► ton prénom Mary ► pv, scénario, inventé ? inventé (mais pré-lien de Lilith). ► comment as-tu trouvé JoD ? Grâce à Lilith ► et t'en penses quoi ? Il a l'air au top ! ► des trucs à ajouter/améliorer ?: pas pour le moment
Partie en freestyle, vas-y présente toi.  

« Jay’ ! Jay’ ! Écoute-moi !  Il en vaut pas la peine ! » Je n’y arrive pas … il n’y a pas moyen, c’est trop dur. Mon arme était braquée vers le gamin. Sa capuche rouge lui cachait la moitié de son visage, pourtant son sourire, lui, était bien visible. Pourquoi il souriait ? Il venait de se faire prendre et il riait presque. « Lâche ta putain d’arme !! Je ne le répéterais pas !! Fais-le ou je te butte !!! » Tout s’embrouille dans ma tête, mon cœur bat à tout rompre, mes muscles se crispent ; je resserre l’emprise sur mon flingue.  « Jay’ reste calme ! » J’étais simplement venu faire quelques courses avec mon coéquipier. On voulait se faire un barbecue entre potes. Nous n’étions même pas en service et voilà qu’on se retrouvait au milieu d’un braquage. « Oui Jay’ reste calme ».  Qu’il la ferme ! Qu’ils se taisent tous ! Il y avait trop de pression, trop de stress ! Comment gérer ?!  La colère envahis mon corps et mon esprit. S’ils ne se taisent pas je vais exploser ! « Taisez-vous !! La ferme ! La ferme !!» Il me semblait qu’une éternité s’était écoulée entre notre entrée dans la superette et cet instant précis. Tout ça pour un simple barbecue … heureusement que je ne me séparais jamais de mon arme sinon on aurait été foutu. Il fallait une solution et vite, il fallait neutraliser le gamin avant qu’il ne presse la détente de son fusil.  Avec les pleures des clients, les cris de mon coéquipier qui voulait que je me calme ; le rire et les commentaires du jeune, je n’arrivais plus à penser. J’étais impuissant et plein de rage.  Ce gamin me poussait à bout. Je ne rêvais que d’une chose, c’était de lui effacer ce sourire da sa face de rat. Je faisais mon maximum pour garder mon self-control, mais ça devenait dur, très dur et toute cette pression n’arrangeait rien. « Déstresse Jay’, tu vas nous faire un arrêt cardiaque » il riait ! Il riait bordel !! Il n’y avait rien de drôle ! S’en était trop ! « Maintenant ça suffit !! j’vais l’butter » Le reste des événements se passa tellement vite que je ne suis même pas sûr d’avoir tout compris. Je me rappelle avoir vu le jeune délinquant s’avancer vers nous en hurlant des insultes à mon égard. Je me rappelle l’avoir vu presser la détente et d’avoir entendu deux détonations l’une après l’autre. Le gamin s’effondra ensuite devant moi. Je venais de le tuer … tuer un gamin d’à peine 18 ans. « Jay’… » La deuxième détonation … ce n’était pas moi c’était … je me tournais et vis mon coéquipier dans une flaque de sang. Son sang. Il ne portait pas de gilet par-balle  Pourquoi en aurait-il eu un ? On venait pour acheter de quoi faire un barbecue. « Non Jack ! Jack s’il te plait reste avec moi ! » Mes yeux s’emplirent de larmes sans que je puisse les empêcher de couler. Je m’étais accroupi près de mon coéquipier et pressait un bout de tissus sur sa plaie. « Tient bon j’t’en prie » Les larmes tombèrent sur mes mains qui étaient maintenant recouvertes du sang de celui que je considérais comme mon frère. « j’espère q..qu’ils ont…des barbecues au paradis » Sa dernière phrase me décrochait un léger rire qui disparut rapidement sous les larmes.


"Félicitation officier Parker, vous pouvez reprendre du service"Je tenais dans mes mains un bout de papier signer de la main de ma psychologue. Il avait l'air anodin, mais j'avais là ce qui allait me permettre de reprendre le travail. Je devrais être heureux, je devrais sauter de joie, pourtant ce n'était pas le cas. J'appréhendais mon retour au poste. Comme ça allait être sans Jack ... sans mon coéquipier ... sans mon frère ? C'était tout bonnement impossible d'imaginer le boulot sans lui, et puis revoir mes autre collègues, sentir leur regard peser sur moi lorsque je passe dans les couloirs, avoir l'impression d'être coupable de meurtre à leurs yeux me rendait impuissant. J'avais travailler des mois avec ma psychologue pour me convaincre que je n'étais pas coupable de ces deux morts. Même si pour moi je l'étais, savoir que mes camarades le pensais aussi m'était insoutenable. Pourtant,
je me devais d'aller de l'avant et supporter tout ça. "Merci Lizz'"