La violence à l'état brut rythme le temps. A chaque seconde son coup. T'es plus réellement là, du moins, l'ancrage en se combat et si intense que t'en oublis tes blessures. Celles qui ne cessent inlassablement d'être heurtées plus violemment à chaque instant. T'es tellement habitué à cela, que t'en es devenu insensible. Un coup. Une soudaine déferlante et ton corps qui vascille. Un râle s'échappe entre tes lèvres et ton corps se fige. Le coup de trop, le coup qui booste. Celui qui propulse intensément ton corps à reprendre le contrôle des choses. Ta boxe est rythmée par tes ressentis, par cette soudaine adrénaline qui s'immisce en toi. Tu bouillonnes, si intensément que tu reprends l'avantage. Un temps. Des coups qui s'enchaînent, deux temps. du sang qui gicle.  trois temps. une traînée de râles. quatre temps.  des cris qui s'élèvent dans l'air et puis un regard. Un regard familier qui percute ton être. Un foutu moment de relâchement et tu tombes une deuxième fois. Luka est là. Et toi, tu sens la violence des coups s’abattre sur toi. Intérieurement tu fulmines, les pensées s'enchaînent et l'impétuosité de celles-ci te rends soudainement incontrôlable. Les choses s'inversent, une nouvelle fois. Pourtant, tes prunelles ne cessent inlassablement de jongler entre lui et elle. Elle, jolie fleur au milieu du chao. Elle, elle ne devrait pas être là. Et bien évidemment elle le sait. Alors, même si t'as l'habitude d'être regardé durant tes matchs, là, c'est différent. Ce regard familier, toi, il t'oppresse. si violemment que t'en perds tes sens. des moments d’inattentions causés par un maudit élément perturbateur ; luka.