - 23:44 | |
| some days. “ft lighea la sirène . Tu lèves les yeux. Le saule pleureur qui te fait face te paraît un bon abri pour ta lecture quotidienne. Juste assez d'ombre pour te protéger de la chaleur écrasante du soleil, pas suffisamment pour craindre que l'air frais ne s'engouffre dans ton tee-shirt et te fasse frissonner. La tête toujours levée, tu trébuches sur un caillou incongru. Si tu essayes de te rattraper à la barrière, elle se dérobe à toi. Tête la première, tu chutes. Jamais jusqu'alors tu n'avais senti avec tant de réalité la dureté de ce sol en béton. En jurant, tu te relèves, tout honteux que tu es de cette expérience de la gravité. Les joues rosies par la confusion et par la gêne, tu jettes un œil déconfit sur les gens autour de toi. Certains rient, d'autres arborent un regard empli de pitié, aucun ne s'approche de toi pour t'aider à te lever ou pour s'enquérir de ton état. En un soupir, tu délaisses le saule pleureur pour privilégier la sécurité de ton intérieur.
Ton appartement n'a rien d'une antre destiné à séduire les filles. Véritable garçonnière dans laquelle tu donnes vies à tes passions pulsions, tu balayes le salon d'un œil hagard. Des posters emplissent les murs blancs d'une décoration toute personnelle, le rock s'obstine à tenir sa place d'ornement dans tout l'appartement. D'innombrables vinyles traînent, tantôt sur le tapis du salon, tantôt dans ta bibliothèque, tantôt au dessus du frigo : tout transpire ta vie passée, quand tu ne parviens pas à tirer un trait sur ce qu'est désormais ton présent. Parfois, tu te sens vieux. Un nouveau soupir franchit la svelte barrière de tes lèvres. Aujourd'hui n'est pas un bon jour. Si tu t'affales sur ton canapé, clope au bec, les yeux clos et un verre de vin confortablement installé dans tes mains, c'est pour écouter un vieux album des who que t'avais offert jordan. Tu ne t'es pas résigné à tout jeter. Une vibration malvenue t'extirpe de ta rêverie. Tu jettes un œil à ton portable, sans vraiment le vouloir. Réflexe instinctif : tu te sens bestial, parfois, et sent palpiter dans tes veines les tocs de vieilles filiations inconnues. Oui. Réponse somme toute laconique : tu la sais déjà en marche. Elle ne t'écris que pour te prévenir, mais n'attends guère de réponse pour venir. Tu ne saurais lui donner tort. Lighea remplace tout naturellement jordan dans le fil de tes pensées. Muse, sirène, sorcière et envoûteuse, elle t'a charmé aussi aisément que fasciné. Tout en elle est source d'inspiration : tu pourrais n'écrire une ode qu'à la chaleur de son sourire.
La sonnette vient troubler le solo de guitare des who sur lequel tu palpitais d'amour. Tu n'en fais guère cas : la présence de lighea remplace toutes les déceptions. Quand tu te lèves pour ouvrir la porte, elle te surprend d'un baiser sur la joue, d'un baiser qui te fait malgré toi frissonner. Elle a ce don de te passionner comme autrefois la musique et le rock. Tu te dis parfois qu'elle aurait sa place dans les posters. Tu souris à l'évocation de son patron. Souvent, elle t'en parle, comme un gimmick hebdomadaire. Tu te contentes de l'évoquer, sans entrer dans ses affaires. Entre vous réside un mystère que vous aimez entretenir : si tu connais tout de la chaleur de sa peau et de l'odeur de ses lèvres, tu ignores bien des choses de sa vie quotidienne. Tu lui rends la pareille. “ je ne pourrais lui donner tort, tes petits seins restent aguicheurs. “ tu réponds dans un soupir amusé. Tu sais qu'elle n'en attendait pas tant, mais les compliments glissent de ta bouche sans que tu puisses les retenir. Ta franchise te vaut parfois des tours, mais elle t'est d'une grande aide avec les demoiselles. Nul mensonge n'a jamais franchit la barrière musquée de tes lèvres.
