Depuis notre rencontre fortuites avec Ismaël on s''était échangés quelques appels et quelques sms, ce qui me mettait de bonne humeur. Sans savoir pourquoi j'adorais parler avec lui et apprendre à le connaître. Je ne savais pas du tout ou cela allait me mener mais je m'en foutais et pour la première fois depuis longtemps, je profitais du moment présent. Cependant, j'avais envie de le voir et vu que c'était vendredi et que j'avais terminé à 16h n'ayant pas les enfants en garderie, je décide de me rendre à son boulot pour lui faire une surprise et l'inviter à manger un petit plat maison. J'espére que je ne vais pas trop loin et qu'il va accepter l'invitation sans que cela le stresse ou ne le mette dans une position délicate. Me voilà donc à l'entrée des bâtiments qui composent l'entreprise ou il travaille et ou je n'ai nulle idée de quel poste il occupe. Alors que je pousse la porte, je le vois comme si le destin avait décidé que l'on se croise directement ce qui me fait sourire. Mais je ne l'aborde pas de suite voyant qu'il est au téléphone. Malgré moi, j'entends de quoi il parle et mon sourire s'évanouit. Si j'ai bien compris, sa mère va mal et il va devoir retourner au pays. De suite, je ne pense plus du tout à mon invitation et dés qu'il raccroche, je m'approche de lui et pose une main sur son bras. - Hey est ce que ça va ? Bon il doit se demander ce que je fous la mais il me le demandera sûrement après ! Le plus important pour moi est de savoir comment il se sent ! Je sais ce que c'est d'avoir peur de perdre une personne qui nous est cher et je sais aussi que dans ce cas, il y a deux solutions, soit on a envie d'être seul, soit on veut de la compagnie. Cependant je comprendrais qu'il ne veuille pas de la mienne vu que l'on fait à peine connaissance. Il a sûrement besoin du reste de sa famille dont son frère dont il m'a légèrement parlé. - Je sais que je n'aurais pas du entendre ta conversation, je ne l'ai pas fait de mon bon vouloir mais si tu as besoin, sache que je suis la. C'est le moins que je puisse faire après tout de lui proposer. Je m'aperçois que j'ai toujours ma main poser sur son bras et je la retire donc pour ensuite me reculer de deux pas pour lui laisser de l'air. Je glisse nerveusement une main dans mes cheveux et attends de voir ce qu'il va me répondre m'attendant à toutes sortes de réactions de sa part.Après tout je ne le connais pas la dessus ...

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Meet you again

Ismaël  ft. Alexis

Une sonnerie agressante me sort de mes pensées. Calmement, mes doigts viennent effleuler combiné que je décroche. La voix de ma secrétaire se réflète dans mon oreille, légèrement cristalline, mais elle me dérange légèrement aujourd'hui. Quelque chose intérieurement me tracasse, comme si je savais que quelque chose allait se produire. Vous savez, votre instinct? Celui-ci peut clairement vous faire défaut comme vous donner raison. J'espère uniquement que c'est une mauvaise impression qui réussira à s'envoler au loin. Elle me dit que mon père est à l'autre bout de la ligne. Cela déclenche un semblant d'éveil en moi. Je tressaute sur ma chaise et je viens à m'éclairer la gorge, lui disant qu'elle pouvait me le passer. Anna ne perdit pas de temps et quelques secondes à peine plus tard la voix de mon père résonna dans le combiné. Sa voix rauque semblait préoccupée. Il n'était pas dans son ton naturel. C'est alors que je savais que quelque chose n'allait pas. Quelque chose se passait. Calmement, j'ai dis à mon père de raccrocher, que j'allais le rappeler avec mon cellulaire afin d'éviter que tout le monde n'entende notre conversation, surtout dans les bureaux. Il raccroche et je trouve mon téléphone sur le coin de mon bureau. Je me lève sur mes pieds afin de quitter mon bureau.

