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| tes mots font désordre. (yaël) | |
| Auteur | Message |
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Andréa Vincenzo membre □ Suddenly, staring at nothing, I see it. All is gradual.
RAGOTS : 123 ARRIVE(E) LE : 20/08/2017 POINTS : 89 | Sujet: tes mots font désordre. (yaël) Mar 5 Sep - 19:18 | |
| “dangerous attraction” Le soleil lui tape dans le dos, réchauffant son corps d'une forte intensité. Elle est là, en plein milieu des peu de personnes restantes, les yeux voyageurs, l'esprit en vrac. Comme à son habitude. Elle les observe un à un, remarquant qu'ils commencent à tous plier bagages. C'est à ce moment qu'elle comprend qu'il va falloir qu'elle se bouge, elle aussi. La pool party est terminé, et elle va devoir trouvé un autre endroit à squatter, s'inviter à une soirée. Chose non difficile, puisqu'il suffit bien souvent de faire quelques pas pour trouver n'importe quoi. Alors, elle le bouge, son corps chaud. Elle le lève, le rhabille rapidement, et lui fait prendre la sortie de la maison puant le luxe. Une fois dehors, elle allume un nouveau joint, qu'elle fume, qu'elle hume. Ses yeux sont déjà rougis, et ses sens complètement à l'envers, mais elle s'en tamponne bien. Elle aime ça, être défoncée. Perdre la notion de tout ce qui l'entoure. Ses jambes avancent d'elles-mêmes, sans qu'elle ne sache où aller se paumer. Mais elle y va, déhanchant discrètement son corps au rythme de la musique dans ses écouteurs, fumant son cylindré adoré. Et le manège continue plusieurs minutes, elle vadrouille dans les rues en espérant trouver un endroit où s'arrêter et faire la fête. Ou alors, trouver quelqu'un avec qui la faire. Mais, c'est avec grande surprise qu'elle se rend compte que rien ne se trame à l'horizon. Rien ni personne ne semble présager une soirée à venir, ce qui la fait soupirer longuement. Bon, ce n'est pas ce soir qu'elle va pouvoir s'amuser comme il faut. Ne cherchant plus à s'inviter quelque part, découragée, elle change de direction dans le but de rentrer chez elle, prenant un raccourci par l'immense parc de la ville. Elle y croise et salue quelques connaissances, continuant son chemin sans s'arrêté. Lorsqu'elle tombe sur une autre tête qui la fait se stopper net. Yaël. Son regard se pose sur lui, avant de regarder partout autour, constatant que son frère n'est pas avec. Chose extrêmement rare. Elle hésite quelques instants, ses pensées divaguant encore une fois, comme toujours lorsqu'elle est menée à le voir. Mais finalement, elle fonce. Vers lui, vers le péché interdit. C'est dingue, elle ne peut s'en empêcher. Elle aurait très bien pu tracer son chemin, faire comme si elle ne l'avait pas vue. Mais non. Comme un aimant, elle y va. Elle le rejoint, sur ce petit muret. Elle ne devrait pas, elle en a bien conscience, mais c'est plus fort qu'elle. Plus fort que sa volonté. Mais pour l'approcher, elle ne trouve rien d'autre qu'un putain de ''Eh bien, ton acolyte n'est pas avec toi, aujourd'hui?'' Pas mal. Vraiment pas mal. Parler de son frère et meilleur ami du mec avec qui elle s'envoie en l'air. Vraiment, bravo.
@yaël mendoza |
| | | Yaël Mendoza membre □ Suddenly, staring at nothing, I see it. All is gradual.
