Something in my heart makes me miss you more | Eliamh
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Niamh Gallagher
membre □ Suddenly, staring at nothing, I see it. All is gradual.
RAGOTS : 47 ARRIVE(E) LE : 27/08/2017 POINTS : 117 Localisation : The Austins - Oro Valley
Sujet: Something in my heart makes me miss you more | Eliamh Dim 10 Sep - 23:11
Something in my heart makes me miss you more. Feat Elias.
Le taxi l’avait laissée à l’adresse qu’elle lui avait indiqué dans un débit de parole ralenti par les trop nombreux verres qu’elle avait ingurgité au cours de la soirée. Elle tanguait, debout sur ce trottoir dans la pénombre de la nuit bien avancée. Les mains plongées dans les poches de son Bombers, elle cherchait ses clés, bien cachées entre son porte-monnaie, des clopes qui ne sont pas les siennes et des papiers chiffonnés. Il faisait froid, ses jambes s’étaient recouvertes de chair de poule. Quelle idée de mettre encore un short à cette période de l’année, elle savait que ça se refroidissait… Ou alors était-ce l’alcool et la fatigue qui avaient descendu sa température corporelle ? Qu’importe, c’était l’heure de rentrer. Ses baskets délacées foulaient le trottoir sec vers la porte à digicode. Machinalement et sans trop réfléchir, elle presse les boutons, habituée. La porte se déverrouille et difficilement, elle l’ouvre. Elle a toujours été lourde cette porte, mais cette fois-ci, elle lui semblait peser une tonne de plus que la dernière fois qu’elle l’a tirée. Pourtant, elle parvient à s’y glisser, non sans se cogner l’épaule contre le battant métallique. Elle lâche un couinement et se masse l’endroit de l’impact avant de prendre les escaliers et de grimper vers l’appartement, en manquant de se rétamer plus d’une fois. Ca ressemble à une épopée fantastique ses retours de soirée à la belle. C’en est presque. Sauf qu’au bout, y a pas les clés d’un royaume qui l’attendent. Devant la porte, elle brandit les clés et essaye de les faire rentrer dans la serrure…. Sans succès. Elle comprend pas, alors elle s’acharne et finit par baisser les bras, en couinant. Alors, même si elle sait qu’elle va se faire défoncer par les autres, elle presse la sonnette. DING DONG qui retentit strident dans le silence de l’appartement. Elle s’appuie contre le mur et attend que quelqu’un daigne lui ouvrir. C’est long. Alors, elle appuie à nouveau. DING DONG. Enfin, elle sent que ça bouge de l’autre côté. La lumière qui apparaît sous la porte et illumine le couloir plongé dans la pénombre. Les heures de la nuit se sont égrainées, ont filé à la vitesse de la lumière. Niamh est presque sûr que lorsqu’elle a regardé son téléphone, quand il lui restait encore un peu de batterie, il devait ne pas être plus tard que minuit, une heure du matin. Sauf qu’elle est incapable de savoir quand exactement ça a pu avoir lieu. Bip bip. Son cellulaire lui avait dit qu’il était temps pour elle de rentrer. Elle se souvenait de la musique qui pulsait autour d’elle, dans son ventre et dans son crâne. Elle vivait la musique, dansant jusqu’à perdre la tête. Jusqu’à ce que l’alcool et la transe dans laquelle elle se trouvait lui permettent de tout oublier. Oublier jusqu’à son nom et son adresse. Oublier comment marcher droit et voir le monde d’une manière éclairée. Elle était dans son nuage, flottant sur du coton. Riant toute seule dans les rues vides d’Oro Valley. Elle ne sait même pas par quel miracle elle a pu trouver un taxi pour rentrer chez elle, il y a juste quelques images et le son distordu qui va avec, de ce type à l’accent indien qui lui demandait de ne pas vomir sur la banquette arrière, alors qu’elle avait appuyé son visage sur la vitre à la recherche de fraîcheur. Avait-elle payé ? Elle n’en sait rien. Sans doute. Le gars l’aurait pas laissée partir de toutes manières.
