► ton pseudo/prénom. cyrielle, savage. ► pv, scénario, inventé ? elle est n'a moi et rien qu'a moi ! ► comment as-tu trouvé JoD ? next ! ► et t'en penses quoi ?ta réponse ici. ► des trucs à ajouter/améliorer ?: ta réponse ici.

Partie en freestyle, vas-y présente toi.  

Elle ouvre enfin les yeux. La fumée de sa cigarette virevolte dans les airs et dessine autour d'elle un halo délétère. Elle est diablement belle. La couette tombant sur ses hanches, jambes repliées, les seins narguant le ciel, elle brille d'effervescence. Un coup d’œil jeté sur Destan à côté d'elle, un demi-sourire étirant la pâleur de ses lèvres. Elle se remémore sa rencontre avec lui, cette évidence, cette fulgurance. Elle était libre, elle était un volcan, maintenant la peur lui dévore les entrailles, elle en oublie de respirer. De louve libérée, elle est devenu agneau apeuré. L'amour la menotte aux barreaux du lit, l'amour dresse autour d'elle des cages en fer dont elle ne peut s'échapper, l'amour la blesse et la bouleverse. Elle a laissé une partie d'elle-même ce fameux soir. Elle en a trouvé une autre dans les yeux brillants de Destan. Elle s'est rencontrée.

Elle a lancé derrière elle un regard méprisant. Ni famille, ni amis, elle a abandonné son passé pour s'adonner à un présent plus réjouissant. Pan danse dans la vie au rythme du hasard. Elle se déchaîne sur les flots du destin, se targuant de n'avoir aucune autre peur que de mourir vieille et fanée. Elle dévore l'existence avec l'avidité d'un ogre, elle avale les kilomètres avec l'espoir d'une idole. Elle brille, elle enflamme les hommes derrière elle, elle agace les femmes qui gravitent autour comme des astres éteints prêt de la lune. Elle ne laisse que des cendres. Pan émerveille et détruit, sans scrupule, Pan ne détourne jamais le regard vers un passé révolu. Elle ne voit pas l'avenir non plus. Sourde et aveugle aux promesses du destin, elle vit son présent avidement. Elle s'émerveille d'un rien mais ne s'en contente pas. Pan veut tout, immédiatement.

Pandore ouvre les yeux. Devant elle, il n'y a que de l'obscurité, à peine troublée par les quelques étoiles qui flirtent avec la lune. Adossée contre la fenêtre, le visage contre le mur, tu brûles de l'intérieur. Tu dévores la vie, mais elle te détruit. Maudite par ton avidité, tu n'attends pas la fièvre du temps. Tout, tout de suite.