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 douce tempête (edgar)

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Nico Byrd
Nico Byrd
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MessageSujet: douce tempête (edgar)   douce tempête (edgar) Icon_minitimeJeu 31 Aoû - 9:57

douce tempête

Cercle parfait, sans entrée ni sortie. T'es née au creux d'une boucle qui ne connais aucune fin, régie par un rythme vicieux duquel on n'échappe jamais vraiment. Tu tournes inlassablement dans les mêmes schémas. La quête de gloire qui n'aboutit a rien, retour à la case départ. T'enfuir d'Oro Valley pour mieux y revenir. Trahir tout ses gens pour des rêves qui se meurent et achever le cercle pour marcher sur le cendre de tout ce que t'as incendié. Haïr pour aimer un peu plus. Aimer et haïr encore, toujours. Fuir pour retrouver. Sans aucune logique, tu fais tourner ton monde au rythme de tes désirs, fluctuant, toujours changeant. Edgar, c'est a lui tout seul un cercle personnel, le besoin lancinant de l'entrevoir chaque fois que tu te mets en scène. Spectateur le plus fervent, symbole de ton besoin vorace de reconnaissance. Dont l'absence provoque des remous dans tes tripes, oscillant entre colère et déception. Un brin d'amertume et une possessivité stupide qui te pousse à fouiller les bars à la recherche de son visage.
Pour te plaindre
pour le voir
pour l'énerver
t'apaiser.


Un peu tout ça. Un peu rien. C'est jamais clair, encore moins avec Edgar. Baigné dans l'opacité des émotions contradictoires, des pas de danses incessant qui vont et viennent. En avant, en arrière. Quelques pieds écrasé dans la valse des oppositions. Un peu de douleur, parfois de la chaleur. C'est fatiguant, plaisant, nécessaire. Beaucoup de chose et si peu. Ca ne suit aucune logique, pas même ce soir quand tu pousses la porte du pub américain en le cherchant lui. Peu difficile à trouver, l'ermite grincheuse ne sort souvent de son antre que pour retrouver sa maison de substitution, celle qui lui sert les mêmes verres que sa bicoque pour bien plus cher. Dans le brouhaha ambiant dont il semble si éloigné, enfermé dans une bulle d'indifférence toujours un peu déroutante. Il a le visage sympathique edgar, des yeux clairs et l'air calme. C'est quand il vous regarde que souvent on recule, s'il semble vous voir par instant il lui arrive de survoler les âmes, de regarder sans rien voir vraiment. Loin, si loin même quand on l'approche. Même quand tu t'assois à côté de lui sur le tabouret grinçant du bar dans un silence de plomb. Tu l'as cherché répondant au manque flagrant de sa présence, désormais à côté de lui tu retrouves cette hostilité latente qui te prends toujours quand il est là. Soupire un brin tragique pour marquer ton ennui, pour qu'il te remarque peut-être. « deux whisky. » d'un geste de la main un peu hautain, le ton un peu trop sec qui lui vaut un regard de travers de la part du barman. Comme dans un vieux film, la femme fatale bat la mesure du bout des ongles, épiant le visage taciturne d'edgar comme une œuvre abstraite qu'on tente vainement de déchiffrer. Muraille infranchissable. Il s'exprime tout en silence et en commentaires désagréable, vieux bougon dont tu ne sais pas grand chose sinon son penchant pour sa boisson et ta musique. Trop peu pour le connaître, assez pour pour t'y intéresser. Et c'est peut-être ce goût de mystère mêlé à son admiration un peu gonflé par tes rêveries qui te pousse sans cesse à le retrouver. c''est seulement quand les verres sont posé devant vous que tu consens à briser le silence. « j'ai chanté hier. » nico telle une diva, cherchant la reconnaissance dans le regard d'un autre, attendant de lui une présence immuable. Comme s'il devait être là, que rien n'aurait du l'empêcher de venir. T’octroyant une importance que tu n'as pas dans l'oeil embrumé d'Edgar. Besoin dévorant d'attirer son attention quand elle t'échappe, et de la fuir quand elle t'oppresse. Inatteignable star déchue. Princesse un peu capricieuse. « t'étais pas là. » glissé sur le ton du reproche. Demandant dans une question muette d'entendre une bonne raison justifiant l'absence. Directrice acariâtre qui jauge son élève faisant l'école buissonnière de toute sa hauteur, prête à sévir. A mordre peut-être.
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Edgar Childress
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MessageSujet: Re: douce tempête (edgar)   douce tempête (edgar) Icon_minitimeDim 10 Sep - 11:22