RAGOTS : 24 ARRIVE(E) LE : 03/09/2017 POINTS : 24 Localisation : Dans l'flou. | Sujet: Re: tes mots font désordre. (yaël) Sam 9 Sep - 21:55 | |
| “dangerous attraction” Des soirées comme celle-ci, j'en ai vécu des centaines, j'en vivrais sûrement des tonnes et je ne m'en plains pas. Mais qu'est-ce qu'une soirée comme "celle-ci" ? C'est une soirée que j'entame à la coloc, avec pizza, bières et joints sur l'canap avec Ezio. C'est une soirée que je continue en errant dans les rues d'la ville, sur mon skate, à la recherche d'un bar ou d'une soirée improvisée. Avec Ezio. C'est une soirée qui perdure dans une soirée à laquelle on a forcément réussi à s'incruster, avec nos belles gueules et nos bouteilles dans l'sac. Mais c'est une soirée où je finis forcément par perdre Ezio de vue, Ezio qui s'perd lui même dans les méandres d'une demoiselle envoutante. Et c'est le cas ce soir. Il a sombré, encore. Il a craqué. Vraiment trop faible ce p'tit Don Juan avec la gente féminine. Et je sais qu'elle va finir chez nous. Je sais que j'vais l'entendre en passant la porte ce soir. Je le sais d'avance. Ezio l'espère. Et elle n'en a pas encore conscience. Mais c'est comme ça que ça va se passer. Tout ça pour vous expliquer pourquoi je finis par divaguer dans les rues d'ma ville, sur mon fidèle destrier à quatre roues. Ce soir, comme souvent, j'atterris dans l'grand parc du centre ville. Parce qu'on finit tous là. Parce qu'à cette heure là de la nuit, si tu veux rencontrer des gens cools, fumer et boire tranquillement, c'est ici que ça se passe. Je roule, laissant le sentier sablonneux racler sous mes roues, l'air me secouer les méninges et le bruit ambiant traverser mes oreilles sans s'y arrêter. L'espace de quelques minutes, je suis dans mon monde. Seul dans mon monde. Je n'regarde même pas qui je croise, je n'en ai pas envie. J'avance sans but mais tellement bien, pour une fois. C'est rare que j'me sente bien. Ca n'arrive que quand je suis seul, en fait. Mais une voix m'interpelle. Mendoza. Hé Mendoza ! Qui est encore ce con qui m'interpelle en s'croyant proche de moi parce qu'il m'appelle par mon nom ? Tiens, c'est...lui. Il doit Max, Maxim, Marvyn... Ma... Ca commence par un M, j'crois... Non, en fait je n'en sais rien et je m'en contre fous. J'ai du l'croiser une fois à une soirée de ce style et il doit se sentir important. Pauvre gars. M'enfin, il m'interpelle en m'tendant un joint alors forcément, je m'arrête. Normal, non ? Je m'arrête, j'fume avec lui et ses potes, j'prends mon rôle du grand bad boy mystérieux et indépendant, l'genre qui fait les mecs et baver les meufs. Et ça marche. Comme d'hab, ça marche. Sauf que comme d'hab, ça m'fait chier. Alors j'finis par m'éloigner quelque peu. Juste de quelques pas. Juste pour dire que j'prends le large mais qu'en même temps, si une substance merveille passe par là, je suis présent. J'me calle sur un p'tit muret en retrait du groupe, et les regarde faire, avec attention. Presque avec anthropologie. Etude de l'humain. Ils sont fascinants quand même avec les illusions d'amitié qu'ils s'envoient et se renvoient tous... Vous pensez qu'ils y croient vraiment ?
Mais alors que j'sens mon esprit divaguer à des pensées inhabituelles, une autre voix vient m'interpeller, de manière bien plus précise et concrète que la précédente. La voix qui m'prouve en quelques mots qu'elle me connaît. La voix que je reconnais. Et merde. Juste elle. Pourquoi elle ? Bah, parce que. Parce qu'elle est toujours là, elle. Comme si elle savait à quel moment apparaître dans ma vie pour v'nir y jeter son grain d'sel. " Si j'te dis qu'il arrive, tu m'lâches ? " Toujours très amical comme accueil, je sais, on me le dit souvent. Je lève les yeux avec dédain vers la -jolie- brune, tentant de focaliser mon regard malsain sur son visage et ne pas le laisser divaguer sur son corps. J'sais c'qui se passe quand j'louche ailleurs... " Qu'est-ce tu fous là ? Tu t'es perdu ou tu m'traques ? " Aller, Mendoza, lance le dialogue. T'en as envie, au fond.
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| | | Andréa Vincenzo membre □ Suddenly, staring at nothing, I see it. All is gradual.
