you make me feel (brendan) / hot

you make me feel

« Leah! » entendis-je derrière moi avant de me faire tapoter l'épaule par ma collègue. Je sortis rapidement de mes pensées avant d'apercevoir le visage de Daphnée une de mes collègues et amie. Je l'interrogea du regard avant de comprendre que la pause repas était arrivée. Rapidement, elle m'expliqua qu'elle avait rendez-vous avec son nouveau petit ami sur l'heure du lunch et qu'en gros elle me laissait en plan. Je souris en lui mentionnant que ce n'était pas grave mais au fond ça me faisait légèrement chier. J'avais envie de parler ragot avec elle sur l'heure du lunch et bien sur de poursuivre mes fantasmes à propos de Brendan ou Dr Keynes. Je me levai lentement avant de donner un rapport de mes patients à mes collègues. Je quittai rapidement l'unité de soins avant d'atterrir à la cafétéria. Bon ce n'était pas ce que j'avais en tête comme dîner mais c'était mieux que de ne rien manger du tout. J'attrapai un cabaret et y déposa une soupe et une salade.
Sur l'heure du dîner, la cafétéria était presque vide. En journée par contre, elle était bondée de professionnel en tout genre et il était difficile de se trouver une table pour manger tranquillement. Ce soir, c'était carrément vide. J'avais l'embarra du choix, croyez-moi.
Je tendis quelques billets au caissier avant de m'engouffrer dans une partie de la cafétéria plus close. Je pris place sur une table près d'un mur avant de consulter facebook et mon téléphone. Rapidement, mes doigts pianotèrent sur le clavier pour aller espionner le profil de Brendan Keynes alias sexy doc. Ok je savais pertinemment que je n'avais aucune chance avec lui. C'est sans doute les photos postées de lui et sa famille heureuse qui m'en disait long sur mon futur avec lui. Mais il avait ce magnétisme entre nous qui me laissait espérer que quelque chose pourrait se produire. Encore une fois, trop plongée dans mes pensées, je n'entendis pas les pas qui se dirigeaient vers moi. C'est seulement lorsque je levai les yeux de mon écran de téléphone que j'aperçu le visage de celui que j'étais tout juste en train de « stalker » sur facebook. Mes pommettes se tintèrent de rouge je fermai simplement mon téléphone avant de dire timide: « bonjour dr. keynes ». Je lui accorda un sourire en coin avant de prendre ma cuillère afin d'attaquer ma soupe. « vous pouvez vous asseoir ici, c'est tellement bondé » dis-je avant de rire, gênée.

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Tes yeux ne cessent de fixer les entrailles qui sont sous tes doigts. Le scalpel glisse contre la chair rouge, sanglante, découpant finement et avec précision les morceaux de chair que tu voulais enlever. La chirurgie de se patient était assez particulière, mais délicate. Tu joues dans la cours du coeur, là où il faut être bien plus prudent qu'à une majorité d'autres endroits. Tu s en parfaite contrôle de toi-même, ton coeur battant lentement. Ton stress n'existe pas. Ta respiration est lente et assurée. Au bout de quatre bonnes heures, la chirurgie est terminée et le patient est encore en vie. Il aura une petite cicatrice, mais c'était toujours mieux qu'une opération à coeur ouvert. La technologie aujourd'hui est extrêmement puissante. Elle sauve davantage de vie, elle empêche également les grosses périodes de réadaptement des patients puisque les chirurgies sont moins intensives.

Tu prends le temps, avec l'aide d'une infirmière du bloc opératoire, d'enlever tes lunettes de protection ainsi que ta veste et tes gants. Tu vas te nettoyer les mains pendant un bon moment afin de tuer tous les germes s'il y en a. Tu sors de ton bloc opératoire en prenant une grande inspiration. C'est toujours un sentiment enivrant lorsqu'on sait qu'on a changé la vie de quelqu'un et que cet être humain est toujours en vie, qu'il vivra grâce à tes soins. Ce n'est guère un sentiment d'humilité ou d'hypocrisie, mais simplement un sentiment de bien-être qui coule dans tes veines. C'est l'heure de la pause. Juste à temps. T'as bien besoin d'un café et d'un petit quelque chose à manger afin de poursuivre ta journée. Tu descends donc à l'étage où se trouve tout ce qu'il faut pour répondre à tes besoins.

Tu vas te chercher un bon café chaud, noir, sans sucre ni lait. Pur. Tu prends un bon muffin encore un peu chaud aux bleuets, une banane et des noix. Ce sera suffisant pour le moment pour toi. Tu n'as pas très faim, mais il vaut mieux éviter d'avoir des désagréments en pleine salle d'opération. Des gargouillis qui s'imposent comme un grognement de monstre tapis dans le noir, alors que tu opères un patient... Vous imaginez bien la situation, n'est-ce pas? Enfin. Tu te tourne afin d'aller trouver une place, mais ton corps refuse de bouger. Il s'est cloué sur place. Tes pupilles se sont arrêtées sur une jeune femme assise non loin de là, les yeux abaissés sur l'écran de du téléphone entre ses petites mains. Sans dire un mot, tu l'observes de loin de longues secondes.

Miss Hayes est si belle lorsqu'elle se concentre sur quelque chose, même si c'est un écran intelligent. Quelques mèches rebelles si fines viennent se reposer sur sa peau de pêche, cette peau de porcelaine, qui semble si douce au touché, mais que tu t'interdits à toucher. Vilaine tentation. Elle était Ève et toi la pomme maudite. Il ne semblait n'y avoir aucune chance. C'est à cause d'elle si ton sang ne fait qu'un tour dans tes veines, tes pupilles qui semblent s'arrondirent légèrement, cette sensation de picotement au fond de ton estomac. C'est elle. Tout elle. Tu secoues enfin la tête eu te décides enfin à venir vers elle. Le premier pas qui va briser cette barrière invisible, tout ce temps à simplement s'observer, les petits coups d'oeil à peine voilés, cette sensation de toujours se faire observer l'un par l'autre.

Lorsque tu t'approches, tu n'as pas l'occasion de voir ce qu'elle lisait, mais cela t'importe peu puisque ce ne son pas tes affaires, même si tu l'avais su, cela t'aurai certes surpris, mais sans plus. Tu ne t'agaces guère de ces futilités. C'est même plutôt flatteur, n'est-ce pas? Lorsque la charmante infirmière daigne comprendre que tu es présent, elle lève les yeux vers toi. Elle a ce regard unique, une étincelle dans le regard que tu saurais dire. Elle est belle Leah. Trop belle même. C'est l'une des déesses de ce monde à tes yeux. Un ange pour sa personnalité, tu le crois. Tu remarques bien vite le rosé qui teinte ses petites pommettes et tu t'obliges clairement à mordre l'intérieur de ta joue pour éviter de dire une bêtise. ''- Bonjour, mademoiselle Hayes.'' Tu manques presque de t'étouffer avec ta propre salive lorsqu'elle éclate de rire. Ce petit rire cristallin qui tinte à tes oreilles comme une douce mélodie. Cela te fit légèrement sourire, mais tes pensées étaient bien là et fusaient à une vitesse hallucinante.