Accoudé au bar, il fuit. Une énième fois. Verre à la main, chaque gorgée est un pas de plus vers la porte de sortie. Il l'a emprunté des tas de fois ce chemin, tellement qu'il pourrait le faire les yeux fermés, qu'il connaît par cœur les sensations que cela lui donne. Son cœur qui se serre et qui se détend, finalement. Ses tripes qui s'entremêlent les unes aux autres pour lui faire encore plus de mal. Edgar et la picole, vieille histoire d'amour que même un enfant disparu ne pourrait pas détruire, seulement renforcer. Il l'aime, de toute son âme brisée. Une part de lui sait qu'il ne pourrait jamais apporter autant d'attention à qui que ce soit d'autre, qu'une femme dans toute son entièreté panserait pas autant ses mots. Et parfois, il lui arrive de s'en vouloir, de se taper mentalement sur les doigts avant de mieux replonger. Edgar, un petit mélangé de contradictions qui font mal au bide. Ce soir, il a oublié que le monde extérieur existe. Il s'est détaché du monde pour plonger dans sa bulle d'autodestruction et de solitude vorace. Le garde a oublié que du monde pouvait compter sur sa sobriété et son esprit clair.
Il s'est perdu.
Dans sa colère, dans ses souvenirs malheureux et ses histoires qui ne reviendront jamais.

Et puis soudain, il peut la voir, la silhouette, prendre place à ses côtés. Ses yeux fatigués se tournent vers Nico, la fixent vaguement avant de revenir sur son verre. Sa voix, elle lui décroche un frisson parce qu'il se souvient sans cesse de comment elle peut chanter, de comment elle peut le faire vivre parfois. La musique de cette créature l'aide, aussi. Mais ce soir, le vilain grincheux a décidé que seule l'alcool pourrait l'aider et rien d'autre. Alors, il lâche un soupir lorsque la blonde éveille ses pensées et l'oblige à se dégager de son silence. Le cœur d'Edgar, plus saoul que jamais, continue de se mouvoir dans sa colère. Hier ? On était quel jour ? Qu'il murmure alors que son esprit embrumé peine à se reconnecter à la réalité, à pas décrocher totalement. Edgar hausse un sourcil, attrape le verre de whisky que la beauté vient de leur commander et en boit une longue gorgée. T'étais pas là qu'elle lui dit. T'étais pas là. Il hausse les épaules, ne dira pas où il était parce la vérité est bien trop tragique pour être dévoilée. Pourtant, son arcade se souvient encore de sa chute dans les escaliers parce que trop saoul pour mettre un pied devant l'autre. Il se remémore aussi le regard de son chien planté dans son dos, comme pour lui faire des reproches. Edgar s'est finalement réveillé au petit matin dans le panier de son saint-bernard, accompagné d'une terrible gueule de bois. J'avais certainement autre chose à faire qu'écouter notre majesté chanter. Elle sent bon Nico, un doux parfum de réussite ratée, une beauté superficielle qui le ferait vomir, aussi. Ses yeux clairs se tournent vers elle alors qu'il accepte enfin de lui donner de l'attention. Cette fois, il n'y a pas d'admiration, pas d'étoiles d'affection pour elle dans les pupilles d'Edgar. Ce genre de regards là, il les garde pour sa musique, pas pour elle, pas pour la femme derrière tout ça. Alors ? Y avait du monde ? Raconte-moi, je sais que t'en meurs d'envie. Parce qu'elle est comme ça, la blonde, qu'elle aime plus que tout lorsque le monde se met soudainement à tourner autour d'elle. Maintenant qu'Edgar sait qu'ils vont passer un moment ensemble, celui-ci se surprend à préférer parler d'elle que de lui.
Lui qui restera certainement ce mystère jusqu'à la fin des fins.
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Nico Byrd
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MessageSujet: Re: douce tempête (edgar)   douce tempête (edgar) Icon_minitimeMar 12 Sep - 11:49