RAGOTS : 123 ARRIVE(E) LE : 20/08/2017 POINTS : 89 | Sujet: Re: tes mots font désordre. (yaël) Dim 10 Sep - 15:31 | |
| “dangerous attraction” Elle l'observe. Lui et ses yeux tout aussi rougis que les siens. Lui et ses cheveux un peu longs. Lui et sa petite barbe. Lui et ses tatouages. Lui, tout entier. Comme d'habitude, son regard glisse partout, comme s'il s'agissait de leur première rencontre. Comme si elle le redécouvrait. Et à chaque fois, c'est la même chose. Pathétique. Minable. Elle est là, incapable de résister à cette tentation qu'il représente. Même quand elle le veut, cela reste toujours plus fort qu'elle. Comme si on lui avait lancé un sort, comme s'il l'avait envoûté. Car ils se connaissent tout de même depuis gamins, et ce petit manège n'a commencé que récemment. Si on peut dire cela comme ça. Au début, pendant longtemps, elle s'était retenue. Par rapport à Ezio, par rapport à leur amitié inébranlable. Par rapport à lui-même. Petit branleur qu'il est. Mauvais garçon. Aucunement fait pour elle. Et pourtant. Ils en sont là, maintenant. A se regarder mutuellement, comme deux adolescents en mal d'amour. Ou plutôt en manque. Sous l'effet de sa drogue, elle est au bord d'un rire incontrôlable, qu'elle réussit tout de même à contenir. Sans savoir comment. Mais elle réussit. De toute façon, elle est vite refroidie lorsqu'il prend la parole à son tour. D'abord, elle est sur le point de lui offrir une réponse cinglante, alors d'opter pour l'ironie. ''Ah bah non, justement! J'vois pas pourquoi je viendrais te voir sans espérer qu'il soit dans le coin.'' Elle hausse les épaules, puis regarde un peu plus loin, où un groupe d'amis semble s'amuser. Fumer, surtout. Puis, elle reporte son attention sur le brun maintenant face à elle. Méprisable. C'est dans ces moments là qu'elle se demande pourquoi elle le trouve si attirant, alors qu'il n'est qu'un simple connard cynique. Mais pour autant, elle reste. Et elle répond. ''Et bien, étant donné que je connais ce parc par coeur... on va dire que je te traque, vu que je n'ai que ça à faire.'' Sa voix devient sèche, limite cassante. Ce don qu'il a de la mettre dans tous ses états, lui. Le résultat est toujours le même, lorsqu'ils sont en public. Comme s'ils ne savaient pas se voir, s'entendre. Comme s'il s'agissait de deux ennemis mortels, ne trouvant aucun terrain d'entente. Et pourtant. Ils en ont un, et pas des moindres. Celui qui pourrait causer leur perte, à tous les deux. Qui pourrait mettre en péril leur relation respective avec Ezio. C'est inconcevable pour la brunette. De perdre son frère, juste pour un mec, comme lui de surcroît. Mais même l'idée de cette pensée ne la freine guère, puisqu'au final, elle se retrouve toujours avec lui. Contre lui. Dans son foutu lit.
@yaël mendoza |
| | | Yaël Mendoza membre □ Suddenly, staring at nothing, I see it. All is gradual.
RAGOTS : 24 ARRIVE(E) LE : 03/09/2017 POINTS : 24 Localisation : Dans l'flou. | Sujet: Re: tes mots font désordre. (yaël) Dim 10 Sep - 16:16 | |
| “dangerous attraction” C'est toujours pareil. C'est cassant. C'est sec. C'est froid. C'est brutal. Empli de cynisme, d'ironie, presque de haine vu de l'extérieur. Oui, c'est ça, de la haine. Si on ne nous connaît pas - et même si on nous connaît d'ailleurs -, on doit donner l'impression de se haïr. Andréa et moi sommes tout à fait incapables d'avoir une discussion censée, réfléchie et calme comme deux adultes normaux. Tout simplement parce qu'ensemble, nous ne sommes pas des adultes normaux. Nous sommes des aimants. C'est comme les amants mais avec une attirance irrésistiblement forte. On ne peut pas aller à l'encontre, et pourtant, Dieu sait que tout nous y pousse. Elle est la petite sœur d'Ezio, Ezio est mon meilleur ami, on a tous grandis ensemble, je suis même convié à ce qu'on appelle les repas de famille ! Je devrais fuir l'attirance que j'ai pour elle, je devrais l'enfouir au plus profond de moi pour que personne ne la trouve. Et c'est surement ce que j'aurai fait si cette attirance n'était pas réciproque... Mais elle l'est. Plutôt deux fois qu'une ! " Bizarre, c'est pas c'que j'me suis dit quand j't'ai vu arriver en me bouffant des yeux. " Je lance