Il faisait froid. Froid dans la rue, chaud dans le taxi, froid contre la vitre, froid dehors. Froid dans le couloir. Froid dans ses yeux. Et ces yeux-là n’étaient pas ceux d’Ezio, ni ceux de Luka, encore moins ceux de Yaël ou de La Tornade. Ces yeux-là étaient ceux qu’elle ne pensait pas revoir de sitôt. C’étaient les yeux sombres d’Elias. Ses yeux sombres et mal réveillés. Elle reste interdite. C’est chez elle… Non. Ce n’est plus chez elle. Ses pas, sa tête, l’ont guidée jusqu’ici. Chez Elias. Chez son copain… Son ex-copain, sa valse entre les deux. Elle tangue, se tient au battant de la porte, mais elle finit par lui sourire vaguement.
« Salut… » J’me suis trompée. Non. Elle peut pas dire ça. Qu’est-ce qu’elle peut bien lui dire ? Elle baisse les yeux et bascule dangereusement. « J’peux entrer … ? » Y a la fatigue qui pulse dans ses tempes, l’alcool qui court dans ses veines et l’épuise. Le sol, quant à lui, semble l’appeler et se faire pressant. Elle cligne des yeux. Ou du moins, c’est ce qu’il lui semble. Dans la réalité, c’est plutôt un faux-départ de sommeil et la voilà qui chavire vers Elias. Oups. Son cœur loupe un battement. Vous savez comme quand, alors qu’on vous êtes endormis bien au chaud, confortablement dans votre lit, votre cœur se met à bondir hors de votre poitrine parce que votre cerveau est un sale con qui vous a fait croire que vous tombiez du haut d’une falaise ? Ce coup-ci, c’est presque vrai. Elle tente de se rattraper maladroitement, mais ne réussit qu’à se faire mal. Il n’y a qu’Elias pour la rattraper. Encore faut-il qu’il le veuille. Chercher refuge dans l’œil de l’ouragan, quelle idée, Niamh. Cerveau et Inconscient suicidaires.
FRIMELDA
Dernière édition par Niamh Gallagher le Dim 24 Sep - 15:39, édité 1 fois
Elias Sloane
membre □ Suddenly, staring at nothing, I see it. All is gradual.
Sujet: Re: Something in my heart makes me miss you more | Eliamh Lun 11 Sep - 10:15
It's black and gold Niamh & Elias Ça fait quoi, maintenant. Cinq jours que mon esprit y a repensé. À cette absence. Il m'a fallu moins de temps pour pousser ce soupir, et encore moins pour ravaler ma salive et passer une main dans mes cheveux. Encore moins pour que le frisson me prenant au ventre me crispe. J'ai repris le travail comme si de rien n'était, me concentrant sur les révisions de cette Ford Vignale. Un truc de riches bien tape à l'oeil. Attention à ne pas raper le cuir, de marqué par le client. Le sens du détail hein. Détail du cul posé confortablement sur de l'or oui. Un mois. Un mois que je cherche un nouveau colocataire pour combler ce vide laissé dans cette pièce, où traîne encore des trucs de fille. Femme. Jeune fille ? Des trucs de Niamh, en fait. Je ne sais même plus ce qui lui appartient. Sans doute trop habitué à leur présence.