douce tempête

Perdu dans un monde aux effluves qui lui sont agréables, odeur de whisky déjà trop ingurgité, il sent l'alcool et le désespoir. Un relent de pathétisme qui suinte de ses gestes lents. edgar peine à t'accorder l'attention que tu recherches. Enfant capricieuse, tu bats la mesure du bout du pied dans un rythme irrité, jaugeant son visage alourdi par l'ébriété qui émerge lentement, trop lentement à ton goût. Pas encore certaine qu'il ai même remarqué qui se tenait à ses côtés, le sentiment d'invisibilité alimente ton irritation. Sourcil arqué avec dédain, edgar dans le flou de l'alcool, qui oublie jusqu'à la date. Sait-il quelle heure il est ? Ou suppose-t-il simplement que l'heure est propice à l'apéro, ça lui est suffisant ? La conscience te souffle qu'alimenter son ébriété avec un verre de whisky n'était pas une bonne idée, ton égoïsme lui hausse les épaules avec indifférence, vengeance enfantine pour punir son absence. Qu'il soit minable ce soir, qu'il dorme à même le bitume, qu'il se réveille avec une gueule de bois douloureuse. C'est peu cher payer pour l'affront qu'il te fais, reine autoproclamé abandonné par sa cour. « c'est vrai que tu sembles crouler sous les impératifs. » ironie grinçante,  t'as aucun mal à entrevoir les occupations auxquels il s'adonne avec tant de passion. Trouver le bon tabouret, commander un verre puis un autre, encore un autre. Augmentant la difficulté avec les problèmes d'élocutions. Le marathon de la beuverie prend toute sa soirée, plus encore le challenge de rentrer chez lui sain et sauf, le pas chancelant et la vue trouble. « boire jusqu'à oublier son nom, c'est une occupation qui prend du temps. » pointant du doigt le verre, comme si c'était un crime de le boire alors que tu le lui a commandé toi-même. Mauvaise foi détestable.

T'aimerais lui demander pourquoi il continue avec acharnement à glisser dans l'abîme, se laissant engloutir dans le néant avec l'indifférence la plus totale. Mais edgar et toi n'avez jamais eu cette relation, t'as jamais été celle qui lui portait de l'intérêt. Et pourtant les questions affluent par millier dans ton esprit, tant de zone d'ombre que t'aimerais dissiper, comprendre. Saisir. Il est une ombre au mille facettes que t'as jamais compris, jamais cherché à comprendre non plus. Ce soir encore moins, vexé de son peu d'intérêt tu refuses de lui accorder le tien, avec ta fierté stupide qui ne se soumet jamais. Tu redresses le dos, port de tête princier quand enfin il daigne t'accorder l'attention que tu te persuades de mériter, toujours un peu vexé qu'il ne soit pas à la hauteur de tes attentes. Compréhensive toutefois, dans ta bonté intéressée, face à son état avancé. T'es même pas certaine qu'il saisisse le sens de tes phrases à moins d'un effort d'écoute intense. « c'était génial. J'ai été géniale. » évidemment nico. T'emprunte un ton assuré, comme une évidence. T'as toujours eu du talent après tout, pour le chant et tant d'autres choses. Surtout pour mentir sans trembler comme tu le fais ce soir, pour masquer le pathétisme de ta situation, pour te vanter un peu alors que tu ne peux plus vraiment le faire. Brodant du faste sur le banal. Tu racontes une fable ou t'es reine, ou tout fini bien, toi le micro à la main et l'acclamation de la foule. C'est plus jolie que de raconter que oui, t'as bien chanté mais t'as le timbre de ceux qui sont lassé, que certains t'écoutaient mais que la salle était à moitié vide. Qu'une fois que ton temps était passé on t'as poussé hors de la scène pour faire passer le suivant. Pour pas raconter que t'es devenu cette femme inconnue qui chante et qu'on écoute seulement entre deux conversations avec celui qui nous accompagnait à la soirée. « c'est le public qui allait pas, vraiment ennuyeux, très mou. » inintéressant au possible. Comme souvent. Y a qu'Edgar pour porté un regard agréable sur ta musique maintenant que t'es devenu personne, que lui pour avoir encore le regard brillant des fans d'autrefois. Ce soir ça ne brille que d'un trouble dérangeant que t'as du mal à regarder en face. son physique, costaud, qui semble s'applatir sous le poids de la journée, des verres enchaînés et de la fatigue.un peu gêné finalement de le sentir aussi loin quand tu peux le toucher du bout des doigts. Ce que tu fais, juste un instant, posé sur son avant bras pour être sur d'avoir son attention. « tu rentres en taxi n'est-ce pas ? » dans cet état. t’adopte un ton détaché, y a qu'un pli entre tes sourcils pour montrer ton air soucieux, qui disparaît sitôt que tu le sens. T'es, certes, loin d'être de celle qui porte un intérêt prononcé pour les autres. Heureusement – ou malheureusement – pour lui, edgar ne t'es pas assez indifférent pour que tu le laisse se mettre en danger. puis ça fait mauvais genre qu'on sache que tu l'as laissé partir s'en t'en soucier. dans cette ville ça peut jaser si vite.
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Edgar Childress
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MessageSujet: Re: douce tempête (edgar)   douce tempête (edgar) Icon_minitimeMar 12 Sep - 15:15