Je compose lentement le numéro de mon paternel, une boule au niveau de l'estomac. Si lui, il m'appelait, quelque chose n'allait vraiment pas. Il était rare que mon père daigne de téléphoner. C'était toujours moi qui devait composer le numéro afin de le rejoindre. Monsieur était souvent dans les caraïbes ou en Europe entrain de prendre ses bons moments de vacances. Si je le souhaitais, je pouvais également le faire, mais je préférais être occupé plutôt que ne plus savoir quoi faire. Je sais que je suis utile dans le métier que je fais, surtout quand je vais dans d'autres pays afin d'aider les plus démunis. Je ne pourrais pas arrêter juste ainsi du jour au lendemain. Je prends l'ascenceur afin de descendre au rez-de-chaussé. Mon but était de sortir de l'immeuble, mais la conversation tourna rapidement. Mon père m'annonça que ma mère était très malade et qu'elle avait été hospitalisée à Londres. Je devinais ainsi qu'ils étaient retournés un petit moment dans notre ville natale. Mon expression s'assombrit lorsque j'avais entendu ce détail.

Mon père ne voulait pas me dire ce qu'elle avait par téléphone et je pouvais le comprendre. J'allais devoir prendre un billet d'avion le plus rapidement possible afin d'aller à Londres. Alors que notre conversation se terminait, je soupirais fortement. Ce ne fut que lorsqu'une main se déposa contre mon bras que je sursautais. Je ne m'étais pas rendu compte à quel point j'étais absorbé par mes pensées. Alors que je me retournais pour voir qui c'était, je ne m'attendais certainement pas à tomber sur cette chevelure dorée, à ce magnifique regard. Que faisait donc Alexis dans l'immeuble où je travaillais? Je savais très bien qu'elle ignorait encore à quel poste je travaillais. Je préférais me taire là-dessus pour l'instant. Je lisais l'inquiétude sur son regard. Elle me demandait si j'allais bien. Bien sûr que oui, bien sûr que non. Les deux. Dans un sens. Elle me dit qu'elle n'a pas fait exprès d'entendre la conversation, mais qu'elle est là si j'ai besoin d'elle. Un petit sourire éclaire tout de même la noirceur de mes traits.

'' - Tu es très gentille, Alexis. Il n'y a aucune faute à entendre par inadvertance une conversation.'' Je savais qu'elle n'avait pas fait exprès de tendre l'oreille pour entendre tout ce que je disais à mon père. '' - Ma mère est tombée très malade et elle se retrouve hôspitalisée dans notre ville natale, Londres. Je vais devoir prendre un avion très prochainement afin d'aller la voir et de supporter mon père. J'ignore la gravité de son état. Mon père n'a pas voulu m'en dire davantage par téléphone et je le comprends tout à fait. '' Je remarque tout de même la nervosité dans ses gestes. L'une de mes mains vient doucement quérir l'une des siennes et ma deuxième main vient la recouvrir, comme un cocon. '' - Ne t'en fait pas. Je ne t'en veux pas si tu as entendu les brides de cette conversation. Toutefois...'' Une idée saugrenue m'avait tout de même traversée l'esprit. '' - Je sais que nous nous connaissons à peine encore, mais que dirais-tu de voyager et d'aller à Londres? '' C'était sorti ainsi, de façon ''coup de vent''. Je ne savais pas pourquoi je voulais qu'elle vienne, je voulais regarder ses yeux, son visage... Sa présence semblait m'apaiser et allez savoir pourquoi je ne le savais même pas moi-même. Vous savez... Je vous ai parlé d'intuition, non? C'est exactement ce qu'il m'a dit de faire: de lui demander si elle voulait venir.