Tu ne refuse pas l'invitation de la charmante infirmière. Tu tires la chaise après avoir déposé tes victuailles sur la table. Tu déballes calmement le pauvre muffin au bleuet qui disparaîtra prochainement. Tu lèves la tête vers la jeune femme. Prends sur toi, Brendan, aller. Il est temps. Vous devez parler. Tu prends donc ton courage à deux mains. ''- Vous allen bien aujourd'hui?'' C'est déjà bien non? Mais ce n'est pas suffisant. Pas pour toi. T'en veux plus. Tu ne peux pas t'arrêter à ça. C'est trop peu. ''- Comment se passe votre journée jusqu'à présent?'' C'est déjà mieux, mais acceptera-t-elle de discuter? Tu mordilles encore ta joue intérieure, presque jusqu'au sang tellement elle te rendait nerveux. T'as jamais regardé une autre femme comme elle, mise à part ta femme que tu ne regarde plus de ces yeux-là aujourd'hui. La flamme est réapparue, mais pour une autre créature d'Ève que ta femme.

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Je me souviens encore de la première fois que mon regard a croisé celui de Brendan Keynes. J'étais nouvelle à l'époque et l'infirmière qui se chargeait de mon orientation me faisait faire le tour de l'hôpital. Rapidement, nos pas se sont engouffré vers l'unité de chirurgie ou j'y ai remarqué un jeune médecin rédigeant ses notes non loin du poste des infirmières. Il avait cette tignasse bouclé que l'on ne peut oublier et sa tête a pivoté vers moi. Ses yeux d'un marron profond m'ont observé un moment, j'ai fait de même. Pas une phrase complète, quelques mots depuis aujourd'hui. Disons que c'était le premier contact réel que nous avions en tant qu'être humain. De mon côté sa prestance m'intimidait totalement. Il avait cette façon d'être qui faisait en sorte que toutes les femmes tombaient sous son charme dont moi. J'étais prisonnière de ses filets, il m'avait envoûté d'une facilité incroyable. Je ne pouvais détaché ce sourire béat sur mes lèvres lorsqu'il était près de moi et encore moins à ce moment ou je pouvais observer chaque détail de son visage sculpté probablement par dieu lui même. Il était doté d'une beauté que seul les dieux pouvaient posséder. Je devais me rendre à l'évidence que je le vénérait, j'étais amoureuse de lui sans même le connaître.
Une étrange atmosphère régnait dans la pièce. Une attraction entre nous, une tension qui était palpable. « Je vais très bien et vous? » demandais-je à mon tour. Je déposais mon menton dans le creux de ma main, le coude sur la table en l'observant lentement. Je levai mon regard émeraude vers le sien avant de mordiller ma lèvre inférieure et de revenir intéressée à ma pauvre soupe qui commençait à refroidir. « Ça va. Beaucoup de travail comme toujours mais on survit. » dis-je en haussant les épaules. Je savais bien que Brendan ressentait la même chose, la réalité des infirmières ainsi que celle des médecins était la même. J'étirai mes bras avant de lâcher un petit bâillement. « Je vais prendre un bon verre de vin à la maison, j'en aurai bien besoin. » lâchais-je tout bonnement en ne réalisant pas que ce que je venais de dire sonnait presque comme une invitation. L'oeil brillant, l'air malicieux, je pris une bouchée de ma salade avant d'en avaler le contenu. Même si je croyais que Brendan m'intimidait, il était un homme normal tout comme moi j'étais une femme.
J'étais accoutumée de voir les patients en admiration avec Dr Keynes. Certains patients le vénérait. Il émanait cette confiance et cette empathie qui charmait les patients de l'établissement. Il mettait des sourires sur les visages des gens qu'il croisait et j'avais remarqué cet effet qu'il causait autour de lui. Inutile de vous dire qu'il me le causait aussi. « J'ai une bouteille en fait, je peux partager. » dis-je finalement sans penser. J'avais un de ces culots de tenter de charmer un homme marié mais c'était plus fort que moi à ce moment et je savais qu'il en brûlait d'envie autant que moi. Il brûlait d'envie d'accepter mon invitation et je pouvais le voir dans ses yeux.

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Quel sort m'as-tu donc fait, Leah Hayes? Possèdes-tu donc des pouvoirs d'ensorcellement quelconques? Bien sûr, cela n'existe pas, mais tu es telle la déesse Aphrodite, transperçant ton coeur et tes sens d'un sentiment que tu n'as connu qu'une seule fois de ta vie: avec ta femme, mais aujourd'hui, ces étincelles se sont complètement éteintes. Elle et toi, ce n'est plus possible, tu le sais au fond, mais tu n'arrives pas à faire le pas qui briserait tout. Cela te fait mal de blesser une femme et surtout vos enfants, mais tu sais qu'un jour vous ne pourrez continuer ainsi. Vos enfants le sentent que quelque chose ne va pas. Vous ne vous embrassez plus. Vous ne vous prenez plus dans vos bras. Les échanges du regard ont changés. Tout a changé. Ils se doutent de quelque chose. Ils ne sont pas stupides, ces enfants, bien au contraire. Un jour, tout va éclater, mais t'es pas prêt à tout ça. Tu sembles tout repousser, tout retarder. T'as peur. Oui. T'es terrifié à l'idée de tout perdre pour rien.

Les yeux olives de la jeune femme te scrutent. Douce innocence mélangée à quelque chose dont tu ne pourrais y mettre un mot. Une ferveur rarement observée. Que se passe-t-il donc dans votre jolie tête, madeloiselle Hayes? Vos yeux brillent d'une lueur inconnue, quasi imperceptible, mais bien présente. Lorsqu'elle s'accoude sur sa joue, tu manques encore de t'étouffer avec ton muffin. Bordel qu'elle est belle, cette femme. Ses mimiques te jouent des tours. Elles évoquent en toi cette chaleur intense que tu essaies bien de cacher. Elle te répond qu'elle va bien en te retournant la question. Tu souris doucement, mais se sourire devint légèrement cripsé lorsqu'elle se mordille les lèvres. Tu aurais envie d'être à la place de ses dents, que ce soient les tiennes plutôt que celles de la demoiselle. Cette bouche si invitante. Tu voudrais venir délivrer ces charmantes lèvres soyeuses de leur prison, causée par ces vilaines dents. Ce geste pouvait aisément te faire craquer. Il faut qu'elle arrête. Et vite.