Quand il s'agit de Nico, le cœur d'Edgar se déchire automatiquement en deux. Deux parties qui deviennent chacune deux petits monstres capricieux. Le premier, le moins douloureux, l'aime d'une violence magnifique, d'une admiration qui parvient à le faire sourire et briller un peu à nouveau. Le second -celui qui prend le dessus ce soir-, ressemble plus à un trou noir sentimental où plus rien ne semble pouvoir l'atteindre. Seule la mauvaise humeur parvient encore à le soulever, à le laisser installé à ce bar pour se descendre des verres qui le mettront certainement à terre. Il fronce les sourcils à la remarque de la blonde sur son amour pour l'alcool. Vieille histoire de solitude qu'ils partagent depuis des années. Le goût encore présent dans la bouche, Edgar se tourne vers la chanteuse pour lui montrer qu'il en a encore dans les tripes malgré sa gueule fatiguée. Ça prend toujours moins de temps que vivre dans le regard des autres, c'est certain. Qu'il balance, d'un ton froid, ses mots sont taillés dans de la glace avec un arrière goût de méchanceté gratuite. Parce qu'il connaît Nico, maintenant, qu'il a vu ce qu'elle peut bien cacher derrière son masque de beauté et de confiance apparente. Tout ça, ce n'est rien de plus qu'un espèce de maquillage qu'elle s'étale pour masquer ses blessures. Et parfois, cela fascine Edgar de se voir fuir le monde pendant que l'autre ne fait que chercher sa présence. Ce doit être pour ça qu'il la suit parfois, dans ces petits concerts qu'elle donne dans les quatre coins de la ville. Sans compter que la blonde ressemble à ces créatures qu'il convoitait avec ardeur lorsqu'il était plus jeune et encore apte à vivre une relation sociale plus ou moins courte.
Elle lui a déjà coupé le souffle, Nico, mais ça, il ne lui avouera jamais.

Là, s'il était pas si saoul, certainement qu'il serait fier d'avoir une si jolie femme à ses côtés mais ce genre de détails ne montent plus jusqu'à son égo. Son égo, plongé quelque part entre sa tristesse et sa colère, noyé sous l'alcool acide qui lui fait parfois si mal au bide. Un sourire se dessine pourtant sur le visage d'Edgar lorsque la chanteuse lui raconte sa soirée. Celle qu'il a raté, une de ces rares où l'envie de lui courir après se dissipe pour revenir un peu plus violemment dés le lendemain. Je crois que tu attires les gens mous. Peut-être que tu dégages quelque chose de soporifique. Qu'il murmure, en terminant son verre, en s'accusant lui-même de n'être rien de plus qu'une larve. Un soupir quitte ses lèvres alors qu'Edgar parvient à pivoter sur son siège pour faire face à la blonde. Rentrer ? Il avait oublié qu'il ne pourrait pas rester là toute la nuit à dormir accoudé au bar. C'est pour ça qu'il déteste les lieux publics ; retrouver son chemin est beaucoup trop difficile ensuite. Sa boussole interne n'en fait qu'à sa tête. Les taxis sont tous des arnaqueurs. Tu sais qu'ils te font payer le trajet pour venir jusqu'à ton point de départ ? Je donne pas mon fric à des cons. Edgar passe une main dans ses cheveux et se redresse difficilement. Sa tête lui tourne, le sol tangue, il a la sensation d'être sur la péniche d'Otis et cela lui fout un peu la nausée. La bête plonge ses doigts dans la poche intérieur de sa veste pour attraper avec difficulté son paquet de clopes. Il en cale une avec fatigue entre ses lèvres, celle-ci se met à remuer de bas en haut lorsqu'il reprend la parole. J'fume une clope avant de partir. Tu m'accompagnes ? Il lui demande quand même, parce qu'une part de son âme ne peut se résoudre à la laisser seule.

Son corps slalome difficilement entre les tables pour rejoindre la sortie et atteindre le trottoir où la nuit les accueille. Il a des valises sous les yeux Edgar, certainement les seules qu'il aura à tout jamais parce qu'il est pas du genre à partir en voyage. Ses valises à lui sont là pour faire un coussin à ses yeux qui tiennent tout juste ouverts. Son dos courbé se cale contre la vitrine du bar alors que les néons rouges donnent une ambiance de bordel à la scène. Son regard s'échoue sur Nico tandis qu'il tire une taffe sur sa clope en la détaillant de ses pupilles sombres. Parfois, il se dit qu'il voudrait être à la hauteur, suffisamment pour qu'elle lui accorde plus que sa voix avant de se rappeler qu'il préfère regarder un film tout seul dans son lit qu'être à la hauteur pour quelqu'un. C'est le concept d'un type ayant vécu dans sa solitude trop longtemps.
Enfin, à ce qu'il paraît.
Il la trouve belle, limite érotique alors il en profite, fébrile face à sa présence, à tout ce qu'elle dégage. T'es élégante ce soir. Il lui sourit et détache son regard d'elle pour fixer la rue interminable devant eux.
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Nico Byrd
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MessageSujet: Re: douce tempête (edgar)   douce tempête (edgar) Icon_minitimeJeu 14 Sep - 10:40

