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| Sujet: the fun first. (pandore) Jeu 17 Aoû - 22:51 | |
| festival palazza. tu n'as pas envie de faire quoi que ce soit aujourd'hui. tu déprimes un peu, tu t'es encore pris la tête par sms et t'as juste envie de dormir. sans compter le fait que t'es levé depuis cinq heures du matin et que t'es crevé. tu somnoles, à moitié enterré dans tes couvertures malgré la chaleur alors que ton téléphone sonne. un message de pandore qui t'invite à la rejoindre au festival de la ville. tu grognes légèrement, pas certain d'avoir la force et la motivation de bouger. tu restes encore couché la quelques minute, somnolant. enfin, jusqu'à ce que ta mère face irruption dans ta chambre et ouvre les rideaux et la fenêtre par la même occasion, prétextant qu'il est loin d'être l'heure de dormir. putain, je me suis levé à cinq heures du matin, laisse moi me reposer ! tu marmonnes dans ton oreiller, te levant finalement. tu enfiles un short et un t-shirt avant de récupérer tes lunettes de soleil et ton téléphone que tu glisses dans la poche de ton bas. tu fais un crochet par la salle de bain pour essayer d'arranger tes cheveux, les attachant simplement à cause de la chaleur. tu dévales ensuite les escaliers sans un mot pour ta mère, claquant la porte derrière toi alors que tu dévales les marches du perron en direction du festival. t'as totalement zappé de répondre au massage de pandore, mais tant pis. tu pousses un soupir quand ton téléphone sonne une nouvelle fois, tu le récupères pour lire ses messages et tu lèves les yeux au ciel, répondant sans trop regarde ou tu marches. et c'est sans doute pour ça que tu ne manques pas de te prendre un panneau en pleine tronche. un couinement t'échappe et tu regardes autour de toi, espérant que personne ne t'as vu ou n'ai fait attention à toi. tu ranges ton téléphone par précaution et tu te dépêches. une fois arrivé sur les lieux, tu appelles pandore, lui indiquant que t'es a l'entrée du festival. ce sera plus simple si elle vient te retrouver, plutôt que si tu dois la chercher dans la foule. |
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Pandore Bellamy fondatrice ☇ white lips, pale face, breathing in snowflakes.
RAGOTS : 155 ARRIVE(E) LE : 12/08/2017 POINTS : 151 | Sujet: Re: the fun first. (pandore) Ven 18 Aoû - 14:20 | |
| the fun first. “ft cece de mon Elle quitte le garage après avoir découvert Arto et ses mains sales, Arto et sa ferraille. Pandore hait avoir été envoyé là : elle se sent coincé, prise au piège dans une prison barrée, aux sons endiablés qui lui pètent les tympans sans émouvoir ses sens. Ses mains frémissent d'impatience, elle songe qu'à se barrer. Elle jette un œil sur son smartphone, toujours rien de celian, pas un message, pas une nouvelle. Pas le moindre signe de vie. Pan' hausse les épaules, tant pis. Celian, c'est cette boule de douceur qu'elle a trouvé au fond d'un atelier de pâtissier. Recroquevillé sur lui-même, inexistant aux yeux des gens, c'est l'homme de l'ombre, l'homme du silence, l'homme de la discrétion outrancière. Tout ce qui, habituellement, ramasse guère mieux que sa méprise. Et la voila, au festival palazza - rien que le nom pue la défaite - à attendre de tout son cœur vagabond un signe de vie de celian, moribond. Jamais elle n'aurait du être là, jamais elle ne l'aurait voulu. Son caméraman trottinant derrière elle, si démuni qu'un enfant, Pan' vogue au grès des vents. Elle tente à tout prix d'éviter le flot béant de la foule, contourne cet enfer sur terre, trace sur le sol plein de gadoue les marques de sa hantise. Elle s'arrête sans un signe, brutalement, au beau milieu de son cheminement. Son portable sonne. Les mains fébriles, elle s'empare de ce smartphone magique qui, elle l'espère, est porteur de rédemption. Celian. Un bref rictus en liesse traverse le marbre de son visage. Les portes du paradis s'ouvrent devant elle. Il lui demande de la rejoindre à l'entrée du festival, ce à quoi elle acquiesce. Pan' aurait dit oui à n'importe quoi sans compromis. Un regard derrière elle lui suffit à comprendre son erreur. Elle vient de contourner toute la foule, ce monstre à une tête, pour rejoindre l'autre bout du festival. Un soupir, un juron, putain, et elle reprend sa traversée en sens inverse. Celian vaut bien ça, tu crois.
Un quart d'heure après, Pandore l'atteint enfin. La simple vision de cette tignasse brune devant les barricades de l'entrée lui fait oublier la colère qui triture son estomac, la suée qui dégouline le long de son front, sur sa nuque, qui vient parfumer d'une drôle d'odeur auréolé le tee-shirt qui l'habille. Enfin, presque. “ putain tu m'sauves la peau c'est un enfer. “ Pandore dépose un baiser sur sa joue en guise de salutations, mais le sourire qui orne son visage en dit bien plus long sur son contentement. “ j'crois que c'est un bizutage, de m'envoyer ici. “ Pan' en veut au journal, en rédacteur en chef, à ce connard de patron qui l'enchaîne pour calmer ses audaces. Elle en veut à la terre entière, d'être obligée de côtoyer cette foule méprisable. |
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