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Alors que je suis venue sur le lieu de travail d'Ismaël en pensant lui proposer un repas maison, voilà que tout prends une autre tournure à laquelle je ne m'attendais pas vraiment ! A proprement parlé, je me sens réellement mal à l'aise d'avoir entendu cette discussion et bien que je ne l'ai pas fait intentionnellement, je me dis que le pauvre aurait préféré que sa vie privée le reste. Malgré tout, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller vers lui et de montrer mon soutien ! Cela me semble tellement naturel de le faire et je suis quasi certaine que dans le cas inverse, il aurait agi exactement de la même façon. - Ho je suis vraiment désolée. Mon regard est toujours posé sur lui. Il a cet air inébranlable. Personne n'aurait pu deviné la raison de l'appel en le voyant, c'est comme s'il cachait son désarroi car il faut être franc, la on parle bien de sa mère malade et ce n'est pas rien. Une mère et un fils ont toujours, en temps normal du moins, une relation fusionnelle comme un père l'a avec sa fille. Alors que je le regarde sans plus prononcer un seul mot, je sens sa main se poser sur la mienne. Voilà que c'est lui qui vient me réconforter alors qu'il vient d'apprendre une mauvaise nouvelle. C'est le monde à l'envers et cela me fait légèrement sourire. Cet Ismaël me surprends de plus en plus et j'apprécie ça ... Et encore je ne suis pas au bout de mes peines ! Il me demande si je veux l'accompagner. Je cligne plusieurs fois des yeux comme pour être certaine d'avoir bien compris. J'ouvre les lèvres mais aucun son ne sort. Je suis assez abbasourdie par sa demande et même si elle demande réflexion, je sens qu'il est dans l'urgence et que je dois lui donner une réponse dans les minutes qui viennent. Mon cerveau fuse en pensant à mon boulot, ma maison, mon chien et tout ce qui s'en suit si je viens à décider de l'accompagner. Le boulot, je peux m'absenter vu que ce sont les vacances scolaires et que du coup j'y suis aussi donc déjà un point de réglé. Ma maison est en ordre, enfin presque mais c'est un détail et mon chien, je suis certaine que Leevi ou Soren en prendra soin pendant mon absence et au pire des cas ma voisine est une amoureuse des animaux. - Je ... Oui ... Oui je veux bien ... C'est donc après quelques longues secondes de silence que je viens donner ma réponse par l'affirmative. Je n'ai aucune idée dans quoi je m'embarque mais tant pis. Et puis s'il m'a proposé de l'accompagner, peut-être a-t-il besoin d'une présence amicale pour l'aider à surmonter ce moment ! Certes nous nous connaissons depuis peu mais je sais qu'il y a ce feeling entre nous. Une sensation de bien être quand je suis avec lui que je n'avais plus ressenti depuis ... Mon mari ... C'est malheureux à dire mais c'est pourtant vrai ! Et pour la première fois, je ne me sens pas fautive en parlant à un autre homme. C'est comme si j'avais passé cette étape du deuil depuis que j'ai rencontré Ismaël. Mes yeux se posent sur sa main toujours posé sur la mienne devant le regard de quelques employés qui chuchotent puis je relève celui-ci vers son visage. - Mais c'est pour partir quand ? Ne me dis pas de suite car je n'ai, bien entendu, rien de prêt ! En réalité, ce n'était pas un problème vu l'argent sur mon compte et tout ce que je pouvais me permettre mais je n'avais pas envie de piocher dessus, mes parents sauraient alors ou je suis de un et puis je voulais vivre modestement et pour le moment cela me réussissait plutôt bien.