douce tempête

C'est tristement drôle, cette façon de pointer du doigt vos défauts si évident en occultant le fait que c'est sans doute ce qui vous relie. Bien plus que son amour pour ta musique, y a ce fil invisible qui se tisse entre vos errances. Fil que t'es si prompt à nier, préférant sans gêne l'idée douce que votre relation étrange se base uniquement sur son bon goût pour ta voix. Une justification bien plus agréable que celle d'avouer que tu te suspend parfois à son regard dans un besoin désespéré d'attention, que tu trouves ton compte dans sa solitude qui s'associe si bien à la tienne parfois. Paumés dans vos vies monotones. Vos solitudes parfois si bien accordées, accompagnées de chansons que personnes n'écoutent ou de bouteille qu'on ne partage pas, ça change rien. C'est la même dérive, le même espace obscur dans lequel on se perd, dans l'attente d'un rien ou d'un tout. Sans trop savoir vraiment, d'ailleurs. Edgar se complaît dans sa noirceur et toi tu vogues à l'aveugle dans les ombres ou tu t'es perdue. Alors t'accepte la pique comme une remarque, sans retenir toutefois le regard noir. Ego touché par la vérité en plein dans le mille. Tentative vaine de lui lancer des couteaux du bout des yeux dans un élan de mauvaise foi. Qu'est-ce que t'as a répondre finalement, Nico ? t'as raison, edgar. mais jamais tu l'avoueras. Tu plies sans le montrer, le dos droit et l'air dérangé. Façade bien entretenue pour un intérieur délabré. Tu te contentes de brûler l'irritation à renfort de whisky trop vite ingurgité. Goût d'amertume aseptisé.

C'est facile d'oublier avec Edgar, facile de prendre ses remarques dans un haussement d'épaule sans doute par compréhension plus que par pitié. Parce que tu lui octroie dans le silence le droit d'avoir raison parfois. Dans un visage impénétrable, le droit de te blesser un peu. Pas assez pour crier victoire. T'es trop bien cachée derrière ton rempart, l'égo inébranlable et la certitude que t'es loin d'être cette femme qui serait soporifique. T'es le soleil en pleine éclipse, la lune qui fini sa course. t'es étincelante comme l'onyx parfaitement polie. un paradoxe, éclat obscure qui se persuade d'être un diamant. Ca marche souvent, assez pour que tu puisses répondre avec un brin d'amusement, ironie hautaine qui te sied si bien. « heureusement, tu ne t'es jamais endormi en ma présence. D'ailleurs, je parie plus gros sur le coma éthylique que sur moi pour te coucher. » le sourire entendu au bout des lèvres, t'es pas femme à endormir mais plutôt à éveiller, du moins t'aimes le penser. T'as toujours été douée pour te valoriser, bien plus que n'importe qui ne pourrait le faire. Parfois seulement tu t'intéresse aux autres plus qu'à toi, à regret souvent. Comme là, écoutant edgar râler sur les taxis, un sourcil circonspect haussé devant sa tirade.  « mon dieu, quelle horreur. » ironie un brin théâtral, main sur la poitrine tu manquerais presque de défaillir pour les besoins du spectacle. Tu retiens même pas le soupir lassé devant sa révolte contre des choses aussi infime. Y a que lui pour s'insurger de si petits détails, de se plaindre simplement. Il râle comme on dirait bonjour edgar, avec naturel et habitude. Et un hochement de tête pour toute réponse, pas mécontente de quitter les lieux triste si vide de clients, tu suis ses pas maladroits, chancelants. Les coups d’œil gêné aux quelques péquenauds qui sont encore dans le bar dans un besoin vain de sauver les apparences. Ici t'es sans doute la plus sobre et Edgar étrangement, sans doute pas le plus ivre.

