Sujet: Re: sorry seems to be the hardest word. + ISMAEL (To do list, Both) Lun 11 Sep - 22:48
Sorry seems to be the hardest word
Feat. Morgane (Émérence)
On dit toujours que la vie n'est faite que d'embûches. Celles qu'il faut enlever une par une afin de trouver un semblant de bonheur, de joie de vivre, jusqu'à ce que quelque chose se mette de nouveau au travers de notre chemin. C'est vrai. Chaque jour est une nouvelle épreuve. On ne sait jamais ce qui va se produire, ce qui va nous tomber sur la tête - pour les plus pessimistes d'entre nous -. Je suis plutôt le genre optimiste, ce qui me permet de me dire, chaque matin: quelle action je peux faire pour changer la vie de quelqu'un d'autre que moi-même? C'est surtout avec cette philosophie que je me sens à ma place dans le haut de ma compagnie. Je souhaite faire une différence chez la vie des autres, surtout de ceux et celles n'ayant presque rien dans la vie.
Je regarde calmement ma montre, assit derrière le volant de ma voiture. J'ai choisi de conduire une magnifique Audi d'un noir charbon aujourd'hui. Une voiture de style sport, le plus récent modèle qui fait tourner les têtes lorsque je roule dans les rues. J'aime parfois m'afficher, parfois non. Je ne crie jamais sous tous les toits que je suis riche, mais les bolides sont un de mes points faibles, surtout ma vieille Impala noire que je prends soin. Le vieux modèle qui roule encore avec charme et prestance. Le moteur ronronne gentiment alors que je roule en direction d'un café où j'aime bien prendre un café pour me détendre, mais aussi pour me donner l'énergie pour le restant de la journée, et de la soirée à venir.
Cela fait 8 ans aujourd'hui que je n'ai jamais revue Émérence, et j'ignore même qu'elle s'est présentée sous son second prénom, et qu'elle a refait une partie de sa vie sous son premier prénom. Toutefois, je me souviendrais à jamais de ses cheveux, de son visage et de ses yeux. Dès que mes yeux se sont posés sur elle, j'en suis presque tombé amoureux. Vous savez, le fameux coup de foudre? Je n'y croyais pas, jusqu'à ce que je la vois. Elle. Je me suis garé là où je le pouvais afin d'éviter d'avoir une amende. Je devais contourner un petit coin afin d'aller au café. Toutefois, alors que je contournais celui-ci, mon corps rencontra celui d'une jeune femme. Tout d'abord, je n'y prêtais aucune attention particulière, voulant m'excuser comme en parfait gentleman, mais ma voix s'est littéralement coupé dans ma gorge lorsque les yeux de l'inconnue s'étaient relevés pour se plonger dans les miens.
Émérence. Je suis en plein rêve ou cauchemar, éveillé? Elle ne pouvait pas être ici. Sa voix murmure mon prénom. Cette fois, j'en suis sûr. Elle est bien là devant moi. Mes traits se durcissent un peu, mes yeux semblent se teinter d'une légère obscurité. Elle pouvait nettement voir que je n'étais pas content de la voir. Pas ici, en tout cas. ''- Émérence'' lançais-je, d'une voix plus forte et plus grave que la sienne, même en général de la mienne. ''- Il faut que je te croise par hasard pour que je sache que tu es à Oro Valley? '' demandais-je alors que croise l'un de mes bras contre l'autre. Elle savait que j'étais ici, si elle avait eu un peu de conscience pour chercher. Nous avions déménagés ensemble et ma compagnie s'appelait en grosses lettres Samora. Elle le savait. Émérence est une femme intelligente, pas stupide. ''- Je crois, d'ailleurs, que tu me dois des explications, spécialement depuis toutes ces années. Évidemment... Normalement je suis plutôt concilliant et patient, mais je crois que ma patiente a été détruite il y a longtemps et tu me dois la vérité de tes actes. Même si cela doit faire mal. Je préfère savoir si tu ne m'aimais plus, si je t'avais poussée trop vite, si tu subissais du chantage de ma propre famille, peut-être cela était possible. Je veux seulement savoir la vérité derrière ta fuite.'' N'avais-je pas le droit à la seule et unique vérité? Celle qui m'a brisé le coeur n'a pas d'autres choix que de me le révéler. Je ne pourrais la laisser partir tant que je n'ai pas obtenu vérité. J'avais parlé en français, sa langue natal, par habitude avec elle, mon accent anglais qui se prononçait plutôt fortement puisque j'avais un peu perdu la main avec cette langue en ne la parlant pas assez souvent.