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Oui, voilà ce que j’ai répondu à sa proposition de l’accompagner à Londres. En temps normal j’aurais de suite refusé surtout que je le connais à peine. Mais je ne sais pas dire pourquoi je lui fais confiance, c’est comme si c’était inné avec lui. Et puis si cela se passait mal, ce n’est pas comme si je ne saurais pas repartir, j’en ai les moyens même si je doute que cela arrive. Sa réaction me fait sourire, il a l’air heureux que j’ai accepté sa proposition. Je lui souris donc en retour et l’entends me dire que le plus tôt sera le mieux. Ce que je peux comprendre si sa mère est malade, il veut être auprès d’elle le plus vite possible. C’est totalement faisable vu que je n’ai qu’à préparer mes affaires et mettre mon chien à garder. Cependant quand il me dit que je n’ai pas de billets d’avion à réserver, j’hausse un sourcil et le regarde avec un questionnement dans le regard. - Tu comptes qu’on y aille en bateau ? Dis-je en plaisantant légèrement vu que ce n’était réellement pas le moment. Plus sérieusement, je me demande comment on va faire sans réserver de billets d’avion. Ce n’est pas comme si Londres était sur le même continent et que nous pouvions faire le trajet en voiture. A moins qu’il soit riche et me l’ai caché. Je me sors vite ça de la tête. Non il n’est pas comme tout ces hommes riches que j’ai pu côtoyé à cause de mes parents. Il est gentil, attentionné et surtout simple. - Tu veux tout de même venir manger chez moi ce soir ? Car en faite j’étais venue te proposer cela au départ mais vu qu’on ne part que demain et bien je me dis que je peux te le proposer. Une fois que tu auras préparer tes affaires bien entendu. Je ne sais pas du tout s’il va répondre par l’affirmative à ma requête mais cela ne me coûtait rien d’essayer et si celui-ci me dit non, je ne serais pas fâchée du tout. Je peux comprendre qu’il ait trop de choses à penser que pour venir manger avec moi. Bon s’il m’avait dit non en circonstances normales, la je ne pense pas que je l’aurais bien pris, disons que j’aurais compris qu’il ne veut pas de ma compagnie en dehors de ce que l’on a déjà. En attendant sa réponse, je le regarde en me mordillant la lèvre ne pensant même plus que ma main est toujours sous la sienne.

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En entendant la réponse d’Ismaël, je fais une petite moue mais de celle qui sont mignonnes et en ont déjà fait craquer plus d’un. Je ne me vante pas du tout la dedans, c’est juste que c’est comme cela que j’ai fait craqué mon défunt mari et quelques petits copains au lycée, la belle époque tout ça. Donc il a peur des avions et me réserve une surprise, sérieusement, pour le coup je ne vois pas du tout de quoi il parle et cela me laisse perplexe. Cependant je n’insiste pas s’il veut m’en faire la surprise, je le laisse faire et puis j’aime bien ça comme tout le monde je pense. - Ho d’accord mais ne t’en fais pas! Ca ira j’en suis certaine et puis je te changerais les idées pendant le vol enfin si on prends un avion car je t’avoue que la je suis perdue. En disant cela j’hausse légèrement les épaules en me disant que je verrais bien et puis cela n’a pas d’importance tant que l’on arrive à Londres pour être près de la maman de ce dernier. Alors que je viens de me risquer à lui proposer de manger chez moi, je suis ravie d’entendre qu’il accepte. Un sourire se dessine sur mes lèvres et je sens un peu de rouge venir colorer mes joues sans savoir pourquoi, enfin si, il me plaît de plus en plus et de savoir qu’il est d’accord de venir manger avec moi me réjouit et me fait penser que peut-être je pourrais lui plaire aussi. Et puis je suppose que s’il m’a demandé de venir avec lui ce n’est pas pour rien non plus, du moins je l’espère. Mais même si cela ne resterait qu’amical avec lui, je serais certainement un peu déçue mais je serais aussi ravie de l’avoir en amie. - Je suis vraiment contente que tu acceptes! J’adore cuisiner aussi donc on peut s’y mettre à deux, cela peut être marrant! Et comme ça je saurais ce que tu aimes aussi. C’est vrai que je ne sais pas ce qu’Ismaël aime comme cuisine mais heureusement j’ai de tout chez moi vu que j’ai fait les courses hier. D’ailleurs il faudra que je pense à tout mettre congeler pour ne rien jeter du à ma future absence. Alors qu’il me dit que nous allons aller chez lui pour chercher quelques effets, je me sens tirée et c’est la que je vois que nos mains sont encore ensemble ce qui me fait sourire en coin. Je ne le lâche pas et avance jusqu’à sa voiture que je regarde avec des yeux brillants. - Wow belle voiture! C’est une ancienne non ? Je n’y connais pas grand chose mais je sais que mon père en a une de ce style dans son garage et que ni moi ni mon frère ne pouvait y toucher, c’était son bébé. C’est la que je ne dis rien mais que je me dis en voyant la voiture et repensant au moyen de locomotion que peut-être il a de l’argent, en tout cas si c’est vrai, il le cache bien et ne s’en vante pas ce que j’apprécie mais je ne vois pas pourquoi il me l’aurait caché. Enfin je ne pourrais pas lui reprocher vu que je cache moi-même la fortune de la mienne voulant vivre simplement. - Ho je suis venue à pied en faite donc je veux bien monter avec toi. Je grimpe donc dans sa voiture côté passager et bien entendu je n’ose toucher à rien de peur de faire une gaffe comme j’en fais souvent et je suis certaine que s’il a une voiture de ce style il doit l’aimer et en prendre soin.