Et y a un apaisement inexplicable à retrouver la nuit, l'air frais et le silence. Les passages trop rare pour troubler le calme ambiant. Y a plus que les gestes d'edgar qui s'active mollement, le bruissement d'un paquet, le cliquetis du briquet que t'observes comme une œuvre. On dirait pas, comme ça, qu'il est ivre avec la vitre qui lui sert de béquille. Il y a qu'une aura tranquille, un peu troublé dans le fond du regard, un visage un peu flou mais toujours intéressant. Sans doute que tu pourrais le jauger encore longtemps, des minutes ou des heures comme ça mais il brise la quiétude dans un filet de voix. Edgar dissémine les compliments comme les mots cinglants, oscillant au gré d'un esprit plus fluctuant que les eaux. Il passe de la vérité douloureuse au murmure résonnant avec douceur à ton oreille. Se rend-t-il seulement compte qu'il parvient, comme trop peu de gens, à voir le plus laid et le plus beau de tes traits ? Persuadé de son insignifiance il ne parvient pas à voir qu'entre ces gens qui t'exècrent pour des horreurs et ceux qui t'aime pour toute ta beauté il se place, lui, dans cet entre-deux terrifiant ou tout est mis en lumière. Le bon, le mauvais. Parfois ennemi, parfois plus grand adorateur. C'est une danse edgar, aux rythmes qui changent sans qu'on s'y attendent, des pas qu'on fait à l'aveugle pour suivre un déhanché incertain. Et tu l'observes encore, animal inconnu que tu cherches à décortiquer. Tu comptes sur les doigts d'une main les fois ou t'as vu ne serait-ce qu'une esquisse de sourire. C'est doux, presque solaire. Ca déclenche ton sourire, à toi. « tout est plus beau dans un flou artistique. » alcoolisé, la voix radoucit par son compliment, se la jouant humble quand elle ne l'est en rien. Se gorgeant presque de l'effet qu'elle produit. Soudain, nico un peu sale tente de laver son orgueil dans un élan de sympathie peu familier. t'approches à pas trop lent, peut-être par crainte d'effrayer le bête au sourire doux, comme si le retour à la réalité lui rendrait ses atours d'homme des cavernes. Juste une seconde de plus pour imprégner l'image dans ton esprit. Drôle de besoin. « tu devrais sourire plus souvent, ça te va bien. » au risque de rompre le charme, toi l'avare de compliment tu le murmures avec sympathie. C'est un instant flou, peut-être un peu hors du temps. Ces instants là, trop rare, s'échappent toujours.
Comme des colombes qui redeviendront corbeaux
edgar et toi, ça va, ça vient.
d'une seconde sur l'autre
vous êtes aussi souvent nuit que vous êtes jour.
Ça file entre les doigts.

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Edgar Childress
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MessageSujet: Re: douce tempête (edgar)   douce tempête (edgar) Icon_minitimeDim 17 Sep - 15:29

Il est suspendu dans son ivresse. Quelque part entre son envie de couler tout au fond de ses déceptions et de continuer d'aller encore un peu plus bas, juste pour voir s'il saura un jour apte à remonter. Il est déprimant, Edgar. On peut pas passer du temps avec lui parce qu'après, on aurait envie de finir comme lui ; de croire que la lumière n'existe plus. Ou presque. Parce qu'il la perçoit en Nico même s'il le dit pas clairement. Mais la blonde a compris qu'il la menait en bateau, qu'elle dégageait quelque chose incapable de le rendre indifférent. Il la fixe et son sourire, aussi éphémère soit-il, est la chose la plus puissante qu'il puisse offrir à la chanteuse en cette nuit d'ivresse. Edgar fume sans même en proposer une, l'idée ne lui traverse pas l'esprit. Il tire sur sa clope comme si toute sa vie en dépendait. Il vacille un peu sur lui-même, comparable à la flamme d'une bougie, l'âme en peine, le coeur ivrogne, imbibé d'alcool plutôt que d'amour. Le garde a troqué les sentiments pour l'ébriété, plus facile à gérer, plus facile à se débarrasser. Une nuit au lit pour que tout aille mieux, un moment en tête à tête avec les toilettes parfois aussi -et encore-. Mais les sentiments, eux, s'accrochent comme du lierre sur une vieille baraque. Ça n'en finit jamais, t'as beau couper, ça reprend toujours le dessus, c'est casse gueule, étouffant à volonté. Histoire tragique où il a préféré utiliser le désherbant de l'oubli pour ne plus se perdre dans son cœur atrophié. Il pourrait repartir dans son silence sans que cela ne lui fasse plus de mal que ça ce soir, Edgar le sait mais s'attarde encore un peu sur Nico. Sur ce qu'elle dégage, sur cet amour fiévreux qu'il peut parfois ressentir pour elle. S'il venait à tendre le bras pour l'attraper, certain qu'elle s'échapperait en nuage de fumée. Elle est aussi volatile que sa voix, Nico, elle veut être aimée mais pas possédée. Heureusement, Edgar est plus du genre à garder ses mains dans ses poches que s'essayer au contact.