Sujet: Re: sorry seems to be the hardest word. + ISMAEL (To do list, Both) Mar 12 Sep - 20:46
Sorry seems to be the hardest word
Feat. Morgane (Émérence)
Ceux qui me osent se dire me connaître savent très bien que je ne suis pas un homme rancunier, mais mon pardon pour la rousse est très difficile. Je l'ai aimé tellement fort elle, putain. Comme un acharné. Comme si on ne pouvait aimé plus qu'une personne que ça dans sa vie, et à son départ, c'est comme si elle s'était envolée avec la majorité de mon coeur et de mes sentiments amoureux. Je n'étais jamais parvenue à aimer qui que ce soit après son départ, comme si j'avais espéré qu'elle se repointe un jour. Je ne peux vous dire que je n'aime pas encore aujourd'hui Émérence. Cette femme, elle est entrée dans ma tête, elle a parcouru mes veines et elle a brûlé mon corps tout entier d'amour brûlant tel un feu ardent qui parcourt chaque centimètres de mon corps. Mes yeux brillaient pour elle comme des étoiles dans le ciel lorsque les ténèbres envahissaient le monde pour laisser ainsi s'installer la nuit. Elle était la lune de mes nuits, le soleil de mes jours, l'oxygène de mes poumons. Lorsqu'elle s'est enfuie, j'ai été détruit autant de l'intérieur que de l'extérieur. J'me suis laissé emporter par l'alcool, ce fléau maudit, pour oublier ce qu'elle m'avait fait, pour enlever cette saleté de mon corps, de mon esprit, de cette sensation du coeur qui se serrait si fort dans ma poitrine. Je ne voulais même plus avoir de coeur. C'est le seul moment de ma vie où j'avais pensé à m'enlever la vie. Oui, elle m'avait fait mal à ce point, mais c'était tout l'amour que je portais pour elle, la seule que j'ai jamais autant aimée. Pas seulement pour ses magnifiques cheveux, ses yeux qui font que je m'y plongerais matin, midi, soir et nuit, non... Ce n'était pas seulement de son physique, mais Émérence avait ce caractère particuliers propre à elle.
Autant la rouquine pouvait se montrer si douce et aimante, mais elle avait un côté piquant qui lui était mystérieux. Légèrement épicée comme il le fallait. Toutefois, je n'étais très heureux de croiser le chemin de la française, pas maintenant, pas ici, pas après 8 longues années. J'ignorais que j'avais une petite fille et qu'elle me l'avait caché. J'ignore si j'allais être heureux, dévasté ou encore plus en colère qu'elle me l'ai caché. J'ai toujours su depuis un âge assez précoce que je voulais être père. Émérence était au courant et c'était un souhait que nous partagions ensemble dès que nous nous sommes connus, mais nous devions nous laissés un minimum de temps, comme de s'installer. Je n'étais pas conventionnel au point de dire ''Être marié avant d'avoir des enfants''. La voix d'Émérence me fit revenir au moment présent. Sa voix... Combien de fois me l'étais-je imaginé, mais elle avait été déformée au fil du temps. Cela me fit un certain bien de l'entendre de nouveau, même si j'étais toujours très en colère contre elle. Même si je pouvais péter un câble, jamais je lèverais la main sur une femme. Jamais. Le pire serait que je pourrais me barrer. C'est tout. ''- Y'a pas vraiment de mais qui tiens...'' coupais-je tout de même avec douceur. Elle avait eu le temps. D'après ce que j'entends, elle était ici depuis un petit moment. Assez pour y avoir réfléchit. Elle avait hésité trop longtemps. Cela me faisait tout de même un peu mal d'y penser.
Émérence m'invite alors à aller prendre un café, pensant que ce serait mieux dans cet endroit afin de pouvoir s'expliquer. Je secoue calmement la tête. ''- Tu penses qu'un endroit public sera approprié pour cette conversation? J'ignore ce que tu vas me sortir, alors je pense que pour une conversation privée, le mieux serait chez moi. J'ai une excellente machine à café, alors vient.'' Ma voix intimait à ne pas me décevoir. Ce n'était pas un ordre, mais disons qu'elle savait que le meilleur choix serait d'embarquer dans la voiture avec moi, surtout que si elle se désistait maintenant, je ne lui donnerais aucune autre chance de s'expliquer. ''- Si tu allais travailler, je te conseille peut-être d'appeler pour dire que tu ne rentrera pas. Je te payerais ta journée et même au double pour dédommager ton congé.'' Elle devait prendre le temps de s'expliquer. Pour cela, je préférais que l'on soit seuls. Je fis alors volteface afin de seulement traverser la rue pour me rendre à une voiture noire de marque Audi. Je dépose la main sur le capot, me retournant. J'attendais seulement cette femme à la chevelure de flammes. Qu'elle me rejoigne ou qu'elle s'enfuit. À son choix, mais celui-ci allait sceller à jamais le Destin entre nous deux. La balle était dans son camp.