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lois violet harker resting bitch face since '95
► âge. Dans le ratio parfait de ses sœurs ; vingt-trois ans, trois années de moins que l'aînée, trois années de plus que la benjamine. ► job/étude. Etudiante en criminologie ; l'argent de papa et maman coule trop vite pour aller s'embêter avec un job en plus. ► naissance. Oro Valley, un quatorze septembre. Trop tôt, trop dans le canapé du salon, trop étranglée par le cordon. ► statut. Cœur coulé dans le titane ; des éclats par-ci, par-là, si on y regarde de plus près et avec la bonne lumière. ► classe sociale. L'argent est la racine du mal ; et y a toute une forêt qui pousse chez les Harker. ► orientation sexuelle. Inconnue au bataillon, deuxième division juste derrière celle des sentiments.
► groupe. Walk down to the water ► avatar. Kassi Smith.
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UN. Harker, c'est le manoir figé dans le temps du bout de la rue. Harker, c'est le portail tacheté de rouille et à jamais scellé. La musique qui s'en échappe quand on tend l'oreille au détour d'un coup de vent bien placé. Harker, il paraît que la fortune est sortie de nul part dans les années 20, et que depuis, elle est jamais partie. Harker, un nom qui intrigue, et il semblerait que le mystère ait suinté des murs pour venir imprégner ses habitants.
DEUX. Ça, ou juste une mauvaise imitation d'un délire à la Tim Burton. Les filles Harker ; trois blondes aux grands yeux esquintés par l'obscurité et striés aux lignes des partitions. Le même timbre de voix, la même nuance de pâle, le même air secret des regards qui se perdent aux tournants. Intemporelles et dérangeantes.
TROIS. L'excellence forcée au bout des doigts depuis qu'elle est assez grande pour tenir un instrument entre ses mains. Lois joue du violoncelle, ou le violoncelle se joue de Lois. Elle y use ses doigts et ses jours depuis des années ; une tradition familiale, une obligation indiscutable. Un piano pour Lizzie, et une flûte traversière pour Juliet.
QUATRE. Lois vit avec le rein de quelqu'un d'autre ; Lois pense important d'effrayer ses camarades de l’élémentaire en prétendant être habitée par l'esprit du défunt. Tantôt l'âme d'un accidenté de la route, tantôt le malsain d'un homicide, Lois a huit ans et se découvre un intérêt tout particulier pour l'humour noir.
CINQ. Lois, c'est plus souvent Lo, mais jamais assez Lane. Si elle poursuit des études en criminologie, c'est plus pour l'attrait du tordu que dans l'idée de résoudre des enquêtes. Et puis franchement, pour glisser des anecdotes morbides aux repas du dimanche, c'est top.
SIX. Elle déteste les gens qui parlent pour ne rien dire. Le principe est simple. C'est constructif ? Tu peux. C'est pour habiller le vide ? Y a moyen qu'elle joue du violoncelle fort par-dessus pour te faire comprendre qu'elle a décroché depuis longtemps.
SEPT. Au fond, les psychiatres qu'elle n'a jamais vus diraient, c'est parce qu'on ne l'a jamais vraiment écouté petite. Pose pas les coudes sur la table. Redresse toi. Tu fais trop de bruit. Hoche de la tête, et tais-toi.
HUIT. Elle est revenue habiter dans la maison familiale quand sa mère a été diagnostiquée. A contre-cœur ; le déménagement, pas la maladie. Alzheimer, ça pardonne pas. Trois pas en arrière pour la pauvre indépendance qu'elle a cru pouvoir effleurer du bout des doigts un instant.
NEUF. Y a eu comme un pincement de cœur, un jour. Une parodie de crise cardiaque, dans son ancien appartement. Le voisin qu'est resté des heures à l'écouter jouer à la fenêtre sans rien dire. Affaire bouclée, faut pas s'inquiéter. Elle a adressé son plus beau doigt d'honneur avant de fermer les rideaux. La trace fantôme du raté, on l'oublie.
DIX. Vous savez, ces gens qui ont honte de rire en public ? Parce que c'est trop fort, c'est trop aiguë, c'est trop ressemblant à un dauphin croisé avec on ne saurait trop quoi de pas humain ? On vous présente Lo. Pire que n'importe quel mammifère vivant ou imaginable. Essayez de vous faire une idée, vous verrez.
ONZE. Et dans la liste des improbables, pas loin d'un amour irrationnel pour les bonbons de couleur bleu, se trouve son obsession pour les comédies musicales. Ça reste secret, des fois qu'on s'habituerait à la voir sourire pour de vrai.
DOUZE. Rictus et sourcil gauche arqué ; ses deuxièmes prénoms. Tout de suite, ça rend plus compliqué de piger les émotions qui traversent son faciès. Y a un peu de ça, chez Lo. Un air familier de porte de prison.
TREIZE. L'atout parfait en amitié - tu veux effrayer tes parents ? Ramène Lo. C'est plus une histoire d'admirateur collant ? T'inquiète, ça couvre aussi. Besoin qu'on t'écoute sans t'infliger le poids de la pitié ? Prend un ticket, et garde ta place dans la file d'attente.
QUATORZE. Elle a des contacts un peu partout - l'intérêt d'avoir un père aux fréquentations douteuses. C'est pratique quand elle a besoin de décompresser et planer.
QUINZE. Elle est en froid avec sa grande sœur depuis un moment. Elizabeth - Lizzie, Liz. L'enfant tellement modèle que Lo s'est fait un plaisir de prendre le contre-pied de chacun de ses comportements. Celle qui souffre le plus de la situation, c'est Juliet, la dernière.
derrière l'écran.
► ton pseudo/prénom. IG.
► pv, scénario, inventé ? inventé
► comment as-tu trouvé JoD ? Ce bon vieux bazzart
► et t'en penses quoi ? C'est moche, je déteste, c'est pour ça que je suis là à fangirler. Allez comprendre (bisous bisous je rigole hein
)
► des trucs à ajouter/améliorer ?: Pour l'instant tout roule