D'ailleurs ce soir, sans le savoir, je jette mon blouson contre un espèce de couvre canapé avec des fleurs qu'elle a acheté "parce que c'est mignon". Moi je vois juste un truc qui jure sur le tissu de ce truc Ikea que je me suis emmerdé à monter, devant ses grands yeux ébahis. Je dépose mon paquet sur la table basse et je m'installe, Coudes sur mes cuisses et mains jointes. Et je regarde ce paquet, étudiant à nouveau ce qui m'a amené à les prendre. J'ai pris six livres à la bibliothèque avant de rentrer. Précis de mathématiques, un recueil de nouvelles de Lovecraft et deux magasines sur la photographie. Envie de lire ? Pas vraiment. Je sors du taff, je pue encore le camboui et le moteur rouillé alors je décide de me bouger les fesses pour chercher un sens à ma vie; plus propre. J'appuie machinalement sur les boutons de la stéréo, une habitude qui me plonge chaque jour dans les tréfonds de ce manichéisme puissant qui régit chaque être se trouvant dans cette barre d'immeuble. Il y a mon voisin du dessus, Jonas, qui fait une fête. Avec deux nanas. La vieille Bertha à droite, qui tape de sa canne en insultant des gens qui ne sont même pas dans son salon. L'Étudiant, dont on n'entend que le bruit de clavier; avec qui je ne décroche qu'un bonjour dans l'ascenseur; c'est pour ça que je l'appelle juste l'étudiant.
C'est une soirée calme. Idiotie ambulante de l'être. Comme je les aime.
Je sors de ma douche sur cette note lascive et langoureuse de mix noir, me sentant revivre maintenant séparé d'une crasse que les autres ne sont pas capables d'assumer. Jusqu'à ce que vienne le coucou fatidique d'une personne sur ma sonnette. J'étais prêt à partir dans mon lit, quelle plaie. J'inspire profondément, me forçant à aller vers cette porte tout en me disant que ça y est, la Bertha vient me faire chier avec ses histoires vues à la télé; des histoires que j'entends déjà à la radio et au garage. Ou alors Jonas qui vient me demander du sucre pour couper sa came. Je ne sais pas pourquoi il fait ça d'ailleurs; un soucis d'éthique économique je pense.
J'ouvre. Je me tends. J'écarquille les yeux. Niamh.
"... Salut." J'ai d'abord baissé mon regard, puis je l'ai relevé lentement vers elle quand elle m'a posé la question. Rentrer. Non. Mais les mots ne me viennent pas. Pourquoi ? Alors je reste muet, me mordant l'intérieur des joues avant de la sentir décrocher vers moi. Complètement. Tout son corps frêle vient se jeter comme le sac qu'on vous jette dans les bras. Et je ne sais pas pourquoi ma tête me dit "La rattrape pas. Danger". Alors je l'écoute. Je tends les bras sur les côtés. Niamh essaie de s'accrocher à mon pull en laine dont les mailles commencent à dire "putain mec elle va nous tuer". Sa joue frotte sur mon torse, et je reste quand même là comme un paumé à regarder le haut de sa tête et le reste de son corps glisser dangereusement vers le lino. Elle me tire le pantalon maintenant. Je soupire et je me penche. "Bon. Je n'ai pas trop le choix." Je l'attrape sous les bras pour la soulever. Et je remarque qu'elle pèse plus que d'habitude. Sans doute sa cure de jouvence, loin de son con de petit ami. Ex petit ami. Normalement. C'est ce qu'elle a dit quand elle s'est cassée. Couper les ponts. "Tu étais lourde comme ça avant ?" Je prends quand même sur moi pour la traîner jusqu'à ce canapé avec son dessus à fleurs toujours aussi moche. Puis je la pose là, sur le dos. Je la regarde. Longtemps. Le temps qu'elle se doute que sa mâchoire ne s'est pas fracassée contre le sol. Je la regarde bouger, non sans ressentir ce que j'ai toujours ressenti pour elle; physiquement; mentalement. Je sens que quelque chose me monte au nez, au front, alors je l'arrête en me pinçant le tout, et je deviens plus agacé. "Maintenant que je me suis fait casser la gueule par un de tes collègues au Austin's parce que je voulais te parler, tu te pointes ici. Comme une fleur. Et bourrée en plus." Je lâche un râle et je lui balance ce couvre canapé dans la figure en partant vers la cuisine. "Tu peux ramener ça. J'en ai aucune utilité." Frustration. Déception. Elle ne sait jamais ce qu'elle veut et ça m'agace profondément. Le chic pour crever mon abcès à chaque fois et que ça suppure de colère et d'infection sur un appartement qui sent bon le propre pourtant; plus propre que chez Bertha; là bas ça sent la rose et la chiasse. Je m'appuie contre l'évier, crispé. Puis je me gratte la gorge, la nuque en jetant un coup d'oeil vers cette nana qui me rend comme ça. En silence. Mais frustré. Justayne
Niamh Gallagher
membre □ Suddenly, staring at nothing, I see it. All is gradual.