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Me voilà installée dans la voiture, j’ai du mal à croire que je suis dans ce style de voiture et je ne peux m’empêcher de penser à mon père. Si seulement j’étais encore en contact avec lui, j’aurais pris un selfie pour lui envoyer et juste à cause de ça il aurait apprécié Ismaël sans le connaître. Pas qu’il soit matérialiste mais il dit toujours que la voiture d’un homme est son reflet, j’avoue ne jamais avoir trop compris cette phrase vu que je ne juge une personne qu’avec ce qu’elle a à me dire et en faisant sa connaissance et non pour le reste, ce qui a déjà causé des troubles quand j’étais jeune et que j’avais des amis «  pauvres «  que mon père n’appréciait pas du tout ayant peur que ce soit des personnes non bien à cause de cela alors que cela n’avait rien avoir! Dans les riches il y a plein de personnes horribles aussi mais il le cache bien on va dire, tout s’achète malheureusement. Alors que l’on commence à rouler, je l’entends me dire qu’il doit m’avouer quelque chose, je le regarde alors et hoche positivement la tête pour lui faire comprendre que je l’écoute. Ce qu’il me dit me laisse pensive et je ne dis rien de tout le trajet. Il m’explique donc qu’il est le pdg de l’entreprise ce qui signifie qu’il fait partie du monde que je fuis au départ. En temps normal, je l’aurais fuis comme la peste car je ne veux plus de ce genre de personnes dans ma vie mais lui, il est différent. La preuve est déjà dans ce qu’il dit par rapport aux associations mais aussi dans sa manière d’être, jamais je n’aurais pu deviner qu’il venait d’une famille riche et qu’il l’était donc également. Il ne fait pas partie de ceux qui se la pète et montre leur fortune à toutes les personnes qui les entourent. Une fois que nous sommes arrivés devant sa magnifique villa, je sors de la voiture toujours sans rien dire, je préfère attendre de bien peser mes mots et non dire des choses que je pourrais regretter. Et puis je n’ai pas à le juger vu que je suis dans la même situation et que du coup je vais devoir lui avouer aussi. Avant que nous allions vers sa villa, il me demande si je veux toujours partir avec lui. Je pose mes yeux dans les siens. - Bien sur que oui je veux toujours partir avec toi! Et vu qu’on en est aux confidences, je dois t’avouer aussi quelque chose. Je soupire et baisse le regard en me mordillant la lèvre ne sachant pas trop comment aborder tout ça. Je souffle un bon coup et reprends donc la parole. - Comme tu le sais je suis originaire de New-York. Mais ce que tu ne sais pas c’est que ma famille doit être aussi riche si pas plus que la tienne alors que tu sois riche ou pas à vrai dire m’importe peu. Si j’en parle pas c’est parce que j’ai tout quitté voulant vivre une vie plus simple mais aussi car j’étais marié à un policier qui est … qui est décédé il y a un peu plus de 6 mois pendant une mission d’infiltration dans un gang. C’est bien la première fois depuis longtemps qu’une personne venait à connaître cette partie de moi! Alors même s’il ne m’avait pas tout dit depuis le départ, moi non plus alors je n’avais pas à le juger mais je pourrais comprendre qu’il n’apprécie pas non plus que je lui ai menti. - Du coup, je pense que pour les cachoteries, nous sommes à égalités non ? Je dis ça en faisant un petit sourire en espérant que rien ne change entre nous car je n’aimerais pas le perdre alors que nous faisons à peine connaissance.