Lorsqu'elle se mit à bailler, tu sembles t'éveiller légèrement. Ironie. Tes yeux déjà sombres, semblent s'assombrir davantage aux paroles qu'elle prononce, comme si elle venait de t'inviter silencieusement. Si elle continuait ainsi, tu ne donnais guère chère de ta peau. Elle allait finir par t'avoir. Et tu ne savais même pas comment elle faisait. Son charme. Son magnétisme. Ce n'était pas seulement physique. Tu sais quel charme tu peux dégager, mais tu ne porte jamais - mis à part cette fois-ci avec Leah - une attention particulière aux femmes t'approchant ou te faisant des avances. Il n'y avait qu'elle qui causait cela en toi, sans que tu ne sache pourquoi. Ses dernières paroles te firent légèrement plisser les yeux. Ton coeur manque un battement. Était-elle sérieuse? Scrutement rapide. Ses yeux. Ses traits. Elle était sérieuse.

- Mademoiselle Hayes, serait-ce la une invitation cachée pour nous retrouver un verre à la main pour discuter en dehors du travail? Le ton était légèrement humoristique, elle comprendrait facilement que tu ne tentais pas de réprimer ce qu'elle venait de dire. Tu tripotes calmement ta lèvre inférieure de ton index, l'observant d'un oeil presque prédateur, de cette lueur presque imperceptible. Fallait-il se laisser tenter par cette douce diablesse? Qu'allait-il se passer si tu acceptais cette demande proposée par des sous-entendus? - Si vous voulez tenter le diable, alors sachez mademoiselle Hayes, que le diable en personne ne me fait peur. Retrouvons-nous à 16 heures, lorsque nos quarts finiront, je serais ravi de boire un verre en votre charmante compagnie. Peut-être ne s'y attendait-elle pas à ce que tu acceptes ainsi?

Un sourire mutin vint se ficher sur le coin de tes lèvres en te levant calmement de ton siège, ayant terminé ton repas. Cela avait été dit avec délicatesse. Tu es un homme plus que gentil et surtout envers ces dames. Toutefois, lorsqu'on vient tenter un genre de jeu, il est rare que tu t'y prête, mais avec Leah... C'est différent. C'est la seule femme qui t'as fait réagir depuis ta femme. Tu lui gratifie un charmant sourire. Toutefois, avant de quitter la salle commune, ta large main se dépose gentiment et avec douceur sur son épaule. - Faites attention sur votre quart de travail. Je vous attendrais à la sortie de l'hôpital, si cela vous va. Tu la laisse calmement tranquille, même si le contact contre son épaule aurait pu se prolonger encore un peu. Ce choc que t'as ressenti dans tout ton corps, ça t'a tellement fait d'effet... Tu n'imagines même pas plus loin comment cela pourrait être intense. Ton cerveau s'embrouille. Leah, elle t'ensorcelles. Elle te fait tant d'effet telle une bombe atomique intérieure. Il faut que tu recules avant qu'il soit trop tard. Pas maintenant. Pas ici. Ce n'est ni la place, ni le moment. Tu lui fais un dernier sourire avant de quitter, jetant les déchets de ton petit repas avant de regagner l'étage de la chirurgie. T'es autant anxieux de terminer cette journée que t'es excité de la finir afin de la retrouver. Que de forts sentiments qui sont contradictoires. Arriverez-vous à simplement boire un verre? Là est la question. La volonté est parfois... trop faible. Leah... C'est ta nouvelle faiblesse et tu t'en rendras rapidement compte.

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Il était là devant moi, intéressé à ma personne. Vous savez, j'aurais donné très cher pour vivre ce moment exact par le passé. J'avais enfin ma chance de lui montrer qui j'étais, de le connaitre aussi à mon tour. J'avais tellement envie d'entrer dans son jardin secret, d'avoir une importance à ses yeux. Je rêvais peut être en couleur mais je venais carrément d'inviter Brendan Keynes chez moi. J'avais eu le culot de le faire et je me félicitais presque. Je devais prendre des risques dans la vie et c'était ce que je venais de faire. Il était à la fois si posé et charmant. Chacune de ses répliques me faisait un velours au coeur. Surtout lorsqu'il prononce Mademoiselle Hayes... Je fond littéralement sur place. Il accepta mon invitation. Sourire en coin, je déposai ma fourchette sur mon cabaret avant de croiser mes doigts devant moi, sur la table. Je laisse échapper un petit rire avant d'ouvrir la bouche: « Le diable n'a rien à voir là-dedans. Nous sommes que deux collègues qui désirent prendre un verre en dehors du lieu de travail, ensemble. » dis-je simplement avant de faire un clin d'oeil.
Nous nous levâmes ensemble, lentement je déposai mes déchets dans la poubelle avant de m'arrêter devant lui. Je tentais simplement de procéder ce qui venait de se passer et j'en était incapable. Je fixais ses yeux, profonds, ils étaient doux et me regardaient également. Ses doigts chauds se déposèrent sur mon épaule. Le toucher me brûla presque tellement le contact était intense à ce moment là. Je ne pu m'empêcher de regarder sa main et de respirer un bon coup. « Je suis toujours prudente. » dis-je avant de le gratifier d'un sourire enjôleur. « À tout à l'heure... » murmurais-je avant de déposer ma main sur la sienne. Je me retournai pour marcher vers la sortie.
Je le fis sans me retourner. J'avais une envie folle de le dévorer du regard mais je devais retourner travailler, finir mon quart et enfin, le revoir.
La fin du quart se déroula rapidement. J'avais eu plusieurs admission de patient dont deux qui n'allaient pas très bien.
Le travail fusait de partout mais je ne pouvais m'empêcher de regarder l'horloge à chaque fois. La fin arriva enfin. Je donnai mon rapport avant de prendre mes effets personnels et de me diriger vers la sortie de l'hôpital. En sortant à l'extérieur, c'est là que j'aperçus la magnifique porche rouge qui m'attendait. Je poussai un soupir d'excitation avant de me diriger vers la voiture. J'ouvris une portière puis la vue de son visage éclaira mon sourire. Je pris la place passager avant de le regarder: « Bonsoir. » dis-je d'une voix douce. Le moteur rugissait sous ses indications. Il était un très bon conducteur. Être si près de lui, dans sa voiture me donnait presque des palpitations. Son odeur émanait de partout et il m'enivrait au plus haut point. Je lui donnai rapidement les indications pour se rendre à mon appartement. « On peut se tutoyer à partir de maintenant? » demandais-je en laissant échapper un petit rire.