cette phrase d'une traite, sans hésitation, sans intonation particulière. Comme si elle était insignifiante, comme si c'était banal. Mais ça ne l'est pas. Ca remet juste en place le petit jeu qu'elle a tenté de mettre sur le tapis. Je sais pourquoi tu es là, Dréa. Tu le sais aussi. On est seul. Ne me fais pas ton cirque de fille indifférente ce soir. En parlant de se bouffer des yeux, je dois bien avouer que son regard à elle me perturbe toujours autant. Pourtant, normalement, rien ni personne ne me perturbe. Elle ne devrait pas me perturber. Mais c'est le cas et je suis impuissant face à ça, je ne peux rien y faire. Elle me captive, elle m'obnubile, elle m'attrape au plus profond d'mon être avec son regard félin. J'me sens comme un gosse face à un paquet d'bonbons qu'il n'a pas le droit de toucher. Comme un drogué face à son rail. Faible. Et je déteste ça. " Heureusement que j'suis là pour occuper tes soirées... Tes nuits. " Est-ce que je parle là de ce qu'elle vient de dire et uniquement de ce qu'elle vient de dire ? Bien sûr que non. Oui, évidemment, je me sers de sa petite réplique pour rebondir mais le but de ma phrase est de lui rappeler une fois de plus que c'est avec moi qu'elle finit bon nombre de ses nuits. Elle l'accepte encore moins que moi, je crois, mais c'est une bonne façon de le lui rappeler. Avec subtilité. Ou presque. " Tu me traquais dans un but précis ? " Lançais-je cette fois-ci en plongeant mes yeux dans les siens, sur un ton qui respire l'ironie. Je sais qu'elle ne me traquait pas, je n'suis pas idiot à ce point là. Mais je rentre dans son jeu, je provoque, je veux savoir ce qu'elle peut bien avoir à répondre à cette petite attaque. Alors Dréa, d'humeur joueuse ce soir ?
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| | | Andréa Vincenzo membre □ Suddenly, staring at nothing, I see it. All is gradual.
RAGOTS : 123 ARRIVE(E) LE : 20/08/2017 POINTS : 89 | Sujet: Re: tes mots font désordre. (yaël) Dim 10 Sep - 17:05 | |
| “dangerous attraction” Connard. A chacune de ses phrases, ce mot résonne dans ses pensées. C'est un vrai connard, qui s'amuse à lui rappeler ce qu'elle tente d'oublier. En vain, bien sûr. Parce qu'il est là, toujours. Chose normal, puisqu'il habite avec Ezio. Sans ça, elle se passerait de lui sans problème, pour sûr. Mais ce n'est pas le cas. A la place, elle doit subir tout ça. Son attirance, son désir. Lui, tout simplement. Comme s'il n'existait personne d'autre quand elle se retrouve avec lui. Douce ironie du sort, quand on y pense. Tout les oppose. Absolument tout. Leur caractère respectif, leur façon d'être, de faire.. Ezio. Il revient, lui. Toujours. La barrière ultime. Andréa, elle, elle redoute le jour où il l'apprendra. Car comme on dit, tout finit par se savoir. Tout. Et plus le temps passe, plus c'est grandiose. Ils se chamaillent tout le temps, se lancent des piques. Se cherchent, comme des gamins. Ce qu'ils sont, un peu. De grands gamins. Comme maintenant. ''Pourquoi tu fais semblant? Tu ne m'as même pas vu arriver.'' Elle souffle légèrement, à la limite de l'exaspération. Oui, elle l'avait dévoré du regard. Comme toujours, à vrai dire. Mais lui, il regardait ailleurs, pensif. Menteur. Dans le fond, elle sait qu'il fait ceci pour une raison. Comme d'habitude. Mais elle tombe dedans. Comme d'habitude. Même quand il lui parle de leurs étreintes nocturnes. A ses propos, elle le regarde plus durement, ses mâchoires se contractant d'elles-même. Connard. Mais, bien entendu, elle ne compte pas se laisser faire. ''Tu les combles seulement quand je n'ai rien d'autre sous la main.'' Sa tête se penche sur le côté, puis elle finit par s'installer aux côtés de son amant interdit, voulant se rouler, encore une fois, un joint. Elle prend seulement quelques secondes à réfléchir à la question, peu pertinente, de Yaël, lui sortant quelque chose de totalement bidon. Enfin, pas tant que ça. ''Je m'ennuie, me fallait une occupation pour le reste de ma soirée. Et ceux qui se disent être mes amis ne sont pas dispo, alors...'' Elle lui répond nonchalamment, ne prenant même pas la peine de le regarder, se concentrant plutôt sur son petit atelier roulage. Prends ça, Mendoza.