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Lorsqu’il me dit presque, je sens mon coeur se serrer vu que je ne sais pas ce qu’il veut dire par la. Cela peut aussi bien être mauvais que pas du tout. Mon regard descends vers le sol mais juste avant je le vois me faire signe d’avancer chose que je fais en mettant mes mains dans les poches de ma veste en jeans n’étant pas réellement à l’aise d’un coup. Voilà qu’il reprends la parole et je dois avouer que cela me soulage assez. Lorsqu’il me dit être désolé pour mon mari, je lui fais un petit sourire comme pour lui dire que ce n’est rien. Il ne pouvait pas savoir de toute façon et puis c’est une des choses dont je n’aime pas du tout parler car cela me fait encore souffrir de penser qu’il n’est plus de ce monde et je suis loin de me douter qu’il est en vie la quelque part. Mes sourcils s’haussent quand je l’entends me dire qu’il a encore quelque chose à m’avouer, il ne manquerait plus qu’il soit marié à son tour. Malgré tout je l’écoute tout en observant sa chambre et je prends l’initiative de m’asseoir sur le rebord de son lit pendant qu’il me conte son histoire passée tout en prenant de quoi se vêtir pour notre départ. Je ne m’attendais pas du tout à ça et je suis triste pour lui, c’est horrible ce qu’il lui est arrivé. A croire que tout deux malgré notre belle fortune, nous sommes maudits en ce qui concerne les relations amoureuses. - Je suis désolée sincèrement Ismaël. Tu as du beaucoup souffrir de ce qu’elle t’a fait … Je n’arrive pas à concevoir que l’on puisse faire cela si on aime réellement la personne surtout juste avant de se dire oui pour la vie. Et même si elle a eu peur, elle aurait très bien pu simplement lui en parler et repousser les choses que de fuir de la sorte. - Je t’avoue que j’aurais préféré que l’on ne soit pas à égalité et que tu n’aies pas souffert de la sorte. Quand j’apprécie une personne, je déteste la voir souffrir, c’est plus fort que moi! C’est comme si la peine qu’elle ressentait, on me la transmettait. J’arrive facilement à me mettre à la place des autres et de ce faite je les comprends et ne juge pas, du moins pas souvent car je reste humaine toute de même avec des défauts. Mais l’autre chose qui me fait tilt est le faite qu’il n’est plus jamais tombé amoureux et qu’il ait encore le coeur serré en y repensant. Cela me désole car il me plaît mais si on doit être de simples amis je l’acceptais en espérant alors dans ce cas que de mon côté, je ne tombe pas amoureuse de lui au risque de souffrir s’il a encore son ex en tête. Et bizarrement je sens que cela est mal parti … Car rien que d’être en sa présence m’apaise et me rends heureuse et ce sentiment je ne l’ai connu qu’avec mon mari avant, personne d’autres … - Ho oui oui ne t’en fais pas pour ta maison. Je ne suis pas la pour ça de toute façon mais pour toi et rien d’autres. Une fois qu’il eut fini de ranger ses affaires et de les mettre dans une valise, je me lève donc mais avant de sortir mon regard est attiré par la fenêtre et je m’y rends et la un énorme sourire prends place sur mes lèvres tellement la vue est à coupé le souffle. - C’est magnifique vraiment … J’adorerais me réveiller avec une vue pareille tout les matins …

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