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Tu avais envie de rester avec elle, de passer ton temps avec cette charmante demoiselle, mais il fallait que tu fasses ton travail, sans quoi des vies pourraient être perdues. C'est donc à contrecoeur que tu t'es redressé sur ta chaise. Tu ne laisse rien transparaître, afin d'éviter les malaises. Afin d'éviter un plus gros malaise plutôt. Elle me répond et cela me fit un petit sourire aux lèvres. - Bien sûr, ce n'était qu'une blague, ne vous en faîtes pas. Tu aimais bien faire de petites blagues ou taquiner ceux que t'aime bien et puisque Leah t'attires fortement, il faut dire que tu t'échappes par des blagues. Vous vous êtes tous les deux redressés afin d'aller jeter vos déchets. Ta main sur l'épaule de la demoiselle. Déjà ce contact t'as littéralement cloué sur place, électrifié. Lorsqu'elle déposa ses doigts fins contre ta peau, c'est là que tu avais choisi de retirer ta main afin d'éviter de prolonger le contact, ne voulant pas risquer de faire quoi que ce soit de regrettable dans un lieu comme un hôpital. Tu avais encore l'once de penser correctement.

Lorsque tu remontes au bloc de chirurgie, tu sens la sueur qui a perlé sur ton front. Elle te fait tant d'effet sur toi. Pauvre de toi. Tu ne t'es pas encore regardé dans une glace. Tu te dirige vers les toilettes de l'étage afin d'aller te rafraîchir un peu et te changer les idées, même si c'était une chose presque impossible. Tu avais accepté de la rejoindre vers 16 heures, alors il faut dire que les coups d'oeil à l'horloge du service sont fréquents. Ton prochain patient est un homme ayant été frappé par une voiture alors qu'il traversait la route. Sa jambe avait presque été arrachée de son corps. Le but de l'opération visait à essayer de sauver sa jambe ou de faire une amputation, dépendant si la réussite qu'il retrouve sa jambe était dans les possibilités plausibles.

La chirurgie avait été longue. Toute l'après-midi. Presque trois heures de temps. Sa jambe avait été en mauvaise état et il avait été impossible de la sauver. Tu as donc dû faire une amputation. Chaque fois que cela est fait, ça te fait un serrement au coeur. C'est donc une presque nécessité d'aller prendre un verre avec Leah ce soir. De te vider la tête de ce pauvre patient, surtout à son réveil. Il avait vu que sa jambe n'avait pu être sauvée et il avait fondu en larmes. Il était aussi triste de l'avoir perdu qu'heureux d'être encore en vie. Tu vas prendre une douche dans les vestiaires des hommes. Tu enfiles ensuite tes vêtements civils qui sont un jean foncé, un t-shirt bleu marin et une veste en cuir. Tes lunettes pliées contre ton haut. Tu quittes calmement l'hôpital en faisant des signes à tous les collègues que tu croises, sourire aux lèvres.

Tu vas jusqu'au stationnement où tu repères très rapidement ta porsche d'un rouge éclatant. Tu déverrouilles les portières afin de t'y installer derrière. Le moteur rugit et tu viens te placer à l'avant de l'hôpital où tu peux attendre la jeune femme sans soucis. Tu sens ton coeur battre fort dans ta poitrine, mais il devint complètement affolé lorsque tes yeux tombent sur la demoiselle qui sort de l'hôpital quelques minutes plus tard. Tu prends sur toi afin d'essayer de calmer ta respiration. Mis à part ta femme et tes enfants, y'a pas vraiment d'autres filles qui sont montées à l'intérieur de ton bolide. Parlant de femme et d'enfants, tu avais appelé en sortant de l'hôpital jusqu'au stationnement pour avertir que tu serais en retard, que tu devais faire du temps supplémentaire. Tu n'as jamais aimé mentir, mais tu avais besoin de te retrouver loin d'elle, mais pas de tes enfants. T'aimes pas mentir... Mais tu n'avais pas eu d'autres choix cette fois. - Bonsoir, répondis-tu à celui de la jeune femme.

Lorsqu'elle dit que vous devriez vous tutoyez, un sourire franchit ses lèvres. Vous avez déjà entammés la route pour aller chez elle. Tu suis ses instructions. C'est bien l'un des rares moments où t'es pas obnubilé par elle, puisque tu te concentre entièrement sur la route, étant extrêmement prudent sur celle-ci. - Bien sûr qu'on le peut. Dans le cadre de l'hôpital ce n'est pas la même chose. Ce rire. Toujours se petit rire qui te fait fondre au fond. T'es obligé de revenir mordre ta joue intérieure afin d'éviter de dire quoi que ce soit. Vous roulez ensemble pendant un bon moment avant d'arriver devant la demeure de la jeune femme. Tu coupes le contact et en parfaitement gentleman, tu viens lui ouvrir la portière. - Tu vis dans un charmant coin de quartier. Depuis combien de temps vis-tu par ici? T'es plutôt curieux comme homme, surtout lorsque tu t'intéresses de proche à une personne. - Que penses-tu de commander un bon repas? Puisque tu invites à boire un verre, je vais payer le repas. Ça, c'est si elle accepte. T'as retiré tes lunettes fumées de ton nez, plongeant ton regard ténébreux dans celui olive de la belle jeune femme. Tu pourrais t'y perdre pendant des heures, simplement à contempler son regard, qui semble te parler silencieusement...

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Il était impossible pour moi de vous décrire le sentiment que j'avais à ce moment. Brendan me fascinait au plus haut point. En plus d'être intelligent, gentil, sexy, il était un chauffeur incroyable. Sa voiture allait facilement dans tout les sens, avec une vitesse contrôlée. Sa main changeait facilement les vitesse, sa main me touchait presque. J'eus un sourire en coin de constater qu'en dehors de l'hôpital nous pourrions nous appeler par nos prénoms. Depuis trop longtemps j'avais envie que ce prénom franchisse mes lèvres sans gêne. Nous étions déjà chez moi. Rapidement, Brendan sortit de la voiture et il vint m'ouvrir la portière. J'eus un sourire en coin en l'apercevant il était sans aucun doute l'homme le plus galant que j'avais connu jusqu'à maintenant. « Depuis que j'ai quitté le Texas. J'ai habité ici pendant mes études et j'ai tout de suite adoré le coin. » dis-je en sortant de la voiture. Je pris mon sac à main avant d'avancer vers la porte de l'immeuble. « Avec plaisir, Brendan. » dis-je simplement en le regardant dans les yeux. Prononcer son prénom me donna plusieurs frissons. J'aimais cette sensation. Nos yeux décidèrent de se regarder un moment. Je fis mine d'esquiver l'intensité en sortant ma clé de mon sac et en l'insérant dans le loquet. J'ouvris la porte avant de révéler un appartement moderne et épuré. J'adorais le blanc et ce ton régnait dans mon appartement. J'invitai le médecin à prendre place sur le sofa. Rapidement, je me dirigeai vers la cuisine pour apporter une bouteille de vin ainsi que deux coupe. Je lui tendis la bouteille ainsi que le limonadier. « Je te laisse ouvrir la bouteille, moi je vais me changer. » lâchais-je en lui jetant un clin d'oeil. Je portais toujours mon uniforme fuchsia que rêvait d'échanger pour ma robe depuis un bon moment.
Je franchis le seuil de ma chambre avant d'attraper une petite robe simple, mauve. Je l'enfilai rapidement avant de revenir au salon. Le vin était versé dans la coupe, mon sourire s'élargissait à chaque fois que je réalisais que Brendan était là. Je pris place près de lui sur le sofa avant d'attraper ma coupe et de la cogner contre la sienne « À cette première soirée. » murmurais-je. C'est à ce moment que je réalisai que nos deux visages étaient près l'un de l'autre. Nos yeux étaient comme des aimants et nous étions presque forcés de nous regarder. Je pouvais même sentir son souffle sur mes lèvres. Je coupai cette proximité en prenant une gorgée du vin. J'avais besoin de me vider la tête,
comment était-il possible que brendan keynes veuille passer du temps avec moi... Peut être voulait-il simplement coucher... Rien de sérieux... Cette pensée me traversa et me fit mal au coeur. Je coupai donc le silence: « Quel est le plus bel endroit au monde que tu as visité? » demandais-je les yeux brillants.

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Les hommes galants sont rares aujourd'hui, en voie de disparition. Ton regard coule gentiment sur le visage de la demoiselle alors que tu lui ouvre la porte. Elle s'en extirpe avec une telle grâce féline. Tes yeux sont incapables de fuir sa prestance. Il n'y a qu'elle au moment présent. Obnubilé par sa simple présence. Il n'y avait pas que le physique qui t'importe chez Leah. Elle semble avoir une merveilleuse et charmante personnalité, ce que tu ne vas pas tarder à découvrir au courant de la soirée. Tu souris à ses paroles et tu la suis discrètement lorsqu'elle se met en marche pour aller ouvrir la porte d'entrée. Tu restes tout de même près d'elle. Lorsque Leah prononce ton prénom, un frisson parcourt toute ton échine et tu te fis violence pour éviter que cela ne se voit. Tu ne voulais pas qu'elle remarque ce petit quelque chose quand elle prononce ton prénom, surtout que c'est la première fois qu'elle le fait.

Vos regards se croisent. Ils semblent s'enflammer silencieusement. Comme si vous étiez fait pour vous rapprocher encore et encore jusqu'à ce que le feu d'artifice explose. Toutefois, le son métallique des clés de la demoiselle te sors de tes pensées et tu recules légèrement la tête. Ce bruit a certainement éviter un moment malaisant. Plaisant, mais malaisant. Que se serait-il passé si vous aviez tous les deux été plus loin? Se serait-elle enfuie en courant vers l'intérieur pour se cacher de ta présence? Malgré ton désir physique indéniable pour elle et ton envie d'en savoir plus sur sa personnalité et ses goûts, t'as peur que tout se termine soudainement. Qu'elle ne veuille plus te voir. Que tout soit simplement... finit du jour au lendemain. Lorsque vous pénétrez dans son petit chez-soi, tes yeux se mettent tout de suite à feuilleter paisiblement autour de toi. Tu remarques aisément la couleur blanche et la façon épurée qu'elle a de classer ses choses. Elle se sentirait bien chez toi, puisque presque tout y est également blanc et épuré. T'aimes que les choses soient à leur place. Cela va, bien entendu, avec ta vision de chirurgien.

Lorsque la demoiselle te dit qu'elle part se changer, tu hoches calmement la tête et tu t'occupes d'ouvrir la bouteille de vin rouge, venant verser la même quantité dans deux coupes que t'as cherché un petit moment puisque tu n'es pas chez toi. Tu viens te vautrer confortablement sur le canapé lorsque tu as terminé, ayant l'autre coupe en main, attendant la jeune femme. Lorsque Leah montra enfin son charmant minois, tu manques presque d'étaler le vin sur le parquet, visiblement perturbé par la tenue qu'elle a choisi. Certes, comme tu t'es dis, sa personnalité est vive et intéressante, mais son corps... T'es un homme aussi bon sang. Les hormones, tu ne les contrôle pas et cela en vient de plus en plus difficile d'être parfaitement à l'aise dans le bas, mais heureusement que t'as des jeans. Tu penses rapidement à autre chose afin d'éviter les gros malaises. Et vite.

Elle lève son verre, portant ainsi l'honneur à cette soirée. Je viens trinquer avec elle, faisant l'écho du verre contre le verre. Un son plutôt agressant, mais que je tolère pour de rares fois. Un sourire franchit mes lèvres, mais je me fige plutôt rapidement lorsque je remarque que nos visages sont très l'un de l'autre. Mon souffle s'écrase contre sa peau et son souffle si doux et légèrement parfumé me venait aux narines. Je me faisais tout de même une immense violence afin d'éviter de tenter quoi que ce soit. Je ne veux pas gâcher cette soirée. T'as jamais été le genre de mec à coucher juste comme ça sans rechercher quelque chose de sérieux quelque part. Si tu voulais vraiment juste avoir l'infirmière dans ton lit, ce serait peut-être déjà fait depuis un moment. Tu prendrais pas le temps de la connaître et surtout de passer ainsi du temps de qualité avec elle.

À sa question, tu prends le temps de bien réfléchir et ton visage devient sérieux. Tu en as visité des endroits dans le monde. Beaucoup. Au bout d'un bon moment de réflexion, tu tournes de nouveau tes yeux sombres pour les planter dans ceux olives de la demoiselle. - Dans les milieux forestiers de Chine, comme la Grande Muraille. La Thaïlande. Le Cambodge. Ces coins sont tout simplement magnifiques et les gens le sont tout autant. Leur culture est poignante, vraiment fascinante. Je ne pouvais te répondre un seul endroit. Il y en a tellement, mais jusqu'à présent ce sont ceux m'ayant le plus marqué. Tu affiches un doux sourire à l'intention de la jeune femme. - Leah, je crois qu'il faut quand même quelque chose d'important sur la table, d'accord? Je ne suis pas là pour que tu penses à mal de mes intentions. Je veux connaître la femme derrière l'uniforme blanc d'infirmière, derrière celle que je croise à peine à l'hôpital. Je veux également le contraire, que tu me connaisses en dehors du blouson blanc que je porte et de mon titre de médecin. Ton regard est tout de même assez sérieux. - Tu es bien avec ça? Tu veux qu'elle comprenne qu'elle peut se détendre. T'es pas seulement là pour son corps, pour espérer que quelque chose se produise sous les draps. Non. T'es là pour être avec elle. L'écouter. Rire. Discuter. La connaître.

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Je peux honnêtement vous dire que pour moi, Brendan était l'homme de mes rêves. Je fantasmais secrètement sur son cas depuis des millénaires. Il me faisait rêver et ça depuis la première rencontre. Je comprenais totalement à ce moment pourquoi sa femme avait accepté de se marier avec lui. Oui il avait un physique à tomber mais il était aussi un homme charmant et galant. J'imagine qu'il devait être un père aimant. Je souris simplement à l'idée de le voir avec des enfants. Il devait être tellement mignon. Je repris sur moi, me rappelant qu'il avait une femme. Je demeurais attentive à son récit de voyage. Les yeux brillants je m'exclamais à chaque endroit nommé. « T'en a de la chance. Je rêve de partir en Europe depuis toujours. » dis-je rêveuse. Je le fixai d'un regard doux avant de prendre une gorgée de vin. Il m'envoûtait. Il avait ce don de me rendre totalement dingue de sa personne. Il me donna le coup de grâce lorsqu'il brisa le silence pour m'annoncer qu'il voulait me connaître. Surprise, je reculai un moment, pensive. J'étais si naïve de penser qu'il ne voulait que du sexe ou encore qu'il était là en ami. Brendan Keynes était un homme charmant mais qui était marié. Je le regardai un moment avant de détourner le regard. J'avais honte de ce que j'allais faire à ce moment. « très bien. » répondis-je simplement, l'oeil félin. Je noyai mon sourire en coin dans ma coupe avant de me rapprocher de lui.
Nous passâmes presque une heure à papoter de tout et de rien. Nous nous racontions nos vies en terminant la bouteille de vin en hâte. Nous n'étions pas soul mais l'alcool faisait bien son travail de nous retirer notre gêne. Alors qu'il me racontait comment il avait gaffé lors de son premier stage en chirurgie, je laissai mon regard dans le sien. Il était beau à en mourir. Je me mordis la lèvre inférieure avant de reprendre la conversation. « Jamais je n'aurais pensé t'avoir dans mon salon. » dis-je avant de terminer ma coupe de vin. Je la déposai sur la table basse avant de laisse une main aller dans ses boucles. J'eus presque un frisson lorsque mes doigts effleurèrent sa nuque. J'avais honte de moi. Je n'étais pas une bonne fille, vraiment pas. « Je dois te dire un secret... » lâchais-je les yeux coquins. Je souris timide avant de murmurer à son oreille: « Tu es l'homme le plus sexy qui s'est assit sur ce sofa ». Je m'éloignai de son visage avant de le dévisager de haut en bas. Merde, j'étais en feu faut croire mais j'avais besoin de lui dire. De tout lui dire.

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Les seuls véritables amours de ta vie aujourd'hui, c'est ton fils et ta fille. Tes deux rayons de soleil. Tu penses souvent à eux, à leur bien-être, à leur futur à tous les deux. Toutefois, tu penses aussi à toi quelques fois et le coeur y est lourd, il se serre lorsque tu penses à ta femme... Tout ce ménage qui ne sert à rien. Vous ne vous aimez plus, c'est clair sur le sujet, mais pour le bon fonctionnement avec les enfants vous avez décidés de rester ensemble. Toutefois, ils ne sont pas dupes. Ils sont assez vieux pour comprendre des choses et ils commencent à se poser des questions sur le pourquoi vous ne passez plus autant de temps ensemble, pourquoi vous ne vous serrez plus dans les bras l'un de l'autre. Toutes ces questions et ces situations commencent à peser lourd sur ta conscience.

Tu affiches un sourire lorsqu'elle parle de l'Europe. Il y a de nombreuses personnes rêvant d'y aller. - Je suis sûr qu'un jour tu pourras visiter l'Europe. Tu t'étais bien abstenu de justesse de dire ''avec moi'' pour éviter le gros malaise. Tu ne voulais pas trop en rajouter pour le moment. Tu te faisais le plus discret possible même si c'était franchement difficile. T'as pas loupé le regard surprise de la belle, mais tu t'es contenté de boire une autre gorgée du vin afin d'éviter de dire un mot de plus qui pourrait augmenter cet effet chez elle. L'avais-tu déçu? T'en sais rien. Elle ne te le dit pas. Toutefois, le regard qu'elle te lance lorsqu'elle te répond te fit avaler de travers, manquant presque de t'étouffer sur le coup, mais tu te reprends de justesse.

L'alcool fuse de plus en plus dans tes veines et tu ressens ses effets. La gêne commence à disparaître de plus en plus. Leah, elle est proche. Trop proche. Tu sens son parfum. Tu ressens la chaleur de son corps qui est près du tiens. Tu voudrais pouvoir seulement déposer une main contre sa cuisse et y serrer les doigts doucement. Tes doigts te démangent, mais tu te fais une incroyable violence pour ne rien tenter envers elle. Pas encore. Elle se mordille la lèvre. C'est comme un choc électrique. À nouveau. Tu te retiens avec beaucoup de force pour éviter de délier cette lèvre prisonnière de ses magnifiques dents blanches. Tu remarques bien le petit rosé plus accentué au niveau de ses joues. Le vin fait son effet chez la demoiselle. Toi, tu t'en sors mieux. Au vu de ta corpulence, l'alcool rentre moins à cette quantité, au contraire de Leah. Tu ne veux pas non plus qu'elle soit malade.

Lorsqu'elle se prête à caresser tes boucles de jais, tu fermes un peu les yeux, masquant un grognement qui avait bien faillit sortir de ta gorge. Ses doigts effleurent ta nuque et tu te mords l'intérieur de la joue. Tu sais pas ce qu'elle fait. Sait-elle seulement ce qu'elle fait et ce qu'elle provoque? Tes yeux s'assombrissent à ses gestes. Tu en tremble presque. La tentation y est extrêmement puissante. Tu ne pourrais plus te retenir bientôt si elle continuait sur sa lancée. Elle te regarde avec ce regard qui semble tout dire, disant qu'elle avait un secret à te dire. Tu hausses doucement un sourcil, visiblement intrigué. Lorsqu'elle sussure ces mots à ton oreille, tu crois que tes pommettes sont devenues d'une couleur rouge pivoine et tes pupilles se sont légèrement dillatées. Était-elle sérieuse? Était-ce l'alcool qui parlait à sa place. Tu avales de travers, perturbé par ce qu'elle venait de te dire.

Doucement, l'une de tes mains s'élève pour venir frôler l'une de ses joues, venant replacer une mèche rebelle de ses cheveux derrière son oreille. - Tu es une magnifique femme, Leah, n'en doute jamais. Tu es l'une des plus belles femmes que la vie m'ai donné de rencontrer. Une femme intéressante, qui semble avoir bon coeur. Toutes de belles qualités pour une si jolie jeune demoiselle. Un doux sourire s'affiche sur tes lèvres. Ta main redescend pour venir capturer l'une de ses mains que tu portes avec lenteur à tes lèvres. Tu y déposes un doux baiser. Chaste. Doux. - La vie est souvent faite de surprise. Je ne pensais jamais un jour me retrouver dans ton salon également. Tes doigts se resserrent avec douceur contre les siens. Ta main engloutissait la sienne presque au grand complet. - Je ne veux pas poser un geste ou que tu en pose un que tu regretteras sous l'effet de l'alcool. As-tu seulement encore les idées assez claires? demandais-tu par précaution à la jeune femme.

Ce n'est pas pour la repousser, bien au contraire. Tu assures tes arrières, mais également votre lien qui se développe. Tu ne veux pas tout gâcher en manquant une information... Ou en brûlant les étapes. Ce n'est guère l'envie qui manque de déposer tes lèvres contre celles de la jeune femme, de seulement la posséder ici et maintenant. Non. C'est brûlant en toi... Mais tu ne veux pas lui faire peur et qu'elle s'en aille à jamais de toi. - Je ne serais pas ici si je ne voudrais pas mieux te connaître et avancer sur une certaine... possibilité avec toi. C'était dit maintenant. Non? Impossible de revenir en arrière et de retirer tes paroles. Il suffisait maintenant d'attendre, inquiétude naissante au creux de ton ventre.

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Le parfum de sa peau me chatouillait les narines à chaque inspiration. Il était près de moi, trop près et inutile de dire que j'étais à sa merci. Personne ne me faisait sentir aussi femme que Brendan Keynes lui-même. Il avait cette façon de me regarder et de me rappeler que j'étais jolie. Mes joues virèrent au pourpre presque immédiatement au moment même ou il me lança ces mots doux. Je souris, gênée avant de passe une main dans mes cheveux rebelles.
Il prit ma main dans la sienne et l'amena à ses lèvres. Je frémis, surprise par le geste rempli de sensualité qui m'enivra. L'alcool m'avait montée à la tête mais ce n'était rien comparé à l'effet qu'il me faisait. C'était lui mon alcool, ma drogue. Je savais que j'avais tout mon esprit. Rien ne pourrait m'empêcher d'embrasser Brendan ce soir. J'avais besoin de cette proximité avec lui, de vivre ce rêve. C'est alors que sa main engloutis la mienne. Laissant au passage, un étirement dans mon coeur, il était la perfection incarnée. Je sourcilla à sa réplique avant de prendre son menton entre mes doigts. « Mes idées n'ont jamais été plus claires qu'à ce moment. » dis-je en laissant mon pouce caresser ses lèvres parfaitement dessinées.
Je baissai les yeux vers mon torse en tentant de réaliser ce qui se passait actuellement. C'était un peu comme si je ne pouvais pas croire ce rêve qui était devenu réalité. Puis il prononça ces mots qui me fit presque perdre la carte. « Brendan... » dis-je d'une voix rauque. Je déposai mon regard dans le sien avant de caresser sa barbe naissante sur sa joue. Je me mordis la lèvre avant de sourire. « Je suis prête à tout pour toi. C'est fou, on se connait à peine mais je sens qu'il y a quelque chose entre nous, de fort, trop fort. » lâchais-je avant de m'approcher de lui.
Je pris une bonne respiration avant d'approcher mon visage de son cou. J'embrassai tendrement chaque parcelle de sa peau brûlante. L'odeur m'enivra, j'étais sous son charme. « Je ne veux pas faire quelque chose que tu regrettes non plus. » dis-je simplement avant de laisser mes bras l'enlacer. C'était un peu le dernier avertissement avant qu'il se passe quelque chose entre nous, avant que notre relation devienne adultère.

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Malgré toute la galanterie de ce monde, tu restes tout de même un homme ''normal'' attiré par les courbes féminines, spécialement de la jeune femme se trouvant devant toi. Elle t'intéresses plus que son physique, même si sous la pression actuelle, c'est l'aspect physique qui semble embrouiller ton cerveau avec l'alcool. Toutefois, tu lui as bien laissé sa chance de voir ce qu'elle en pensait, qu'elle pouvait reculer avant que quoi que ce soit de ''regrettable'' puisse se produire. Tu ne voulais pas qu'un acte déplacé ne gâche votre soirée. Une femme dans tes bras, c'est comme une charmante créature à protéger. Elle est douce, fragile, mais pas autant qu'elle le pense. Certaines femmes aiment se faire quelque peu brutaliser quand on parle d'actes plus... poussés. Chaque femme est différente. C'est ce qui est un peu difficile dans une relation naissante ou un ''coup d'un soir'' pour ceux aimant cette pratique. Chaque partenaire ne réagit semblablement. Tu ne sais pas si la douce Leah cache une facette plus agressive dans son sac ou si elle est douce dans toutes ses façons de faire.

Soudain, son contact te ramène tout droit les pieds sur Terre. Son pouce et son index avaient enfermés ton menton. Ses doigts étaient si doux... Mais tu le constates surtout et avec surprise lorsqu'elle passe l'un de ses doigts contre tes lèvres. Tu manques de justesse de venir mordiller le petit bout de chair qui se présente à toi. C'est une tentation presque maladive. Elle est effervescente. Tu n'as pas ressenti ce bien-être et ce désir envers une femme depuis très... très longtemps. Tu n'as pas pensé à toucher une femme quelconque depuis un très bon moment également. Ce contact est si... doux. Tu plisses légèrement les yeux, la regardant droit dans les siens. Tu as cette envie irrépressible de venir t'emprarer de ses lèvres. Qu'un simple geste vers l'avant et la distance se referme.