@yaël mendoza |
| | | Yaël Mendoza membre □ Suddenly, staring at nothing, I see it. All is gradual.
RAGOTS : 24 ARRIVE(E) LE : 03/09/2017 POINTS : 24 Localisation : Dans l'flou. | Sujet: Re: tes mots font désordre. (yaël) Dim 10 Sep - 22:18 | |
| “dangerous attraction” "Pourquoi tu fais semblant ? Tu ne m'as même pas vu arriver. " Certes, elle n'a pas tort. Je ne l'ai pas vu. Je ne l'ai pas entendu. Mais cette fille, c'est comme si je la sentais. C'est comme si mon corps réagissait différemment quand elle est dans les parages. Comme si mon cerveau m'lançait des signaux d'alerte. Hé, Belle Gueule, y'a ta chieuse qui arrive. Ouais, ça doit s'passer comme ça, je pense. Je ne vois pas d'autres explications rationnelles à l'effet qu'elle me fait. Oui oui, mon explication est très rationnelle ! J'ai aussi pensé à la théorie des phéromones... Après tout, ça marche sur les abeilles et sur les chiens, pourquoi pas sur nous ? Tu d'vrais te calmer sur la fumette, vraiment... Enfin bon, je ne peux en toute évidence pas lui répondre quelque chose du style. Déjà parce qu'elle me prendrait pour un fou mais aussi parce qu'elle réaliserait à quel point elle me perturbe. Et les deux points ne sont pas envisageables ! Je préfère donc rester fidèle à moi-même et ma tête à claques en lui répondant : " Pas besoin de te voir pour savoir que tu m'bouffes des yeux. Tu me bouffes toujours des yeux, Dréa. " Prétentieux, arrogant, le genre de mecs qu'on déteste mais qui en même temps, a raison. J'ai raison. Je le sais. Elle le sait. On le sait. Mais on ne l'avouera pas. Elle me dévore du regard au moins tout autant que je fais l'inverse. C'est indéniable. Sauf avec la plus grande mauvaise foi du monde. Et on a deux belles mauvaises fois apparemment... " Tu penses aussi que j'vais gober ça ? Tu sais très bien que c'est les autres qui occupent tes nuits quand j'trouve pas de temps à te consacrer. " Et elle s'assoit à coté de moi. Et je la suis des yeux. Et je la dévore des yeux, exactement comme je viens de vous l'expliquer. T'approches pas trop la brune, tu risques de le regretter. Tu risques de réveiller l'animal en moi que tu refuses de voir dans un lieu public. Recule. Tu devrais vraiment reculer. Mais évidemment, elle ne recule pas. Elle reste. Elle me défie. Elle me cherche, me provoque, et au fond.... Bordel qu'est-ce que j'aime ça ! Elle a de la répartie, du sarcasme, du cynisme, je peux dire ce que je veux à ce p'tit bout de femme et elle comprendra. Parce qu'on a ce truc. Ce truc interdit. Ce truc improbable. Mais ce truc qui ne nous lâche pas. Pourquoi elle ? " Alors tu te rabats sur le seul qui ne s'est jamais dit être ton ami et dont tu redoutes la présence en temps normal ? T'es pas nette comme meuf. " Vas-y, fais l'idiot Mendoza. Fais l'idiot alors que tu sais très bien pourquoi elle est là, pourquoi elle s'accroche à toi. Fais ton cynique, mais tu ne viendras pas te plaindre quand elle tournera les talons alors que sa présence te fait un bien fou. Mais pour l'instant, je redirige surtout mon attention sur le joint qu'elle est en train de rouler. Parfait. Parfait moyen de la faire chier une fois de plus. J'attends quelques secondes qu'elle finisse son art avec ses doigts de fée et viens lui piquer l'objet du désir à peine fini d'être roulé. Sans lui laisser le temps de comprendre, je l'amène à ma bouche pour l'allumer rapidement et en tirer une longue taf. Ah. Encore meilleur quand il est volé celui là ! Encore meilleur quand c'est à elle que je le vole. Je laisse les vapeurs diffuser dans ma p'tite tête sans faire attention aux réprimandes de la demoiselle puis lui rends le joint, entre deux doigts, un large sourire provocateur sur le visage et un regard malicieux qui vient s'noyer dans ses yeux. " Merci bien pour l'partage. Autant profiter que tu sois douée de tes mains... " Non, n'y voyez aucun sous-entendus. Non non, aucun... Ou presque.