Tu la regardes intensément, de ce regard qui la trouble bien souvent. La tenue n'a certes pas vocation à rendre les caissières attirantes, mais lig' n'en garde pas moins ce charme olympien. Moitié muse, moitié déesse, elle a sur le visage cette aura de bohème qui la rend fascinante. Nul besoin de fouler les planches, elle brille déjà dans la vraie vie et t'auréole de sa magie. “ il t'allait divinement bien, ce foulard, c'est plutôt le tee-shirt qu'il faudrait enlever. “ Tu souris, une fois de plus, de ce sourire joyeux qui te donne cet air gamin. Toi, quand on te vois, on serait bien en peine de te donner un âge : quelques plis sur ta peau se dessinent, quand ton sourire te rajeunit de quinze ans. Tu n'as rien d'un pervers, seulement la franchise d'un enfant de trois ans. Tu pourrais si facilement dire à ta mère qu'elle est grosse et pas belle. Sur le même ton qu'un bébé. Et avec le dessin qui va avec. Tu lui sers un verre de vin, que tu glisses dans ses mains, te rassoit sur le canapé, en tailleurs, comme elle a si souvent l'habitude de te voir. Tu te rallumes une clope, lui en proposes une au passage, l'invite à s’asseoir à tes côtés. A peine a-t-elle franchit le seuil de ton appartement que t'as envie d'écrire. Les notes sont ton langage, les gammes ton vocabulaire. “ j'me suis vautré tout à l'heure, si t'avais vu ça, tu te serais foutu de moi. “ balances-tu dans un petit rire amer. Tu baisses la musique des who que tu laisses quand même en fond sonore : nul ne changera tes habitudes. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: some days you just have to create your own sunshine. Jeu 17 Aoû - 17:17 | |
|
❝some days you just have to create your own sunshine❞ Leevi & Lighea Le baiser que tu reçois en retour a le don de réchauffer ta poitrine, toi qui apprécies tant les gestes d'affection. Une caresse, un baiser, une étreinte, un rien suffit bien souvent à te contenter. Un simple contact, la chaleur humaine, sans quoi tu es persuadée que tu ne pourrais pas vivre. Seule, Lighea, tu finirais pas t'éteindre lentement, te faner, pour finir par disparaître. Et c'est Leevi, qui te maintient en vie, Leevi et quelques autres personnes dont tu oublies le nom le temps que tu partages ces instants si précieux avec lui. Parce que tu as beau n'appartenir à tout le monde et à personne à la fois, tu as la capacité de n'appartenir qu'à une seule personne lorsque celle-ci est à tes cotés. N'existe alors à cet instant plus que Leevi à tes yeux. « Je ne pourrais lui donner tort, tes petits seins restent aguicheurs. » Il t'arrache un sourire malgré tout. Parce qu'un compliment ne laisse jamais une femme impassible après tout. Et tu y jettes toi-même un coup d'œil rapide, comme si tu voulais contrôler leur taille. Rapide œillade ensuite vers Leevi, comme pour lui donner raison, ou approuver ses dires. Après tout, personne ne s'en est jamais plaint jusqu'à présent. Et puis il te jette ce regard, qui te ferait fondre en toutes circonstances. Qui éveille en toi ce que les autres qualifient de papillons. Mais avec toi Lighea, c'est différent, le papillon c'est toi et dans ton estomac ce sont des feux d'artifice qui explosent. Ton cœur qui s'emballe aussi, dans une sensation grisante dont tu raffoles et dont tu ne saurais te passer. Foulard en main, tu as l'impression d'être déguisée, de ne pas être vraiment toi. Loin d'être matérialiste, tu apprécies pourtant de pouvoir choisir quoi revêtir le matin, et généralement tes choix ne s'approchent nullement de cet uniforme. « Il t'allait divinement bien, ce foulard, c'est plutôt le tee-shirt qu'il faudrait enlever. » A cette phrase, tu en viens à déposer tes doigts délicats sur le premier bouton de ta chemise. Tu fais mine de le déboutonner, ton regard planté dans le sien, tu vas même jusqu'à te mordre la lèvre inférieure, langoureuse, mais au final n'en fais rien. Aguicheuse, tu sais jouer de tes charmes, sans jamais devenir vulgaire pourtant. Subtile créature des mers, ton aura suffit à elle seule à faire de toi cette femme magnétique, sur qui les regards s'attardent toujours d'une manière ou d'une autre. Pourtant Lighea tu n'en as pas même conscience et c'est sûrement là que réside tout ton charme.
Tu le suis jusqu'au canapé ensuite, acceptes le verre de vin qu'il t'a servi avec un simple merci. S'il s'assoit en tailleur sur le sofa, tu l'imites, savourant le nectar des dieux entre tes lèvres, dans un soupire satisfait. C'était tout ce dont tu avais besoin à cet instant précis. Qu'il laisse la musique tourner, ne te gêne pas, tu as toujours apprécié ses goûts musicaux, sans parler du fait que tu te sentes toujours un peu mal à l'aise lorsque la musique se fait absente. Tes doigts ne peuvent d'ailleurs pas s'empêcher de battre la mesure sur ta cuisse, tandis que tu reposes le verre délicatement sur la table basse. Tu n'es pas bien épaisse et le vin a toujours eu tendance à te monter très vite à la tête, alors tu fais attention. « Quoi ? J'ai raté ça ? Pfff, c'est vraiment une journée de merde jusqu'au bout... » L'air boudeuse, tu croises les bras sur ta poitrine, magnifique exposition de tout le talent de comédienne que tu possèdes ! Enfin de l'art de l'exagération surtout... « Tu t'es pas fait mal au moins ? Tu finis par demander quand même, l'air soudainement bien plus sérieux. Tu t'imagines que sa réponse sera négative, au vu de son rire, mais tu préfères demander... Sinon, je pourrai te soigner... » Petit sourire malicieux au coin des lèvres, tu t'avances légèrement vers lui en déposant un main sur son genou. Tu pourrais te réinventer infirmière s'il le fallait, ça, ou autre chose selon ses désirs.