Il a l'impression que quelque chose se passe ce soir. Qu'un ange est en train de passer au dessus d'eux pour calmer leurs travers et les rapprocher un peu plus qu'à leur habiture. Nico qui parle du sourire d'Edgar, ça le gêne un peu et celui-ci s'évanouit de sa bouche pour laisser place à sa froideur naturelle. Y a aussi son visage, qui fixe le sol, ses sourcils qui se froncent pour tirer une latte sur sa clope, se concentrer sur ses poumons et oublier qu'elle puisse en avoir quelque chose à faire de son sourire. Il est comme elle Edgar, au fond, il veut que les femmes l'aiment mais le moindre compliment et il se referme comme une huître. Tout est plus beau dans un flou artistique comme tu dis. Qu'il marmonne pour repousser tout ce qu'elle lui balance à la figure. Si lui est plongé dans son alcoolisme, elle est aveuglée par son besoin d'être adulée. Ce doit être grâce à ça s'il arrive à lui sourire encore un peu malgré tout. Le bout incandescent de sa cigarette flotte dans l'air avant de finir étalé au sol, sous sa semelle. Edgar pourrait se résoudre à la laisser là, à l'abandonner au milieu d'un bar vide et de sa sympathie fragile mais à la place de ça, son corps se rapproche du sien. Il a pas peur, pris d'une pulsion violente de la vouloir prêt à de lui. Sa main effleure son visage pour remettre une mèche de cheveux blonde derrière on oreille. Elle lui barrait la vue, cachait ses magnifiques yeux, ses traits fins et la beauté hypnotique qu'elle dégage à chaque fois qu'il la regarde. C'est quand ton prochain concert ? Par cette question, il lui prouve qu'il sera là, qu'il fera un effort pour quitter sa grotte tranquille et rejoindre le monde des vivants. Pour elle, Edgar le fera comme il le fait déjà si souvent. Pour elle, il ferait beaucoup trop, au fond, bien plus qu'avec n'importe qui.

Son souffle se coupe alors que ses yeux se perdent dans ceux de la chanteuse. Les siens sont vides, détachés de la réalité alors que ceux de Nico brillent d'une intensité dans laquelle il aimerait se perdre. Sa main descend jusqu'à son épaule, effleure son bras pour atteindre ses doigts et les effleurer des siens. Il a jamais vraiment essayé quoi que ce soit Edgar mais ce soir, il se sent pousser des ailes, une légèreté qu'il finira forcément par regretter. Tu me ramènes chez moi ? Qu'il lui demande en coupant le contact pour ne pas qu'elle se fasse de fausses idées, qu'elle lui mette une claque qui marquerait sa joue d'une couleur rosée dégradante. Edgar prend une longue inspiration, se recule d'un pas nonchalant pour se diriger vers son 4x4 endormi sur le parking sombre.
Il le dit pas mais il se cherche une excuse pour profiter encore un peu de sa présence tant qu'elle ne l'insupporte pas. Tout en Edgar est soudainement contradictoire parce que jusqu'à présent, il ne cherchait qu'à la fuir pour garder d'elle l'image parfaite d'une voix qu'il aime à se damner.
Ce soir, c'est pour son regard qu'il se damnerait parce qu'Edgar vient de remarquer que celui de Nico l'électrise sur place et ce, même avec la déchetterie qu'est devenu son sang au cours de la soirée.
Il laisse sa nature admirative reprendre le dessus.
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Nico Byrd
Nico Byrd
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MessageSujet: Re: douce tempête (edgar)   douce tempête (edgar) Icon_minitimeMar 19 Sep - 21:05

douce tempête

La nuit tout est simple. La nuit, y a que la lune en témoin et les passants-fantômes qu'on peut faire mine de ne pas voir. L'obscurité comme couverture pour protéger du monde. Ce serait presque facile d'abandonner les parures d'égo et de vanité qui te vont si bien. Trop facile peut-être. A la place t'oscille entre vérités et mensonge, entre ce que t'es toujours et la femme un peu plus douce qui se cache derrière. Mêlant aisément le cynisme et la tendresse. L'entre deux étrange de ceux qui ne savent pas vraiment ce qu'ils font. on se pose pas ces questions-là si tard. c'est éphémère, trop rare et trop rapidement évaporé pour que passe son temps à se poser des questions. Demain, edgar aura décuvé. Demain il fera jour. Demain tu seras encore cette femme à l'orgueil fatigant et au remarques hautaines. Il sera encore cet homme bouteille à la main.
demain, c'est encore loin
ça viendra vite.