RAGOTS : 47 ARRIVE(E) LE : 27/08/2017 POINTS : 117 Localisation : The Austins - Oro Valley
Sujet: Re: Something in my heart makes me miss you more | Eliamh Dim 24 Sep - 19:38
Something in my heart makes me miss you more. Feat Elias.
Le cri est mort dans sa gorge. Ses doigts cherchent de quoi se rattraper, en vain, rien de solide ou qu’elle ne puisse fermement agripper n’est entré dans la trajectoire. Mais est-ce la faute du décor ou de ses membres engourdis par les trop nombreux verres qu’elle a sifflé en compagnie de ses collègues, puis de ses amis, puis d’inconnus ? Ses yeux se sont à nouveau clos, par crainte de heurter le sol. Il ne la laisserait pas tomber, hein ? Bien sûr que si, c’est bien du genre. Sans doute qu’il aime voir les yeux de Niamh briller, noyés dans les larmes. Parce que c’est le seul moment où ils scintillent en le regardant, peut-être ? Non c’est faux. Ils brillent quand il ne la regarde pas. Mais elle ne tombe pas. L’alcool aurait-il altéré sa perception de l’espace et du temps ? Elle entrouvre un œil et voit le carrelage, sans pour autant l’avoir embrassé, cette fois-ci. Et ça fait mal sous ses bras. Il la tient. C’est flou et ça tourne, alors elle ferme à nouveau les yeux, se concentrant sur la voix de celui qu’elle a aimé. Qu’elle aime ? Elle ne sait pas, elle ne sait plus, c’est trop flou, trop distordu. Mais y a un «Tu étais lourde comme ça avant ? » qui se détache de la mélasse ambiante. Elle grogne, mais n’articule rien de plus. Pas tant qu’elle ne sent pas la mollesse du canapé qu’elle ne connaît que trop bien. Quand elle s’y enfonce enfin, déposée délicatement par Élias. Délicatement ? Non, c’est l’alcool qui a atténué le choc, hein ? Forcément. Le canapé qui s’est accaparé l’odeur d’Élias qui vient envahir les narines de Niamh. Elle serre les paupières. Élias. Pourquoi il a fallu qu’elle revienne ici, hein ? Son cerveau est déjà quasiment endormi qu’il ne sait pas y répondre. Elle ne parvient pas à penser plus loin que celui qui se trouve si près d’elle. Près. Tout près. Trop ? Pas assez ? Elle bouge. Mais son propre corps est lourd, elle met le temps à ramener l’énergie nécessaire dans chacune de ses extrémités. Pour au final en avoir juste assez pour se passer une main sur le visage, comme si elle vérifiait que tout était encore là. De toutes manières, si elle avait vraiment heurté le sol, elle ne le sentirait que demain, encore trop anesthésiée par les liqueurs qui se mélangent dans son ventre. Puis, elle roule sur le côté, attrapant un coussin pour le serrer contre elle. C’est qu’il sent comme lui. Un brin de tabac froid mélangé à son parfum. Elle ferme encore les yeux, appréciant ce tout petit instant.
«-Maintenant que je me suis fait casser la gueule par un de tes collègues au Austin's parce que je voulais te parler, tu te pointes ici. Comme une fleur. Et bourrée en plus.»
C’est la voix d’Élias qui se détache. Au départ, elle ne réagit pas. Pas tant qu’elle ne se prend pas ce foutu couvre-canapé dans la figure. Elle grogne et le pousse par terre.
«-Tu peux ramener ça. J'en ai aucune utilité.»
Sourcils froncés. Elle se relève. Trop vite. Ça tourne. Alors, elle s’agrippe au coussin qu’elle serre toujours contre elle. Assise. Elle le cherche du regard, plissant ses yeux suintant l’alcool.
«- Qui a fait quoi ? »
Elle fronce les sourcils. L’info est enfin arrivée à son cerveau-lent et son regard accroche le visage d’Élias. Trop flou pour qu’elle ne voie une quelconque stigmate des coups dont il parle. Alors, elle se lève. Ça tourne. Encore. Mais, elle lâche le coussin et se sert de ses bras pour rétablir son équilibre. Puis, elle met un pied devant l’autre, difficilement, elle se rapproche de lui et scrute son visage, rapprochant le sien pour mieux y voir.
«- Qui ? Qui t’a frappé, Élias ? Personne ne m’a rien dit… »
Y a de l’inquiétude dans sa voix. Qui pourrait le frapper ? Elle l’a dit à personne pour les bleus. Jamais. Même pas à Ezio. Elle se contente de hausser les épaules et de fuir les questions ou encore d’inventer mille et une raison pour expliquer les galaxies sans étoiles sur son épiderme. Et, tandis qu’elle fixe son visage, à la recherche du moindre bleu, de la moindre plaie, y a une toute petite lumière qui s’allume dans le fond de son ventre. Une toute petite flamme de bougie vacillante. Ses iris lisent les lignes de sa mâchoire parfaite, remontent le long de ses joues, boivent ses yeux beaucoup trop grands et s’y arrêtent. Ses grands yeux. Ces deux abîmes sans fond. Ça se serre dans son ventre, ça fait des nœuds, comme des serpents qui s’emmêlent. Parce que c’est indéniable. Que ce soit sa mâchoire ou la manière dont le soleil se pose sur sa peau, ce sont toujours ses yeux qui rappellent le cœur de Niamh à lui. Elle a beau tenter de s’en convaincre et se persuader que ce n’est plus le cas, mais lui qui cogne fort contre sa cage thoracique, s’affole toujours plus quand il est là. Si près. Trop près ? Pas assez. Elle fronce les sourcils et se mord la lippe inférieure, puis, sans réfléchir – forcément, elle ne réfléchit pas, hein – elle pose son front contre celui d’Élias et ferme les yeux, fort, presque comme si c’était douloureux. Ça tangue, ça tangue, mais pas contre lui. Comme si elle avait retrouvé un point d’ancrage.
«- Tu m’manques. »
Oups. C’est sorti tout seul, sa langue qui se délie et laisse s’échapper des secrets qu’elle pensait mieux enterrés. Elle rouvre de grands yeux tristes, dont l’expression ne quittera plus son visage et s’écarte, grimace. Pour le coup, c’est peut-être la libération de ces mots brûlants qui lui avaient fait si mal. Comme une grosse boule dans la gorge qu’elle s’imaginait disparaître en lâchant ces trois petits traîtres, mais qui décide de s’installer là. Riant d’elle, comme les serpents autour de son estomac. Elle recule, tangue à nouveau. Pas qu’elle craigne ce qu’il puisse faire. Ce qu’il puisse dire, peut-être. Elle se mord l’intérieur de la joue, pour empêcher d’autres mots-poison de franchir la barrière de ses lèvres. Lèvres, qu’elle cache avec sa main. Pourquoi ? Parce que dans son ventre, les serpents la poussent à venir les ranger là où est leur place. Dans le cou ou sur la joue d’Élias. Mais elle se tend, résiste. Elle en a trop fait, trop dit, déjà. C’est l’alcool et les serpents qui la guident vers un mauvais chemin. Ou alors ces derniers ne sont que des fausses excuses…
FRIMELDA
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Sujet: Re: Something in my heart makes me miss you more | Eliamh
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