| © Pando |
|
| | | Leevi Wolf fondatrice ✏ golden are the bones of woe, their brilliance has no place to go. Some lamb.
RAGOTS : 1029 ARRIVE(E) LE : 24/10/2011 POINTS : 409 | Sujet: Re: some days you just have to create your own sunshine. Ven 18 Aoû - 2:24 | |
| some days. “ft lighea la sirène . Elle s'inquiète pour toi. Le petit pli au dessus de son sourcil droit t'amuse et t'interpelle. Souvent tu lui as vu cette mimique : pour les petits tracas du quotidien comme pour les gros coups du destin. Elle est de ces dames qui se soucient de vous, tu es de ces hommes qui ne se soucie que d'elle. Pourtant, lorsqu'elle met une main sur ton genou et adoucit sa voix d'une langueur suave, son sourcil s'arque de nouveau, autrement. Décidément, tout en elle te fascine : jusqu'à la danse de ses sourcils. Tu tapotes de ton doigt libre sur le sien, au rythme de la musique, reproduisant inconsciemment ce que tu lui as vu faire quelques secondes auparavant. Tu ornes ton visage angélique d'un sourire érotique, quand le désir s'empare de toi. De ton bas-ventre à ta nuque, tout ton corps palpite de ton envie d'elle, fourmille de tes émois. Un solo de guitare des who te bouleverse dans tes pensées. Enfant amusé, tu te lèves d'un bond pour mimer cette guitare invisible que tu tiens du bout des doigts, les jambes arqués, le visage emporté dans le fléau de tes rêves brisés. Ce rock t'entraîne, t'emporte, te dévore entièrement. Démon des temps passés auquel tu redonnes vie dans ce salon fatigué, au charme des vieilles choses, des vinyles de collection et d'un solo d'air guitare sur fond de who électrisé. “ j'ai peut-être pris un coup sur la tête, quand même. “ tu susurres, amusé, quand enfin le calme reprend possession de toi, et que le fond sonore retrouve sa véritable place, dans la pâle quiétude de cette fin d'après-midi. Le soleil se couche.
Loin de toi l'idée d'oublier cette proposition indécente. L'image de lighea en costume blanc s'occupant de toi t'inspire sauvagement. Néanmoins, la musique ayant réveillé en toi quelques fibres enfouies, c'est ta main que tu lui proposes. Debout face au canapé, tu tends le bras dans sa direction, tes doigts s'enquérant de la chaleur de sa paume. “ m'accordez-vous cette danse, ma dame ? “ Tu n'as jamais si bien dansé. A peine peut-on dire que tu te défoulais sur la scène, autrefois, lors de tes heures de gloire sous la lumière : jambes inaptes, mains occupées, ton corps se désarticulait pour donner à la foule une vague image de la folie. T'as toujours été meilleur pour passionner. Néanmoins, là, dans le cadre obscur et intime de cette garçonnière, tu te sens d'humeur vagabonde. Tu la veux, dans tes bras, tu les veux, ses jambes frôlant les tiennes, tu le veux, son rire cristallin au bord de tes oreilles. Tu la veux suivant tes pas. T'as jamais été de ces hommes assoiffés : le sexe est affaire de préliminaires. Tu ne trouverais de plaisir que dans un lit où tu te sentes vraiment bien. Avec lighea, rien d'autre ne compte que votre plaisir conjoint, le sien, surtout, que tu ménages avec soin. “ tu auras toute l'occasion de soigner mes pieds écrasés, après. “ Tu ris, de cet arrangement. Tu présumes de ses capacités, sans jamais l'avoir vu danser. Peut-être est-elle une sirène jusqu'à l'ondoiement de ses hanches et la grâce de ses épaules ? Maintenant, plus rien d'autre n'a d'importance. Tu veux la voir danser, tu dois la voir danser, tu la verras danser. Gamin capricieux, tu attends, impatient, qu'elle te donne sa main en guise de bon vouloir, et tu pries pour donner avec elle un concerto de toute beauté. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: some days you just have to create your own sunshine. | |
| |
| | | | some days you just have to create your own sunshine. | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |