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 Down by the Riverside __ PV Dréa-bae

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Niamh Gallagher
Niamh Gallagher
membre □ Suddenly, staring at nothing, I see it. All is gradual.

RAGOTS : 47
ARRIVE(E) LE : 27/08/2017
POINTS : 117
Localisation : The Austins - Oro Valley

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MessageSujet: Down by the Riverside __ PV Dréa-bae   Down by the Riverside __ PV Dréa-bae Icon_minitimeDim 24 Sep - 23:28


Down by the riverside.
Feat Andréa.

Le bruit des bouteilles qui s’entrechoquent dans le sac à dos et puis les rires qui rebondissent sur les cailloux. Il fait nuit, il fait noir, mais des lumières fusent. Dans tous les sens, des flashs de téléphones portables qui éclairent le chemin. Attention, pied droit, pied gauche. Saute. D’un roc à l’autre. Jeu de funambules. Équilibristes sur des galets gros comme des ours. Lisses et glissant. Mais pas une chute. Juste les rires qui eux, font des ricochets. Puis, y a la lune aussi, haute, qui a déjà bien entamé sa course dans la noirceur du ciel et les étoiles, qui les observent de tout là-haut. Il fait frais, mais pas assez pour que ça morde leur peau. La fraîcheur, d’ailleurs, vient de l’eau qui dort, douce, qui file sans bruit dans son lit, en direction de l’océan. Puis, elles atterrissent, les ombres dansantes. Ça rit encore, le sac bruyant échoue entre deux pierres et la fermeture éclair vomit des bouteilles de bières. Une dans chaque main ou presque. Une main fouille encore et sort une grosse lampe torche.

    «- AH ! Je savais bien que j’en avais pris une ! »


Calée pour qu’elle ne bouge plus, la lumière blanche balaie la plage de galets et la naissance de l’eau qui vient doucement lécher la berge.
C’était parti d’une idée un peu déjantée, comme elles ont l’habitude d’en sortir. Qui la première ? Andréa sûrement. La plage. La plage. Mais il fait nuit ? Et alors ? Les autres, trop farouches, trop peureux, pfff, les nuls. Mais Niamh, déjà alcoolisée et autant d’étoiles dans les yeux que dans le ciel, elle avait acquiescé. Bien sûr ! De toutes manières, Andréa, elle la suivrait n’importe où. Ça avait commencé si bizarre entre elles, mais elle ne se voyait plus vivre sans sa brune. Enfilées les chaussures, même pas lacées. Elles avaient volé des munitions au reste des colocataires de la blonde. Des bières et du rhum. Puis, elles s’étaient enfuies, à travers la ville en chantant, en riant, en se bousculant. S’étaient engouffrées dans la forêt, direction, la rivière, la rivière et la plage. Les galets ronds. L’eau qui brille sous le faisceau de lumière artificielle.
Bières en main, bouteilles délaissées, abandonnées dans des coins de rues mal éclairés, sur leur chemin, telles les cailloux d’un Petit Poucet... beaucoup plus déchiré.

Échouées dans les rochers, nos sirènes, presque lascives, sans les marins hypnotisés par leurs voix et leurs rires pour venir se noyer à leurs pieds. L’air était léger et elles pétillaient, un peu comme leurs boissons maltées. Les étincelles dans les yeux et leurs poitrines qui tressautaient sous les éclats de leurs plaisanteries. C’est beau, c’est doux, ça faisait longtemps, pour Niamh. Longtemps, qu’elle ne se sentait plus aussi bien. C’était comme ça avec Élias au début, puis ça s’était perdu dans le temps et l’espace, ils avaient oublié ce que voulait dire s’amuser. Ce n’est qu’une fois qu’elle avait quitté l’appartement qu’ils partageaient et qu’elle avait rejoint cette colocation qu’elle avait renoué avec cette partie d’elle qui criait à la fête. Ces chevaux fous qu’elle gardait enfermés dans des box barricadés. Elle les avait libérés en faisant sauter les barrières à la dynamite. Et les voilà qui galopaient, libres comme l’air. Cette sensation dans la poitrine. Comme marcher dans l’air, dans le vide, sans peur. Comme sauter en parachute, sans le parachute. Sans l’atterrissage. Les cheveux au vent et l’air qui lui fouette le visage. Vivante.
Elle s’étend la blonde, étirant ses bras et ses jambes dans les airs en soupirant bruyamment, grand sourire sur les lèvres. Puis, elle saute sur ses pieds, à nouveau debout.

    «- J’reviens, j’vais pisser. »
glousse Niamh, qui s’échappe par-dessus les gros galets et glisse derrière des arbres pour faire son affaire et se libérer des, déjà, trop nombreuses bières ingurgitées.

Elle revient, reboutonnant tout juste son short et reste debout, dos à la source de lumière, son ombre, gigantesque, s’étirant jusqu’à la rivière. Mains sur les hanches, elle inspire longuement et se laisse porter par les quelques bribes de vent.

    «- Musique ? Ça manque de musique ! »


Elle sort son téléphone de sa poche et sélectionne quelques morceaux qu’elle aime bien sortir pour bien apprécier une soirée telle que celle-ci. Puis, elle branche le tout aux baffles portatives qu’elle avait aussi prévu. Eh, pas folle la mouche. Bourrée. Mais pas folle. Quoique.



Et les rythmes électro s’élèvent dans le silence de la nuit. Elle tend un bras vers la belle brune et l’invite à venir bouger avec elle, que s’entremêlent leurs lacets défaits sur ces rythmes planant mais entraînant. Les hanches qui ondulent, les bras qui s’enroulent dans les airs, la bière tendue au ciel, sans jamais la renverser. Puis, quand celle-ci est finie, elle vient retrouver ses sœurs vides. Il fait chaud… Nan ? L’alcool et les pas de danses ont tôt fait de donner envie à Niamh d’enlever des couches de vêtements et sitôt pensé, sitôt fait, elle lance sa veste vers son sac et finit débardeur.

    «-C’est franchement dommage que les autres n’aient pas voulu venir. Mais promis, on se refera ça tous ensemble ici. Barbecue et cie. Et s’ils veulent pas bouger jusqu’ici, je les traînerai un par un par la peau du cou, s’il le faut. »


Elle rit et tournoie encore pour finir le cul assis sur un rocher. Essoufflée. Les cheveux collés au front, mais l’envie de toujours plus flanquée au creux de son ventre. Les jambes qui s’agitent toujours au rythme des musiques qui s’enchaînent.

©️ FRIMELDA

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