Le sourire d'edgar s'évanouit, oiseau volage qui ne tarde jamais a s'enfuir, poussé sans doute par ces mots que t'as pas su taire. Migration vers l'intérieur, ou il se cache si bien chaque jour. Là ou tu t'abreuves des compliments qu'on t'accorde il les fuit bien plus vite. Ça t'arrache un nouveau rictus « je suis une artiste, je vois au-delà du flou » toujours supérieur nico, t'es mieux que tous, plus clairvoyante, évidemment. t'aimes le croire, comme bien d'autres choses mais t'es à moitié aveugle. Borgne et bornée. Tu discernes peut-être ce qui se cache derrière un flou artistique mais derrière les brumes qui masque l'âme d'edgar t'es bien incapable d'entrevoir le moindre détail. tableau abstrait Et y a ce froncement imperceptible des sourcils quand il approche sa main. t'es pas coutumière de la douceur d'edgar. Tu connais bien ses airs grincheux, son indifférence, sa lassitude parfois. Sa délicatesse, elle, t'es étrangère, comme un mythe qui prend forme sous ses gestes inattendus, tu le scrutes. Attendant peut-être l'instant il se rendra compte, le moment ou la terre reprendra sa rotation habituelle. Savourant en silence la douceur quasi irréel de l'instant. C'est presque triste de s'accrocher aussi fort à un geste aussi simple. Le lot des esseulés, sans doute. Ou simplement le besoin de se rappeler la rareté de l'instant. Et de doux, le sourire se fait étincelant. Victorieux. Sourire de conquérante, comme une promesse qu'il scelle au son mélodieux de sa question. Et nico tu t'en décrocherais les mâchoire, presque. Y a que ta fierté, l'orgueil alimenté par sa question qui t'empêche de trépigner comme une enfant à qui l'on accorde l'attention tant espérée. « Samedi soir. je t'offrirais un verre après. » c'est sans appel, c'est un rendez-vous prit. Le verre c'est qu'une façon d'attirer un peu plus edgar, la vague promesse de ce qu'il connaît le mieux : l'ivresse au profit de ce que toi t'aimes le plus : qu'on t'adule. Tu le saoulerais toute la nuit juste pour te sentir vibrante, chantant sous son regard.
Un prix obsolète pour une gloire éphémère.

T'as souvent attendu qu'on te regarde, désirer ardemment qu'on ne voit que toi. Pourtant quand edgar te scrute comme ça t'as l'impression d'une mise à nue presque dérangeante. Il voit la crasse ou l'éclat, quand il te jauge comme ça, ? Si tu parviens a voir l'éclat derrière ses airs sombres est-ce qu'il voit, lui, le triste derrière le magnifique ? T'as envie de lui dire d'arrêter, puis de jamais arrêter. D'attraper les doigts qui glissent sur les tiens et de t'y soustraire aussi rapidement. De ne plus rien dire et de laisser le temps défiler, suspendu dans l'instant puis de briser le charme parce qu'il échappe à ton contrôle. Finalement c'est lui encore une fois qui clôt l'étrange parenthèse. Ta main agrippe le vent, un instant trop tard, s'attache au vide, au froid. A demi-déçue, demi-rassurée. « je vais pas te laisser conduire dans ton état. » sourire de parure, qui cache la maladresse. charitable nico, la main sur le cœur, toujours. Surtout quand c'est prétexte à faire ce que t'as envie. Ce soir t'as pas envie d'écourter votre rencontre, t'as pas envie de subir la solitude qui t'attend en rentrant, pas plus que t'as envie de laisser edgar pour l'instant. « tes clefs? » la main qu'il a touché tendu devant son nez, attendant le sésame. Peut-être juste les clefs ou peut-être un autre frôlement avant de finalement t'engouffrer dans le 4x4.
est-ce que c'est important?

tu jettes quelques coups d'oeil sur sa silhouette le temps du trajet, des fois qu'il se mette à vomir dans l'habitacle. C'est ce que t'aimes te dire. mais tu cherches pas à combler le silence, il est calme pour ta part, un peu troublée mais tranquille. Aussi doux et inattendu que votre rencontre. Hors de l'espace-temps. T'es tombée dans a brèche et t'en ressortira en t'en allant, ça te va bien le déni, c'est beau de prétendre que tout ça c'est naturel. Qu'il est comme ça et toi aussi. De jolis mensonges pour une soirée plus douce. Et tu laisses le silence s'étirer encore un peu une fois arrivée, les yeux fixées sur sa maison, sans savoir s'il se tait parce qu'il dort sous le coup de l'alcool ou s'il reste stoïque, lui aussi. « t'arriveras a faire le chemin de ta voiture à ta baraque sans te vautrer a mi-chemin ?  » ça sonne mal, cette ironie qui brise le silence. c'est dit avec humour et avec calme mais étrangement ça porte les relent de tes petites piques insipides de femme un brin hautaine. y a qu'un vague sourire venu de loin qui flotte sur les lèvres quand tu coupes le contact pour lui rendre les clefs. fin du voyage
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