Soudain, elle prononce ton prénom d'une voix que tu ne lui connais pas. Tu observes doucement son visage, mais tu n'y vois que cette expression profonde, comme un désir qui brûle au fond de ses prunelles. Tu avales calmement ta salive. Ses caresses contre ta joue, ta barbe... Cela te fit frissonner de la tête aux pieds. Qu'elle est douce. Leah, c'est une parfaite petite douceur, mélangée à une certaine rudesse, puisque tu te doute bien qu'elle cache un côté d'elle que tu n'as encore jamais vu. Ses proles te font rougir cette fois. Oui. Le rouge te monte littéralement aux joues. Tu es à la fois heureux, mais également surpris de ce qu'elle te dit.

La jeune femme se rapproche doucement de toi, comblant la distance entre vous. Sans avertissement, elle plonge dans ton cou pour parsemer ta peau de doux baisers. Tes paupières se ferment immédiatement. De violents frissons parcourent tout ton corps. Ta main, libre, coince légèrement le coussin du canapé. Ta respiration se montre plus profonde, plus rapide alors que les battements de ton coeur se sont engagés dans un véritable marathon. Ses lèvres étaient si douces, chaudes. Son contact, c'est comme un éclair qui vient te frapper, mais non mortelle. Elle te provoque tant d'effets. Il est très difficile de résister au contact de la demoiselle après ce qu'elle venait de faire. Comme une douce vague, Leah vint t'enlacer. Instinctivement, l'un de tes bras vient se déposer contre sa hanche, comme si tu voulais la protéger de tomber.

Ton nez s'engouffra dans les cheveux de la demoiselle. Un charmant parfum s'en dégage. Si doux et parfumé à la fois. Des effluves tout à fait charmantes. Tu ouvres les yeux lorsque tu sens que tu es davantage près. D'une très grande douceur, tu viens attraper son menton et tu lui redresse la tête. Ta légère pression l'oblige ainsi à se redresser légèrement afin de pouvoir te regarder. Tu plonges ton regard sombre dans le sien, comme à la recherche de quelque chose. - Je voulais avoir ton consentement pour éviter de te blesser d'une quelconque façon. Je ne veux pas que tu me fuis s'il arrive quoi que ce soit. Tu sais à quel point l'alcool peut parler pour une personne, mais tu lui fais confiance. Ta main, sur son menton, glisse tendrement le long de sa joue et viens délicatement de loger vers ses cheveux, descendant un peu plus pour venir caresser sa nuque.

Tu oses enfin agir. Ta main, posée sur sa nuque, s'impose à mettre un peu de pression, l'approchant ainsi de ton visage. Vos lèvres ne sont qu'à quelques centimères à peine les unes des autres. Tu t'es arrêté pour la regarder une dernière fois dans les yeux, comme si tu cherchais une dernière approbation. Tu franchis les quelques centimètres restant, venant déposer tes lèvres charnues contre les douces lèvres de la jeune femme. Tu ne peux expliquer l'explosion intérieur qui se produisit à ce moment précis. C'est comme un feu d'artifices tout simplement incroyable. Ton autre main libre, vient se glisser au creux de son dos, pressant légèrement contre celui-ci pour obliger le corps de la jeune femme à se presser contre le tiens. Tu as envie de sentir sa chaleur et ses courbes contre toi. Ton autre main est toujours contre sa nuque. Tu savoues le goût de ses lèvres, légèrement amer dûes au vin rouge, mais elles sont si délicieuses qu'à partir de ce moment tu sais que tu ne pourra plus jamais t'en passer. C'est elle ta nouvelle drogue. Elle. Tout entier. Pas seulement son corps. ELLE. C'est un tout. Au bout de plusieurs minutes, tu daignes reculer légèrement pour la regarder dans les yeux, le souffle manquant dû au baiser. - Tu me plais depuis un moment, Leah.. Mais je voulais apprendre à mieux te connaître. Que ça ne se passe pas seulement physiquement. Ta main revient de sa nuque pour se déposer sur sa joue que tu caresses de ton pouce avant de revenir déposer un tendre baiser sur ses lèvres si douces et invitantes.

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Brendan me faisait frémir, à chaque mot prononcé, un frisson parcourait mon échine. Sa voix grave et parfaitement pesée me rappelait à quel point il était un homme d'exception. À son tour, il caresse mon visage. Je ferme les yeux, bercée par ses douces caresses. Nous savions que nous frôlions l'interdit à ce moment mais j'avais envie qu'il fasse cela, plus que tout. « Je ne pourrais jamais fuir » dis-je les yeux brillants. J'étais amoureuse de lui, j'en avais la certitude.
Nos visages étaient près l'un de l'autre, trop près. Je pouvais entendre son coeur battre, tout comme le mien qui tentait de le rejoindre à l'unisson. Puis sans crier gare, il brisa la distance entre nous. Ses lèvres se déposèrent sur les miennes. Je répondis immédiatement à son baiser en déposant mes mains autour de son cou. La douceur de sa bouche soyeuse me rendit totalement dingue à ce moment. Nos corps l'un contre l'autre étaient fébriles. Je me sentais comme une adolescente embrassant pour la première fois. Brendan me faisait sentir ainsi comme si tout ce que j'avais expérimenté dans ma vie sans lui n'était rien. J'avais besoin de lui et c'est là que je réalisai qu'il était mon oxygène, une nécessité à ma vie.
Lentement, son visage s'éloigna du mien. J'absorbai un baiser qu'il me donna. Les joues rosies, je le regardai dans les yeux à mon tour. « Je pense pareil Brendan... » murmurais-je avant de glisser une main dans ses boucles et de le rapprocher encore vers moi. À mon tour, je l'embrassai tendrement. Le baiser devint rapidement passionné. Mon corps devenait de plus en plus collé sur le sien, si bien que je me retrouvai sur lui. « Tu es l'homme de mes rêves. » lâchais-je finalement. Je souris, timide puis je déposai un baiser sur sa joue. C'était bien vrai, Brendan avait tout de l'homme idéal. Il était le fantasme qui hantait des rêves depuis trop longtemps déjà. « Je ne veux pas que tu penses que tu ne signifie rien pour moi, c'est bien plus que ça... » j'avais envie de rajouter et que tu n'est pas disponible mais je ne voulais pas casser l'ambiance, on penserait à ça plus tard.