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| | | Andréa Vincenzo membre □ Suddenly, staring at nothing, I see it. All is gradual.
RAGOTS : 123 ARRIVE(E) LE : 20/08/2017 POINTS : 89 | Sujet: Re: tes mots font désordre. (yaël) Sam 23 Sep - 18:53 | |
| “dangerous attraction” Ce mec, c'est dingue ce qu'il peut faire ressentir à la jeune femme. Du positif, elle peut passer au négatif, et inversement. Comme maintenant, il la rend complètement folle de rage, et en même temps, il la séduit, sans même le savoir. Il est là, avec son mauvais comportement, ses mauvaises manières, ses mauvaises paroles. Et putain, ce qu'elle aime ça, la vile. Mais elle ne le dit pas, jamais elle ne le fera. Trop fière pour ça. Elle ne préfère pas lui répondre pour cette fois-ci, le laissant penser ce qu'il veut. De toute façon, elle n'en a que faire, et ils savent tous les deux qu'il dit la vérité. Le fourbe. Mais son silence ne dure pas bien longtemps, surtout lorsqu'il ose insinuer que c'est elle le petit pantin qu'il peut utiliser à sa guise. Ah non, ça ne marche pas comme ça. "Tu crois ça? Tu crois vraiment que je suis une pauvre petite chose qui se réfugie vers un autre parce que, attention, môssieur ne peut pas s'occuper de moi? Arrêtes un peu, Mendoza, on sait tous les deux que je n'ai qu'un claquement de doigts à faire pour que je ne t'ai que pour moi." Elle roule des yeux, éhontément devant lui, avant de se poser. Puis elle le sent, ce regard. Elle le sent sans même le voir, parce que des frissons la parcourent, comme à chaque fois lorsqu'il pose le regard un peu trop insistant sur elle. Et comme d'habitude, le même dessin se produit. Son désir surgit de nul part, plus fort, puisqu'il était déjà présent depuis le début. Comme des aimants. Elle ne réfléchit pas, et elle ne remarque même pas qu'elle est quasiment collé à lui. C'est seulement lorsqu'il reprend la parole et qu'elle trouve sa voix vraiment proche qu'elle saisie. Mais elle s'en fou, en faite. Tant mieux. Elle pourra voir. Ils pourront voir. Qui craquera en premier, cette fois-ci? Elle commence donc son atelier, écoutant le brun la défier. Comme d'habitude. Tout est une question d'habitude, avec eux. Tout en restant concentré, elle lui répond nonchalamment. "Bah écoute, tu étais sur ma route, je suis venu te saluer, comme tout être civilisé. C'est si mal que ça? Si tu veux, je peux repartir, je m'apprêtais à rentrer chez moi et profiter d'un bon bain... ouais, en faite, je sais même pas pourquoi je demande, la réponse est tellement évidente." Elle prend un petit arrêt pour lécher sa feuille slim et finir son joint, puis elle reprend. "Je fume ce petit bébé, et j'me casse." Elle le regarde, lui lance un sourire de travers, puis finalement, elle n'a même pas le temps de voir venir quoi que ce soit que le cylindré se retrouve entre les mains du petit con. Et en plus il se sent obligé de lui sortir une petite remarque bien placé. Mais putain. "Sérieux, t'es relou. Mais vas-y, savoures. Et ouais, je sais, on me le dit souvent pour mes doigts de fée.." Elle reprend son petit joujou, frôlant les doigts du mauvais garçon en même temps? Aller hop, petit geste anodin bien placé. Calculé. Mais elle fait comme si de rien était. Puis elle fume, à son tour. Elle savoure son oeuvre. Quel délice.
@yaël mendoza |
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